Chapitre 14

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« Vous cherchez votre ami? Je l'ai capturé grâce à un petit tour de magie. » un vilain perché sur une branche fit son apparition. « Vous savez tous très bien que sa place n'est pas parmi les héros. Nous allons lui offrir une scène où il pourra briller davantage! »

Il avait surgit de nul part en face de nous jouant avec une bille bleue entre ses doigts.

- Oh non.. Fumikage a aussi disparu! remarquais je.

- Relâche les espèces d'ordures ! s'écria Midoriya.

- Nous voulons juste montrer à Bakugo qu'il y a une alternative à la vie de héro. dit le vilain. Votre système de valeurs ne lui correspond pas. Quant à Fumikage il n'était pas prévu mais il a écrasé Moonfish, mon collègue qui vous a attaqué, comme un vulgaire moustique! le vilain sorti une seconde bille bleue. Il est clairement digne d'intérêt.

Il exhibait malicieusement ces billes comme un trophée. Il avait très certainement piégé les deux manquants à l'intérieur de quelque manière que ce soit. J'ai toujours eu l'arrogance en horreur, et ce vilain en était l'allégorie même. Je ne pouvais pas rester les bras croisés d'autant plus que j'avais la capacité d'agir.

Alors qu'il continuait de se vanter, je fermai les yeux un moment et pris de longues inspirations pour me concentrer avant de passer à l'action.

C'était à moi de jouer.
J'allais mettre à profit l'entraînement acharné de l'année dernière et les exercices des 3 jours précédents pour agir. Alors je rouvris subitement les yeux. Dans mon élan de concentration, je ciblai avec attention l'une des billes, tendus ma main vers celle-ci et prononçai d'un ton affirmé : « attraction ».

« Qu'est-ce que... »

La bille s'était échappée de la main du vilain pour rejoindre la mienne, toujours tendue en avant. Elle arrivait rapidement vers la paume de ma main, si vite que mes camarades n'eurent pas le temps de la voir passer à côté d'eux mais entendirent uniquement le bruit de l'air se fendre à son passage.
La bille était à présent si proche de ma paume que je m'apprêtais déjà à l'accueillir en fermant le poing.

Je l'ai ! ça y est je ...

Là, un claquement de doigt résonna dans ma tête pendant quelques secondes.

... hein? j'arrive plus à bouger.

La bille n'était plus qu'à quelques millimètres de ma main mais ensuite... que s'est-il passé ensuite.

J'étais entrée dans une phase de sommeil conscient dans lequel je n'avais aucun contrôle de mon corps, dans lequel je ne pensais ni ne bougeais. J'étais paralysée.

Pendant ce laps, dont je n'avais pas la notion du temps, quelques bribes de conversations me parvenaient. Ça sonnait comme ça :

- objectif atteint, rendez-vous au point de rassemblement

Ou encore comme ça :
- ça craint c'est de pire en pire.. on doit le rattraper!

Puis plus rien. J'étais plongée dans le noir et dans le silence complet quand tout à coup...

Tout à coup, un nouveau claquement de doigt retenti dans ma tête. Mon cœur fit le premier à s'éveiller en bondissant. Juste après, mes paupières s'ouvrirent lentement pour m'offrir une vision d'horreur. Il m'a fallut quelques secondes avant de réaliser devant qui je me trouvais. Ensuite, le choc me submergea, il fit bondir une nouvelle fois mon cœur. J'avais les yeux rivés sur ces monstres qui me regardaient l'air de rien.

Là, devant moi se trouvait un groupe de vilain tous plus répugnants les uns que les autres.

Quoique, l'un sortait du lot, le fameux « magicien ». Tandis que je le regardais avec insistance, mon regard devenait de plus en plus dur à mesure que je pris conscience de la situation. Si j'étais là, assise sur une chaise avec les mains ligotées derrière la tête, c'était de sa faute. Il était le dernier ennemi que j'avais croisé avant de finir ici et m'avait sûrement piégé dans l'unes de ses billes bleues. Alors que je ne le quittait pas des yeux, cet être vivant pris la parole :

- En voilà un regard de vilain. On a fait de bonnes prises, deux pour le prix d'un! dit-il d'un ton moqueur.

- De bonnes prises? répondis je en me testant la résistance du ligotage.

Évidemment, il m'avait entendu. Il répliqua :

- Eh oui, tu es ligotée et moi non, nous sommes huit et vous êtes deux. Regarde Bakugo, il se tient tranquille lui.

- C'est décidé, répliqua le blond assis et attaché à ma droite, c'est toi que jvais éclaté en premier le magicien de mes deux !

- Du calme, du calme!

Un vilain aux cheveux bleus pâles et avec une main fixée à son visage intervint d'un ton ennuyé,

- Nous ne voulons pas créer plus de discordes entre nous, au contraire. Bakugo, nous t'avons remarqué lors du tournoi télévisé de Yuei. Ta rage et ta détermination à tout détruire nous a fait forte impression. Rejoins notre alliance Bakugo Katsuki. il tendit la main vers ce dernier.

- Fais moi plaisir, va plutôt crever. lui répondit il sèchement.

- Je vois... le vilain continua en s'adressant à moi, toi, quel est ton nom?

Lui là, rejoindre les vilains ? me dis-je à moi-même. Je l'ai entendu clamer haut et fort qu'il deviendrait le numéro un des super-héros.

Je me perdue ensuite dans mes pensées, j'analysais de droite à gauche et de haut en bas chaque détails de la pièce pour penser un plan de sortie. Il n'y avait aucune canalisation au plafond ni de plaque d'égout au sol. La seule issue était une porte en fer rouillé située à ma gauche. C'était la seule issue, ce qui faisait d'elle la plus évidente.

Normalement, je peux faire sauter la porte sans problème. Il faut juste trouver un moyen de me libérer.

J'étais concentrée sur mes réflexions et avais le regard dans le vide. J'étais tellement concentrée que je n'avais pas entendu le vilain me parler. Il continua désespéré :

- eh bien, en se grattant la tête, je vois que la confiance n'est pas au rendez-vous. Nous ne voulons pas faire de vous nos prisonniers mais nos camarades. Faut qu'on commence par établir une relation de confiance. Spinner, il s'adressa à un autre à la peau verte d'un crocodile et au cheveux roses, libère les. Et commence par le garçon.

Le vilain s'exécuta.
À ces mots, je revins immédiatement sur Terre. Ces gens allaient gentiment nous libérer pour nous permettre de fuir, c'était comme s'ils avaient lu dans mes pensées. Le crocodile s'approcha de Bakugo, le détacha puis s'approcha de moi et me détacha.

D'abord, nous restions tranquilles. Le blond se tournait les poignets et moi j'ouvrais puis fermais mes poings pour me redonner des sensations dans les mains. Ensuite, nous nous lancions un regard en coin en pensant s'être compris l'un et l'autre. Ainsi, j'allais détruire la porte pour que l'on puisse s'enfuir.

Mais c'était sans compter sa bêtise.

Bakugo foutu tout mon plan en l'air d'une seule explosion. Au lieu de fuir, cet infatigable enragé avait engagé le combat en attaquant le crocodile, l'envoyant s'enfoncer contre un mur à l'extrémité de la salle. Son explosion avait fait trembler toute la pièce.

« Je vous préviens, j'ai toujours l'autorisation de me battre! avait il dit. Je commence à en avoir marre de vos têtes et je vais me tirer de ce trou à rats ».

Je ferai de ses rêves une réalitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant