Chapitre 17

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« J'ai un plan. Je te l'explique vite fait, ils vont pas tarder. On va se lever et tu vas créer une énorme explosion au dessus de ta tête, comme au camp d'entraînement. Non seulement ça les empêchera d'avancer mais en plus, ça aura l'effet d'une fusée de détresse pour signaler notre position aux héros. Ok? »

Je lui avais expliqué d'une voix calme en le regardant dans les yeux et il m'avait tout aussi calmement écouté en oscillant entre mes yeux et mes lèvres. Sa docilité m'avait laissé sans voix, lui qui était constamment sur la défensive.

Lui, il me répondit d'un simple hochement de tête rapide. Juste après, il retira subitement sa main de ma joue et l'autre de mon dos. Alors, ma tête heurta le sol, sûrement pour me rappeler qu'en fait il n'avait aucune douceur ou aucune once de docilité en lui.

Il se leva sur une jambe, je me levai ensuite en tâchant de rester assez près de lui pour ne pas être trop touchée par l'explosion. Il y avait deux vilains à quelques toits du notre et cinq autres sur la route, au même niveau que les 2 autres. Le vilain à la peau de crocodile se préparait à lancer une nouvelle salves de lames alors que Bakugo soufflait dans ses mains pour faire suer ses doigts. Plus sa main est moite, plus l'explosion est forte, c'est comme ça que fonctionne son alter.

- Ils se rapprochent Bakugo.
- Ferme la, je sais cque j'ai à faire! J'aurais du l'tuer ce putain de reptile. Il se remit à souffler dans ses mains, s'arrêta après quelques seconde et repris. T'éloigne pas.

Là, il regarda en l'air puis tendit ses bras vers le haut. Ses paumes étaient tournées vers le ciel, il fléchit légèrement ses genoux pour renforcer son appui. Bakugo prit une longue respiration jusqu'à remplir complètement ses poumons. Puis, il expulsa soudainement toute l'air accumulée par sa bouche et, en même temps, il lança une explosion, une dynamite ou une bombe de ses mains.

Qu'importe le nom qu'on lui donne, Bakugo avait déclenché une arme nucléaire.

C'était impressionnant et dévastateur, y compris pour toutes personnes aux alentours, mais notamment pour moi. Durant le temps de l'explosion, je m'étais accroupie et avait mis mes mains sur ma tête. Le bruit de la détonation a été vraiment forte et la chaleur que dégageait l'explosion me brûlait de plus en plus à mesure qu'elle durait.

Les vilains, qui n'étaient plus qu'à un toit du notre, s'étaient allongés par peur d'être emportés par le vent provoqué par l'explosion. Ceux au sol s'étaient accroupis.

L'explosion avait duré moins de 5 secondes, une de plus et j'étais carbonisée. Les vilains s'étaient tous relevés avant moi, je m'étais assise en tailleur et tentait de reprendre mon souffle. Sincèrement, j'avais eu vraiment peur.

- Shigaraki! Commença le crocodile. Qu'est-ce qu'on fait ? Les héros vont pas tarder à arriver après leur p'tit numéro !

- Arrh ça m'énerve ça et dire qu'on était tout près de les attraper.

Celui avec une main sur son visage, Shigaraki, était le chef, il faisait parti de ceux sur la route. Il se grattait le cou si profondément qu'il s'enlevait de la peau. Il reprit :

- On retourne au QG pour réveiller Black Mist ensuite on se servira de ses portails pour déguerpir. On se recroisera Bakugo Katsuki et toi aussi la morveuse, soyez en sûrs. Mais cette fois, ça sera pas pour vous rallier à notre cause.

- C'est ça, cassez-vous ! Bakugo fit crépiter quelques petites explosions dans ses mains en narguant les adversaires. J'vous avait bien dit que je m'échapperai, non? Vous n'êtes que des...

Sa brûlure le fit taire, il s'affala de douleur et s'assis à côté de moi.

- Il m'a bien amoché ce fumier. dit-il en constant les dégâts de sa jambe brûlée.

Je restais silencieuse et regardais les dégâts qu'il m'avait causé. J'étais brûlée au premier degré sur les bras et à la nuque. Rien de grave, je n'étais pas inquiète mais ça restait un peu douloureux, je ressentais comme des picotements, incessants et désagréables. Après quelques secondes le blond remarqua mes blessures.

- Tu t'es fait ça quand? Me dit pas que...
- TOUT VA BIEN, POURQUOI?

Une masse de muscle avait surgit sur le toit de l'immeuble si vite qu'elle nous fit de l'air. Je levai la tête, le héros se redressa pour nous montrer son imposante carrure. Même dans le noir, sa silhouette était reconnaissable, c'était...

- PARCE QUE LA CAVALERIE EST LÀ !

All Might.
Je n'avais pas les mots, le voir en vrai était tellement plus impressionnant qu'à la télé. Du haut de ses 2 mètres, il était soudainement apparu devant nous, j'étais bouche bée.

- Vous êtes...

- All Might, les vilains sont partis de ce côté, leur QG est de ce côté. Bakugo s'adressa familièrement à lui en pointant du doigt leur direction.

- Merci pour ta coopération Bakugo Shonen mais figure toi qu'on avait déjà repéré leur QG.

- Alors pourquoi vous n'arrivez que maintenant? dit le blond d'un ton suspicieux et légèrement énervé.

- C'est-à-dire que... All Might arborait un air gêné, on cherchait tout juste un plan d'attaque quand on a vu l'explosion. Des héros sont déjà devant leur QG, dont Endeavor donc on ne devrait pas avoir de soucis à se faire, soyez rassurés. Quoiqu'il en soit, vous vous êtes bien débrouillés les enfants.

Il posa ses grandes mains sur nos têtes en nous ébouriffant. Bakugo grogna d'énervement mais se laissait faire. Tandis que moi, j'étais encore ébahie et admirée par la présence imposante d'All Might, d'autant plus qu'il est entrain de me toucher la tête.

Après près d'une minute, les sirènes d'ambulance et de police se firent entendre. Deux camions d'ambulance se situaient en bas de l'immeuble. Le symbole de la paix nous pris dans ses bras et sauta de l'immeuble sans prévenir, c'était effrayant.
Il nous confia aux ambulanciers et sortit un talkie-walkie.

- All might, il faut que tu viennes! Un monstre, un monstre ...
- Un monstre?

A l'instant qui suivit, il s'était volatilisé. Sa vitesse est impressionnante, stupéfiante. Il avait facturé le béton et fit encore plus d'air que lors de son arrivée sur le toit.

Dans le même temps, nous montions dans l'ambulance, qui nous conduisit dans un hôpital où les infirmiers nous installèrent dans une même chambre, puis ils nous prodiguèrent des soins dont de la pommade pour les brûlures. Bakugo était brûlé à la jambe au second degré.

Plus tard, ils nous laissèrent seuls.

Nous n'avions rien à nous dire donc nous sommes restés dans le silence quand, peu de temps après, les infirmiers revinrent et allumèrent la télé en nous disant :

« Vous êtes les élèves qu'All Might a sauvé non? Vous devez voir ça. »

Je ferai de ses rêves une réalitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant