Chapitre 37

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La simulation commence dans 3, ...

- On fait ça rapidement. affirma Bakugo.

- 2 ... 1, c'est parti.

Mon regard était dans celui de Bakugo quand notre vision s'assombrit, nous nous retrouvions ensuite plongés dans le noir complet.

Bercée par le silence depuis une poignet de secondes, j'étais à présent sur le point de voir à nouveau, sans savoir quand ni quoi. Quant tout à coup, une voix résonna ...

« Vous voulez jouer au loup avec moi et mes amis? »

Je sursaute et ouvre subitement les yeux.
Juste devant moi, une fille blonde au sourire maléfique me cible du regard.

Dans ce cadre sombre éclairé par la pleine lune, son visage démoniaque ressort davantage, c'était une vilaine, celle que j'avais aperçue à Kamino. Pourtant discrète, ses pulsions meurtrières s'étaient faites ressentir à travers son aura.

Aucun répit ni de temps d'adaptation, la vilaine s'arma d'une grosse seringue et la planta dans mon bras

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Aucun répit ni de temps d'adaptation, la vilaine s'arma d'une grosse seringue et la planta dans mon bras.

La douleur qui s'en suivit me tira de l'immobilité. J'ai donc lâché un léger cri de douleur en prenant plusieurs pas de distance. De là, je dressai ma garde, une garde faiblarde, le démon en face de moi me donnait envie de disparaître. De ses dents pointues à son rire diabolique, elle hanterait le rêve de tous les enfants.

« On fait ça rapidement »

Me rappelant sa voix, ma garde devint de moins en moins tremblante, je m'efforçais de contracter tout mon bras jusqu'à mon poing pour lui donner une allure solide. Ma respiration se régularisa, et je regardais à présent la vilaine dans les yeux, je ne vacillerais pas. Pas question qu'il me prenne de haut.

Toutefois mon cœur ne s'est pas apaisé, à vrai dire il a commencé à bondir, des bonds d'adrénaline balayant petit à petit la faiblesse.

Faisons ça rapidement.

Ce fut expéditif, efficace. En une course effrénée, puis en une attraction soudaine suivit d'un énergique coup de poing dans sa mâchoire, j'avais envoyé valser la vilaine au sol. Ce fut facile, presque trop facile. Je l'ai assommée, en un seul coup.

Alors je restai aux aguets, en m'approchant à petits pas de son corps pour prendre son pouls. Tandis que mes yeux ne quittaient pas la vilaine, mes oreilles étaient tendues sur le moindre bruit environnant, je ne me laisserai pas avoir par des renforts.

Soudainement, des bruits de pas alertèrent mes sens. Je me retourne brusquement, tend ma paume en avant, prête à accueillir l'adversaire avec une répulsion.

Je ferai de ses rêves une réalitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant