17. La robe

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Quelques jours étaient passés depuis la première tâche, et à Poudlard, on ne parlait plus que d'une seule chose : le bal de Noël.

En effet, le professeur McGonagall nous avait annoncé que le jour de Noël, un bal se tiendrait, réunissant tout les élèves de Poudlard à partir de la quatrième année, et nos invités, à savoir les élèves de Durmstrang et Beauxbâtons.

Tout le monde se réjouissait de ce bal, sauf moi.

Bien sûr, j'avais très envie d'y participer, mais cela voudrait dire que je devais rester à Poudlard pour Noël, ce à quoi je me refusait.

En effet, ce Noël serait le premier que je passerait avec mon père depuis plus d'une dizaine d'années, et je ne pouvais me résoudre au fait de ne pas le fêter avec mon oncle et lui.

Ma décision était donc prise : je rentrerai chez moi pour les vacances de Noël. J'avais fait par de ma décision à mes amis, qui essayaient tous de me dissuader de rentrer. Mais ma décision était prise, et rien ne pouvait me faire changer d'avis, enfin c'est ce que je pensais.

Un samedi matin de décembre, nous déjeunions comme tout les matins. Et au moment de la distribution de courrier, Guizmo, le hibou de Remus et moi me déposa un gros colis.

J'étais assez surprise, je ne recevais d'habitude que des lettres. Je l'ouvris donc, me demandant ce qu'il pouvait bien contenir. J'y trouva d'abord une lettre que je m'empressa de lire.

« Ariana.

Avant toute chose, j'espère que tu vas bien.

Ton oncle et moi avons bien reçu ta lettre nous disant que tu comptais rentrer pour les vacances de Noël, et après une sérieuse discussion, nous trouvons ça très dommage.

Le Tournoi des Trois Sorciers est un événement auquel tu as beaucoup de chance d'assister, et donc, le bal est également une chance.

Profite de ce moment pour passer du bon temps et t'amuser avec tes amis.

Ton oncle et moi avons eu l'idée de t'envoyer ceci, qui, je l'espère, te fera changer d'avis. »

Après avoir lu cette ligne, je ne voulais attendre plus longtemps avant de regarder ce que contenais le paquet. Et je fus extrêmement surprise de découvrir qu'à l'intérieur, se trouvait une magnifique robe.

Elle était très longue, d'une sublime couleur rouge bordeaux avec quelques détails dorés. Après l'avoir examinée sous toutes ses coutures, je repris la lecture de la lettre.

« Cette robe appartenait à ta mère. Pendant que nous étions à Poudlard, un bal, d'une ampleur bien inférieure à celui du votre, avait été organisé.

Et ta mère portait cette robe. Nous étions en quatrième année et c'est ce soir là que je suis tombé follement amoureux d'elle.

J'espère qu'elle te fera changer d'avis, et je ne doute pas un seul instant qu'elle t'ira à merveille. Essaye de prendre des photos le soir du bal, pour que tu nous les envoies, ton oncle et moi voulons te voir la porter.

Remus et moi t'embrassons fort. Prends soin de toi et passe le bonjour à Harry et tes amis. »

J'étais très émue par cette lettre, mais surtout par cette robe. Elle était magnifique, et le fait qu'elle est appartenue à ma mère l'a rendait encore plus belle.

Cette attention me mit alors un doute : est-ce que finalement, je ne ferait pas mieux de rester à Poudlard pour les fêtes?

Je ne termina même pas mon petit-déjeuner. Je fila dans ma chambre pour essayer cette robe.
Ginny et Hermione me suivirent de près.

Après l'avoir enfilé, je l'a montra aux filles.

« -Alors? Qu'est-ce que vous en dites? »

Mais elle ne me répondirent pas. Elles se contentaient de le regarder, la bouche grande ouverte.

« -Vous trouvez qu'elle me va mal c'est ça?
-Ariana tu es magnifique! s'écria Hermione
-C'est clair! Elle te va merveilleusement bien! renchérît Ginny.
-McGonagall va l'adorer, dit Hermione.
-Euh... je n'aurai pas penser à McGonagall en premier, mais, merci.
-Mais non! Tu n'as pas remarqué les couleurs? me demanda-t-elle.
-C'est vrai, dit Ginny, elle est rouge et or, les couleurs de Gryffondor! »

Je me fixa alors dans le miroir. La première chose qui me venait à l'esprit n'était pas la couleur de cette robe, mais plutôt ma mère.

Je me demandais à quoi elle pouvait ressembler dans cette robe, quand elle l'avait portée.

La robe était magnifique. Elle avait un bustier magnifique tenu par de très fines bretelles. A la taille, elle devenait plus large. Elle était donc assez volumineuse, et d'une longueur parfaite pour ma taille : elle touchait le sol, sans traîner.

L'essayage de cette robe me fit alors hésiter encore plus.

TOME 2. Ariana Black, fille de SiriusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant