TOME 2. Ariana Black, fille de Sirius

37. 24 Juin

Les mois étaient passés. Nous étions le matin du 24 Juin, autrement dit le matin de la troisième et dernière tâche.

Tout avait été normal depuis que nous avions rendu visite à mon père à Pré-Au-Lard.

Je ne l'avais pas vu depuis. Il avait toujours refusé que j'aille le voir quand je le lui demandais, me disant que c'était bien trop dangereux, nous correspondions par lettres.

Il devait savoir des choses que nous ignorions. En effet, il nous avait fait promettre, à Harry et moi, de ne pas quitter la tour de Gryffondor la nuit.

Les mois qui étaient passés s'étaient passés normalement. George et moi étions plus amoureux que jamais, et nous avions même eu une discussion avec Cédric qui avait tout arrangé, faisant maintenant de nous des amis.

Le jour de la dernière tâche, nous passions nos examens de fin d'année.

Ce matin là, je sortais de mon examen de métamorphose qui c'était plutôt bien passé.

Lorsque je sorti de la salle de classe, George m'attendait. Je lui raconta comment cela c'était passé et nous allions ensuite déjeuner.

Arrivé devant les portes de la grande salle, il s'arrêta comme figé, puis il me prit par le bras et me tira dans le hall.

« -Ça va pas ?! T'es fou ? Qu'est-ce qu'il se passe ? lui demandais-je, surprise.
-Ma mère est là.
-Hein ?!
-J'ai vu ma mère ! A l'instant ! Dans la grande salle, à la table des Gryffondor !
-Mais non ! Tu as sans doute rêver !

Je passa la tête dans l'encadrure de la porte et vit madame Weasley ainsi que Bill, assis aux côtés de Ron, Hermione et Harry.

-Tu n'as pas rêver ! Elle est bien là, tu viens, on va lui dire bonjour ?
-Mais elle ne sait pas pour nous ! me rappela-t-il. Alors, si tu ne te sens toujours pas prête à ce que je lui parle de toi, il faut que l'on arrive séparément.

Je réfléchi un instant, puis pris une décision.

-On peut lui dire. Ca fait 6 mois que nous sommes ensemble, alors je pense que c'est bon. Et dans tout les cas, elle l'apprendra forcément, alors vaut mieux que ce soit nous qui lui annoncions. »

George approuva et on se rendit dans la grande salle.

Le chemin jusqu'à nos places habituelles, où se trouvaient nos amis me parût interminable.

Lorsqu'on arriva à leur niveau, madame Weasley nous accueilli avec un grand sourire.

« -Oh George, bonjour mon grand ! dit-elle avec un grand sourire. Ariana ! Contente de te revoir.
-Bonjour madame, dis-je timidement.
-Qu'est-ce que vous faites là ? demanda Ginny qui venait d'arriver.
-Ginny chérie ! dit madame Weasley en lui tendant les bras, et bien aujourd'hui Dumbledore a invité les familles des Champions du Tournoi à venir les voir, et comme nous nous doutions que la famille Moldue de Harry ne viendrait pas, nous sommes venus à leur place pour l'encourager !
-Encore merci, dit Harry, gêné.
-C'est cool ! dit Fred qui était arrivé presque en même temps que nous. »

Le repas commença. Bill et Molly nous racontaient des anecdotes de lorsqu'ils étaient élèves à Poudlard.

C'est à ce moment là que George choisi de leur annoncer que nous étions ensemble.

« -Maman, Bill, comme vous êtes là, je voudrais en profiter pour vous annoncer quelque chose, commença-t-il.
-Tu as enfin décidé de travailler en cours ? plaisanta sa mère.

George fit une mine boudeuse, avant de reprendre.

-Bon, voilà, Ariana et moi sommes ensemble.
-C'est sensé être une surprise ? demanda Bill tout en mangeant son poulet.
-Comment ça ? demanda George.
-J'ai vu certaines choses à la coupe du monde, répondit il. Je te connais frangin.

Je devina qu'il faisait référence au baiser que nous avions échangé lors de l'attaque des Mangemorts.

Madame Weasley n'eu aucune réaction. Avant d'enfin dire quelque chose.

-Et bien c'est pas trop tôt ! nous dit-elle. Vous deux, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure ! Elle me regarda, puis me dit à voix basse, bienvenue dans la famille ! »

Nous terminions le repas tranquillement.

Harry ne mangeait pas beaucoup, je le sentais vraiment stressé par rapport à l'épreuve de ce soir. Mais je croyais en lui.

Nous avions réviser tout les sorts qui pouvaient lui être utiles dans le labyrinthe, et il les maîtrisaient tous à la perfection.

Pour la première fois de ce Tournois, j'étais sereine quand à l'approche d'une tâche.