5. Jalousie

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Cédric m'aperçu à son tour, et me sourit.

Je fis alors comme si de rien n'était.

Cédric et moi étions sortis ensemble pendant environ 5 mois, et notre relation s'était terminée en bons termes.

J'étais en 2ème année et je m'étais rendu compte que j'étais trop jeune pour avoir un copain.

A 5h07, nous avons été tous transportés par le Portoloin au lieu de la coupe du monde.

Nous arrivions dans un camping rempli de sorciers et de sorcières, tous tentant de ressembler le plus possible à des moldus.

Nous disposions de 2 tentes.

L'une pour Arthur, Bill, Charlie, Percy, George, Fred, Ron et Harry, et l'autre pour Hermione, Ginny et moi.

Les filles et moi nous installons alors dans notre tente, puis dormions un petit peu.

On se réveilla vers midi.

Lorsque l'on sorti de la tente, on s'aperçût que Percy, Charlie et Bill étaient arrivés.

Le repas était près, nous passions alors tous à table.

Après avoir manger, les jumeaux, Ron, Harry, les filles et moi décidèrent d'aller explorer le camping, et d'aller faire des emplettes sur les stands de souvenirs.

Nous marchions depuis déjà un petit moment.

La bonne humeur régnait sur notre groupe.

On marchait le long des allées du camping jusqu'à ce que quelqu'un m'attrapa par le bras : c'était Cédric, qui commença la discussion,

« -Ariana ! Excuse moi de t'interpeller comme ça, mais on n'a pas eu le temps de discuter toute à l'heure, comment tu vas?
-Oh euh, salut Cédric. Ça va et toi ?
-Ça va. Tu es donc venue avec la famille Weasley pour assister à la coupe du monde ?

Cette question me parut stupide car évidente, mais je lui répondis normalement, ne voulant pas le froisser.

-Oui oui, nous sommes tous bons amis. »

On discuta un petit peu, racontant ce qui avait changé dans nos vies depuis que nous n'étions plus ensemble.

Bien sûr, je ne lui raconta pas les détails de ces derniers mois, dont les retrouvailles avec mon père, car il était toujours considéré comme un fugitif.

Après avoir discuté un petit peu, George m'appela, en me disant qu'il fallait que l'on retourne à notre campement.

Je dis alors au revoir à Cédric, puis parti rejoindre George, qui avait l'air assez remonté.

« -Qu'est-ce qu'il se passe ? lui demandais-je alors, ne comprenant pas pourquoi il était d'une humeur si massacrante.
-Rien du tout, m'a répondit-il, sèchement.
-Attend George, me dit pas que tu es jaloux de Cédric ?
-Jaloux? Mais pourquoi je serai jaloux ? Y a rien entre nous, rien ! Tu peux voir tout les garçons que tu veux je n'en ai rien à faire ! »

Au moment où il prononça ces mots, la sensation fut parfaitement semblable à celle d'un pieu que l'on enfonce en plein cœur.
Tout l'été, je m'étais imaginé que George ressentait les mêmes sentiments que moi.

Je ne lui répondis pas, et parti en direction de mes amis, l'air de rien.

Après avoir passé la fin de l'après-midi à ignorer George, c'était l'heure d'aller au match.

J'oublia alors quelques instants ce qui c'était passé quelques heures auparavant.

Nous partions nous installer dans le stade.

Le match passa, et bien que je n'étais pas une fan invétérée du Quidditch, l'ambiance me fit totalement me prendre au jeu.

Le match se termina lorsque Victor Krum, l'attrapeur bulgare attrapa le vif d'or.

Malheureusement pour les Bulgares, l'écart entre les Irlandais et eux était trop important. C'était donc l'Irlande qui remportait cette 422eme coupe du monde.

Nous regagnons le campement en pleine euphorie, l'ambiance dans le camping était folle.

Nous nous amusions un petit moment, continuant de fêter la victoire des Irlandais.

Je m'amusai tellement que j'en oublie presque ma dispute avec George.

Les filles et moi allions nous coucher de bonne humeur ce soir là.

Nous dormions depuis quelques instants lorsqu'une voix dans la tente nous réveilla.
C'était Charlie,

« -Les filles ! Réveillez-vous, dépêchez-vous, il faut sortir d'ici !
-Qu'est-ce qu'il se passe ? demanda Ginny, à moitié endormie.

Charlie répondit alors, affolé,

-Le camping est attaqué. Les filles s'il vous plaît, sortez au plus vite ! »

On comprit alors dans sa voix qu'il était inquiet, ce qui signifiait que ce qu'il se passait dehors était réellement grave.

Je pris le premier sweat qui me vint sur la main puis sorti avec les filles.

Dehors régnait le chaos.

Tout le monde courait, fuyait.

On pouvait voir un incendie tout consumersur son passage un peu plus loin dans le camping.

Arthur arriva avec les garçons, et nous dit,

« -Allez vous réfugier dans les bois, on viendra vous chercher quand tout sera en ordre! Dépêchez-vous ! George, Fred, vous êtes responsables de Ginny. Bill, Charlie, Percy et moi on part voir ce qu'il se passe. »

Après ces mots, Arthur et les autres partirent dans la direction opposée de celles que la foule prenait.

Quelqu'un m'attrapa par le bras : c'était George.

Il me regarda droit dans les yeux, m'embrassa, et me dit « je t'aime, fait attention à toi » avant que la foule ne m'emporte loin de lui et des autres.

TOME 2. Ariana Black, fille de SiriusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant