Le lendemain de l'altercation avec Draco, j'avais décidé d'aller en cours, mais j'avais vécu un véritable cauchemar.
Toutes les personnes s'éloignaient lorsque je m'approchais d'elles, et j'étais dévisagée par tout le monde.
J'avais alors décidée d'aller à l'infirmerie, prétextant des maux de ventre. Madame Pomfresh m'avait gardée toute la nuit.
Le lendemain, je prétexta à nouveau avoir mal au ventre.
Mais ce n'était pas au ventre que j'avais mal. J'avais mal dans tout mon corps.
Je n'étais pas quelqu'un de méchant, j'étais même quelqu'un de plutôt joyeuse habituellement.
Mais là, c'étais bien au dessus de mes forces. Les gens me traitaient comme une pestiférée, comme quelqu'un de mauvais.
Jamais en 5 ans je n'avais été aussi mal à Poudlard.
Toute la journée, madame Pomfresh, qui se rendait bien compte que ce n'était en vérité pas mon ventre qui me faisait souffrir, essaya de savoir tant bien que mal ce qu'il se passait en réalité, mais je ne lui répondait pas.
Je n'avais pas envie de montrer aux autres ma faiblesse.
Les journées passaient, les visites de mes amis aussi. Hermione passait à la fin et au début de chaque journée, Harry et Ron aussi. Neville et Ginny passaient de temps en temps.
Et George, lui, voulait rester chaque instant avec moi, quitte à sécher certains cours. Une nuit, il emprunta même la cape d'invisibilité d'Harry pour dormir avec moi.
Nous étions serrés dans le tout petit lit de l'infirmerie, mais avoir passer une nuit dans ses bras me fit énormément de bien.
J'étais à l'infirmerie depuis une semaine. Je ne mangeait plus, je passai mes journée à dormir et à broyer du noir. Ce jour là, je reçu une visite assez particulière : le professeur McGonagall.
Elle vint pendant l'après-midi. Elle s'assit au bout de mon lit.
« -Mademoiselle Black, commença-t-elle, comment allez vous ?
-J'ai connu des jours meilleurs, dis-je en la regardant à peine.
-Madame Pomfresh m'a tenu informée de votre état, et je tenais à vous dire qu'il nous inquiète particulièrement.Elle attendit une réaction de ma part, mais voyant que je ne bougeais pas, elle continua.
-Un élève est venu nous informer de ce que vous aviez à supporter en ce moment, et...
-Quel élève ? lui dis-je en l'a coupant.
-Monsieur George Weasley.Je tombais de 6 étages. Comment avait-il oser me trahir comme ça ? Je lui confiais des choses, et il était aller tout raconter au professeur McGonagall. Je me sentais encore plus blessée. Le professeur continua.
-Comme je vous le disait, madame Pomfresh, le professeur Dumbledore et moi même somme extrêmement inquiets, c'est pour cela que nous avons pris la liberté d'informer de votre état votre tuteur légal.
C'était la goutte d'eau qui fit débordé le vase.
Le révélation de Malefoy, être la risée de toute l'école, la trahison de George et maintenant ça ? Je connaissais parfaitement mon oncle, et je savais pertinemment qu'il allait se faire un sang d'encre. La situation m'échappait complètement et je ne pouvais rien faire pour y remédier.
-Après plusieurs échanges, nous avons convenu qu'il était sans doute préférable pour vous de rentrer quelque jours chez votre oncle, pour vous reposer et prendre du recul sur la situation loin de Poudlard. Si vous êtes d'accord avec cela, bien entendu. »
Cette idée me paraissait merveilleuse. C'était tout ce dont j'avais besoin : partir loin de Poudlard, de voir mon oncle, et sans doute mon père.
Après quelques échanges express d'hiboux, il fut convenu que je partais le lendemain matin, par Portoloin, et pour 15 jours.
Je demanda donc l'autorisation à madame Pomfresh de quitter l'infirmerie pour aller faire mes bagages.
Elle me laissait sortir à une condition : que je mange quelque chose. Je mangea donc un petit peu de purée de citrouille et je pu sortir.
Je rejoignis donc mon dortoir, et commença à faire mes affaires. Quelques heures plus tard, la sonnerie de la fin des cours retentis, et quelques instants après, Hermione débarqua dans ma chambre.
« -Je suis aller à l'infirmerie et madame Pomfresh m'a dit que tu étais sortie ! C'est génial, tu te sens mieux ?
-Pas vraiment non, elle m'a laisser sortir car je m'en vais.Elle me regarda avec deux grands yeux ronds.
-Ne me dis pas que tu as été virée parce que tu as loupé une semaine de cours ! »
Sa réaction me fit esquisser un petit sourire. Je lui expliqua donc que je partais pour quelques jours.
Elle m'aidait à faire mes affaires lorsque quelqu'un frappa à la porte de ma chambre.
Hermione alla ouvrir, et George entra en trombes.
« -Ariana ! Par la barbe de Merlin je t'ai cherché partout ! Madame Pomfresh m'a dit que tu étais sortie et tu étais introuvable !
Il me fonça dessus pour me prendre dans ses bras, mais je l'esquiva.
-Tu aurais peut-être dû penser que j'étais tout simplement dans ma chambre. Comme tu aurais dû penser que ce n'était pas une bonne idée de raconter tout ce que je te confiais à McGonagall.
Il devint alors tout rouge, comme un enfant que l'on avait pris en train de faire une bêtise.
-Ariana, ce n'est pas ce que tu crois. Je suis aller parler à McGonagall pour ton bien.
-Si tu te souciais vraiment de mon bien, tu ne serais pas aller la voir ! Mes problèmes ne regardent que moi !Il commença à parler, puis regarda autour de lui, et vit que j'étais en train de faire mes valises.
-Pourquoi tu fais tes valises ? Tu t'en vas ? Mais où est-ce que tu vas ?
-Ça ne te regarde pas ! C'est de ta faute si je pars, alors maintenant, sors de ma chambre s'il te paît !"George resta quelques instants, en me regardant droits dans les yeux. Puis, il tourna les talons et quitta la pièce, l'air triste.
Je passa la soirée à finir mes valises avec Hermione.
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TOME 2. Ariana Black, fille de Sirius
Fanfiction⚯ ͛ •Suite du Tome 1 disponible dans mes œuvres• Ariana est la fille du célèbre prisonnier d'Azkaban Sirius Black, et de Flora Lupin. Elle est née une nuit de Février 1979, et a perdu sa mère quelques mois plus tard. Elle a grandit entourée de sa f...