34. Retrouvailles

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Nous étions arrivés à Poudlard une demi heure avant l'heure du dîner.

Je me hâta de me rendre dans la salle commune de Gryffondor, espérant y retrouver mes amis.

Lorsque j'ouvrit la porte, la salle était étrangement vide. Je regarda le grand canapé et les fauteuils placés devant la cheminé, et pour mon plus grand plaisir, j'y vit Harry, Hermione, Ron, Ginny, Neville, ainsi que Fred, et surtout George.

Personne ne m'avait encore vu. Face à moi se tenait Hermione, et George me tournait le dos.

J'avais peur de sa réaction. J'espérais de toute mon âme qu'il réagirait bien en me voyant.

C'était le moment. Je pris une profonde inspiration, et je m'avança tout en me raclant la gorge.

Hermione leva la tête vers moi, et elle m'accueillie avec un énorme sourire.

"-Ariana ! me dit-elle en me fonçant dans les bras, comme tu nous as manquer !

Harry me fonça également dessus.

-Ça fait du bien de te retrouver.
-Comment vas-tu ? me demanda Ginny.
-Ça va bien maintenant que je suis là.

J'entendis quelqu'un se racler la gorge,

-Content de te revoir Ariana, me dit Fred, l'air gêné, bon on va manger, on vous attend dans la grande salle.

Et tous partirent. Tous sauf George.

Il y eu quelques instants de silence, avant qu'il ne me fonce dans les bras.

-Comme tu m'as manquer, me souffla-t-il.
-George... Tu sais, je suis désolée. Désolée d'avoir réagit comme ça. J'ai réalisé que c'était pour mon bien que tu étais aller parler à McGonagall. Je m'excuse et...
-Ce n'est rien, me coupa George. Tu n'étais pas bien, et je comprend totalement ta réaction. Le plus important c'est que tu ailles mieux, et que tu te sois reposé.

On se mit sur le canapé, moi blottit dans ses bras.

-Les gens parlent encore de cette histoire ? lui demandais je timidement.
-Non, plus depuis un certain moment. Je ne vais pas te mentir, après ton départ, beaucoup en parlaient. Mais à chaque fois que l'un de nous entendait quelque chose, on n'hésitait pas à répliquer. Tu aurais vu Hermione, elle s'est disputée avec Draco, je ne l'avais jamais vu aussi énervée.

Je me mis à rire.

-Et comment tu vas toi ?
-Je t'avoue que je m'en suis beaucoup voulu. Les autres ont attendus quelques jours avant de me dire pourquoi tu étais partie. Je croyais que tu étais partie à cause de moi. Donc ce n'était pas beaucoup la forme. Et si tu savais comme tu m'as manquée, me dit-il en m'embrassant sur la joue.
-Tu m'as énormément manqué également. D'ailleurs, j'ai une nouvelle.
-Tu es enceinte ? me dit-il avec un sourire malicieux.
-T'es bête, lui dis-je en riant. Non, bien sûr que non. Mais... Il se pourrait que j'ai dis à mon père et à mon oncle que nous étions ensemble.

Il se figea.

-Mince alors.
-Quoi ? Je croyais que tu voulais que tout le monde soit au courant ?
-Oui, oui bien sûr... C'est juste que... Ils n'ont pas mal réagit ?
-Non, ils ont très bien réagit mais... Ne me dis pas que tu as peur d'eux ? lui dis-je en riant.
-Roh ça va te moque pas ! me dit-il en riant également. Mais comprend moi, quand on ne les connait pas comme toi tu les connais ils sont quand même impressionnants !

Sa réaction me fit rire.

-Toi alors ! Et bien non, ils n'ont pas mal réagit. Si tu veux tout savoir, ils s'en doutaient, et ils te remercient d'ailleurs d'être aller voir McGonagall. »

On passa un long moment, allongés et enlacés devant le feu, à rire et discuter.

Ce moment me faisait beaucoup de bien. Je me rendais compte que tout ce que je m'étais imaginée était faux.

George m'avait pardonné mon comportement, et il était devenu encore plus protecteur.

On se regarda les yeux dans les yeux pendant quelques instants. Je réalisa à quel point je l'aimais, à quel point j'étais folle de lui.

Puis, on s'embrassa. Il m'embrassait avec une telle tendresse. Mon cœur manqua d'exploser dans ma poitrine.

Il décela nos lèvres, puis il me chuchota dans l'oreille.

« -Viens dans ma chambre.

Il partageait sa chambre avec seulement son frère, les professeurs préférant les laisser seuls, connaissant leurs esprits farceurs.

-Allons y. »

On se rendit donc dans sa chambre, tout en continuant de nous embrasser.

Arrivés sur son lit, on se déshabilla, et l'inévitable arriva.

Après avoir partagé un moment charnel et intense, on resta quelques instants blottis l'un contre l'autre, sous la couette.

Nous discutions tranquillement, jusqu'à ce qu'on entende la poignée bouger.

Instinctivement, je me cacha sous la couette. J'entendis une porte s'ouvrir, et j'entendis une voix.

« -Oh t'es là Georgi ! Qu'est-ce que tu fais, pourquoi tu n'étais pas au dîner ?
-Salut Fred, j'étais fatigué, donc comme tu le vois, je suis venu m'allonger un peu.
-D'accord. Avec Lee on va aller embêter Rusard, tu viens avec nous ?
-Oui, je me repose encore un peu et j'arrive.
-Pas de soucis, dit-il pendant que j'entendais ses pas s'éloigner. A toute à l'heure, et salut Ariana !

La porte se ferma et je sorti de sous la couette.

-Je croyais que tu avais fermer la porte ! dis-je en riant à Goerge.
-Je le croyais aussi !
-Comment il a su que j'étais là ?
-Je suis à moitié nu, dans mon lit, avec quelqu'un sous la couette, c'est évident ! »

On resta quelques instants à rire, avant de s'endormir l'un dans les bras de l'autre.

TOME 2. Ariana Black, fille de SiriusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant