TOME 2. Ariana Black, fille de Sirius

13. Dans la cheminée

15 jours étaient passés depuis la lettre reçue par mon père, la journée passa assez vite.

Le soir, au repas, Harry m'expliqua qu'on ne pourrait pas attendre l'heure du rendez-vous ensemble.

En effet, Hagrid lui avait donné rendez-vous à minuit chez lui.

On mit donc au point un plan : je l'attendrais dans la salle commune de Gryffondor, en attendant qu'il arrive et je m'assurerais que personne ne reste jusqu'aussi tard dans la salle.

Après manger, je parti donc dans la salle commune, ou personne ne resta très longtemps.

À ma grande surprise, personne ne resta jusqu'à plus de 22h30. Je resta donc seule avec Hermione. Nous commençions donc à discuter, du Tournois, de Ron et Harry, de George.

On passait un moment très agréable, mais à partir de 23h, je remarqua qu'elle baillait énormément. Je lui dis alors,

« -Va te coucher Hermione, vu comme tu bailles tu dois être épuisée.
-Non, je vais attendre que Harry revienne et j'irai me coucher à ce moment là.
-Ça ne me dérange pas d'attendre toute seule je t'assure. Monte, on te racontera tout demain. »

Je n'eus pas à insister bien longtemps. Elle prit donc le chemin des dortoirs. Je restais alors toute seule. Je pris un livre, m'installa sur le canapé en face de la cheminée, et commença à lire.

Quelques minutes plus tard, je sentais quelqu'un me toucher l'épaule.

Quand je me retourna, je ne vis absolument personne, mais j'entendis quelqu'un dire quelque chose, « c'est Harry. »

J'étais tellement absorbée par mon livre que j'avais totalement oublié que je devais aider Harry à sortir. Il était caché sous sa cape d'invisibilité, et je devais juste l'aider à passer le portrait de la grosse dame. Je le fis donc, et il partit chez Hagrid.

J'alla donc me remettre sur le canapé, en attendant qu'il revienne.

Quelques minutes plus tard, j'entendis le portrait s'ouvrir à nouveau. Je voulais me retourner pour regarder ce qu'il se passait, mais j'entendis des rires.

Des rires féminins.

Je m'enfonça alors dans le canapé. J'entendis aussi des rires masculins, et des bruits de baisers.

J'étais quelqu'un de très curieux, je décida donc de regarder discrètement qui étaient ces deux personnes qui avaient l'air de très bien s'amuser. Je regretta instantanément.

Angelina Jonhson se tenait là, devant moi, en train d'embrasser un grand, roux. Je le reconnu ensuite qui il était grâce à son pull.

C'était le pull que Geroge m'avait prêter au cours de l'été.

C'était donc Geroge, qui embrassait une fille sous mes yeux. J'arrêta immédiatement de les regarder, et me remit au fond du canapé, les larmes aux yeux.

Quelques minutes passèrent, puis je les entendis tout les deux rejoindre leurs dortoirs respectifs.

Je releva la tête, et vis que j'étais seule. Je craqua alors totalement.

Je ne comprenais pas pourquoi il avait fait ça. On s'était retrouvé, on commençait à avancer petit à petit, et lui il allait embrassé la première fille trouvée.

Je n'eus pas le temps de me lamenter sur mon sort.

Le portrait de la grosse dame s'ouvrît à nouveau, et quelques instants après je vis Harry retirer sa cape d'invisibilité. Il avait l'air paniqué. Il ne prit même pas le temps de s'assoir avant de me dire,

« -Des dragons !!
-Quoi? lui répondis-je entre deux sanglots,
-La première épreuve c'est des dragons! C'est pour ça que Hagrid m'a fait venir chez lui cette nuit! Il m'a conduit jusque dans la forêt interdite, et il y a 4 dragons là-bas, un pour chacun de nous. Mais, tu pleures ? »

Je n'eus pas le temps de lui répondre qu'une déflagration retentit dans la cheminée.

Harry et moi nous regardions, puis vis le visage de mon père parmi les braises. Nous nous rapprochions donc d'un même mouvement,

« -Sirius ! s'exprima Harry,
-Papa ! comment vas-tu?
-Moi, ça n'a pas d'importance, vous, comment allez-vous ? Harry ? »

Harry hésita un instant, puis il lui raconta tout de A à Z. Il se livra vraiment comme il ne l'avait pas fait depuis un petit moment, même avec moi. Il lui parla des dragons, et mon père arriva aussitôt à le rassurer.

Pendant qu'ils parlaient tout les deux, j'observais le visage de mon père parmi les braises. J'aurais tellement voulu être avec lui à ce moment là, avec lui et Remus. J'aurais réellement eu besoin d'eux après ce que je venais de voir ce soir.

En attendant, Sirius nous conseilla de nous méfier de Karkaroff, et il nous expliqua qu'il était un ancien Mangemort. Son regard se dirigea alors vers moi,

« -Ariana, tu as pleuré ? Tu as les yeux tout rouges ?
-Non, ne t'inquiète pas
-Mais, commença Harry, avant que je ne le coupe en lui filant un coup de coude dans les côtes.
-Tout va bien, je m'inquiète pour Harry c'est tout,
-D'accord. Tu devrais recevoir un collis dans quelque temps de ma part et de celle de Remus.
-D'accord, merci papa.
-Je suis désolé de vous couper, dit Harry, mais Sirius, aurais-tu des conseils pour les dragons?
-Ah oui les dragons, il y a un moyen de les neutraliser, Harry. N'essaye pas de les stupéfixer, les dragons sont très forts et possèdent trop de pouvoirs magiques pour être assommés par un seul sortilège de Stupéfixion. Il faut une demi-douzaine de sorciers lançant ce sortilège en même temps pour obtenir un résultat...
-Je sais, je viens de le voir, le coupa Harry,
-Mais tu peux quand même t'en sortir tout seul, dit-il, tu n'as besoin que d'une seule formule. Il suffit de...

Je les coupa en levant la main pour les interrompre. Je regarda Harry, qui me fit comprendre en un regard qu'il avait également entendu. Des pas descendaient l'escalier derrière nous.

-Allez-vous en ! murmura mon père. Vite ! Quelqu'un vient ! »

Harry et moi nous levions, essayant de cacher au mieux le visage de mon père dans le feu.

On attendit de voir qui allait descendre, puis je fus soulagée de voir que c'était Ron. 

« -Vous parliez avec qui? demanda-t-il
-Ça te regarde? Qu'est-ce que tu fais là à cette heure ci? grogna Harry
-Je me demandais où... Ca ne fait rien, répondit Ron
-Tu voulais simplement venir fouiner? répliqua Harry.
-Harry stop! dis-je.

Ron tourna les talons et monta. Je lui dis alors,

-Je suis désolée Ron. »

Mais il ne se retourna pas et disparu en haut des escaliers.

« -Pourquoi tu as dis à ton père que ça allait bien? Quand je suis revenu tu pleurais! me demanda Harry.
-Si je lui disais que je pleurais il se serait inquiéter, et il doit suffisamment s'inquiéter pour toi, pas besoin d'en rajouter. »

Harry n'approuva pas ça. Il me demanda ensuite ce qu'il c'était passé, et je lui expliqua tout. Il me consola une bonne partie de la nuit pour on partit se coucher.