Pénalty - Noa X Kylian [EN PAUSE]

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Deux semaines plus tard.

Deux semaines. Deux semaines que j'avais pris la décision de quitter Kylian. Deux semaines que je vivais dans le regret chaque jour qui passait. Deux semaines que nous ne nous adressions plus la parole. Du moins, pour ma part. 

Kylian avait tenté maintes et maintes fois de m'envoyer des messages, de m'appeler, mais je n'avais jamais répondu. Malgré le vide que je ressentais de ne plus être en sa présence, je sentais que j'en avais besoin. Qu'il me fallait être loin de lui un moment afin de pouvoir mieux gérer la situation.

J'avais donc continué les cours de mon côté, tout en suivant de loin l'actualité de Kylian : ses scores, ses buts ainsi que ses statistiques. Il était obnubilé par tout ça pendant que l'on était ensemble, toujours à vouloir être le meilleur, et j'avais pris goût à grimacer quand il ratait une occasion et à sourire quand il célébrait ses buts marqués.

- Noa ?

Je tournais la tête ver Amélia qui buvait son thé.

- Tu ne bois pas ?

- Si, si. Excuse moi.

Amé me souriait et je buvais une gorgée de ma boisson chaude.

- Tu penses à lui, hein ?

- Non.

Je secouais la tête tout en regardant le couple de personnes âgées qui entrait dans le café. Baptiste s'avança plus tard vers nous.

- Mesdemoiselles, est-ce que je vous sers autre chose ?

- Non merci., remerciais-je le serveur.

Amélia ne daigna pas lui adresser un regard et Baptiste le remarqua.

- Amélia., commença-t-il., Est-ce qu'on peut se parler ?

Ma meilleure amie me regarda et je lui fis signe de suivre le serveur. Elle soupira avant de se lever. Au même moment, mon téléphone sonna dans mon sac : Maman.

CONVERSATION TÉLÉPHONIQUE

- Allô ?

- Bonjour ma chérie !

- Comment tu vas maman ?

- Très bien, très bien. Et toi alors ?

- Ça peut aller.

- Quand finis-tu les cours ?

- La semaine prochaine.

Nous étions début avril.

- Et qu'est-ce que tu vas faire ?

- J'ai deux semaines pour réviser mes partiels avant qu'ils ne commencent. Alors je pense rester chez moi, enfermée tel Harry Potter dans son placard à balais, la tête dans les classeurs.

- Et si tu venais à la maison ? L'air de la Bretagne te ferait le plus grand bien.

Je réfléchissais. C'est vrai que mon pays natal me manquait. Ma réponse ne tardait pas.

- Pourquoi pas. Ce serait cool.

- Tu viens quand tu veux. On t'attend avec impatience avec ton père.

- C'est gentil maman.

Je voyais Amélia revenir.

- Je te laisse maman, je t'aime.

- Moi aussi je t'aime ma fille. A plus.

Je souriais en raccrochant alors que ma meilleure amie s'asseyait à notre table.