Une semaine plus tard.
Ça y est, je foulais enfin le sol français.
Après mon mois loin de la civilisation française, je revenais à elle, remplie de savoir et d'images fantastiques.
Kylian m'avait envoyé un message alors que j'allais embarquer dans l'avion du retour : il partait pour cinq jours avec le club au Japon afin d'y passer leur séjour de préparation avant la nouvelle saison qui arrivait un peu plus tôt que d'habitude, pour cause de coupe du monde vers la fin de l'année.
Après avoir récupéré ma valise, je fus notifiée par le chauffeur de Kylian qu'il m'attendait devant l'aéroport. Je prenais alors le chemin vers la sortie.
- Noa ?
Je tournais la tête vers la voix qui m'interpellait et fus soudainement aveuglée par un flash. Quand je rouvrais les yeux, je fis face à un téléphone pointé sur moi, quelques autres le rejoignaient petit à petit.
- Noa, on peut avoir une photo s'il te plaît ?
Je continuais de marcher, prise de court par les nombreuses personnes qui s'attroupaient autour de moi.
- Noa, tu pourras dire à Kylian qu'on l'aime ?
- Il va tout déchirer à la coupe du monde !
- Noa, une photo s'il te plaît !
Je ne comprenais pas pourquoi autant de personnes voulaient une photo. Je n'étais que moi : une simple étudiante qui était tout bonnement tombée amoureuse d'un homme.
- Laissez moi passer s'il vous plaît., essayais-je de dire en souriant.
- Noa, t'es très belle, n'écoute pas les gens !
- Tu peux dire à Kylian qu'il m'achète une Ferrari ?
Je souriais. Si les gens savaient que Kylian ne possédait aucune voiture de luxe, pour l'instant.
- Noa, je suis là.
La voix du chauffeur que je connaissais bien me fit me sentir directement en sécurité et je fus soulagée au moment où sa main me prit le bras.
- Dégagez s'il vous plaît.
Le chauffeur écarta les gens autour de nous et nous passâmes les portes coulissantes de l'aéroport. Le chauffeur m'ouvrit directement la porte arrière du van et j'y entrais en précipitation avant qu'il ne referme la porte. Les gens, par miracle, étaient beaucoup moins collants que les paparazzis et s'étaient arrêtés devant l'aéroport, laissant le van démarrer sans difficultés.
- Merci beaucoup...
Je me stoppais en regardant longuement le chauffeur dans le rétro intérieur. Je fronçais les sourcils en me redressant sur le siège.
- Je viens juste de me rendre compte que je ne connaissais pas votre prénom.
Le chauffeur riait.
- Je m'appelle Léon.
Je souriais.
- Merci beaucoup Léon.
Il inclina la tête et je me remettais à ma place avant de regarder par la fenêtre.
-
- Noa !
Je souriais en entrant dans le hall de l'hôtel particulier et filais me réfugier dans l'ouverture des bras d'Achille.
- Comment ça va ? Comment s'est passé votre stage ?
Je me retirais en souriant.
- C'était super ! C'était tellement beau, et puis c'était un réel plaisir de travailler dans cet endroit.
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Pénalty - Noa X Kylian [EN PAUSE]
Hayran Kurgu. quand l'équipe rivale fait faute dans votre surface de réparation, vous réclamez toujours un pénalty. et c'est ce qu'on a fait quand nos adversaires ont fait faute, on a recouru au pénalty. on s'est concertés, préparés, entendus. et puis on a tiré...