STYX | T1

Chapitre 08 - Réflexion et Observation

POINT DE VUE DE STYX :

Une semaine entière venait de s'écouler depuis que je mettais prise une balle dans la clavicule, une semaine que Vassili m'avait soignée, ou du moins, avait retirer cette balle de mon corps.

Durant cette longue semaine, je n'avais pas voulu prendre de risques et je n'étais pas sortie une seule fois de chez moi.

Dis plutôt que tu as les chocottes et que tu fais la morte depuis 7 jours.

Vassili m'avait appeler deux fois dans la semaine et je n'avais, bien entendu, pas répondu. Il m'avait peut-être retirer cette balle, mais je n'en restais pas pour le moins naïve. Je savais que Vassili restait tout de même quelqu'un de dangereux.

Je n'oublie pas non plus qu'il m'a annoncer que Skolov était devant chez moi comme si c'était la chose la plus anodine du monde. Il aurait largement pu éviter que je me prenne une balle mais il ne l'a pas fait.

Durant cette longue semaine, je n'avais fais que deux choses.

Réfléchir et observer.

Il me fallait un plan. Plan j'avais trouvé.

Et oui, je suis maligne.

J'avais observé Skolov qui était resté devant chez moi sur sa moto de merde et ce que j'avais conclu était assez simple : il faisait une ronde.

Skolov avait des horaires bien précis.

Il était présent devant chez moi de quatre heures du matin jusqu'à midi. Puis il partait et revenait de dix-huit heures jusqu'à une heure du matin.

Je ne savais absolument pas à quoi correspondait ces horaires.

Mais une chose était sûre : j'allais le suivre.

Il était onze heure trente, le mafieux allait partir dans une demi-heure.

Ce qui m'étonnait, était que l'homme ne retirait jamais son casque.

Une chose dont j'étais absolument certaine, était que personne ne prenait le relais pour me surveiller durant l'absence du mafieux.

J'avais deux options.

Soit tuer Skolov quand si j'en avais l'occasion, soit le suivre jusqu'au bout et avoir, potentiellement, de gros problèmes avec les siens.

J'optais pour la première solution, mais bon, je verrai bien ce qui est préférable.

Je me tressais les cheveux pour ne pas être dérangé par le vent.

J'avais un flingue dans la boîte à gants, et deux dagues planquées sous un siège. Ma voiture était plus rapide que sa moto, donc j'étais avantagée.

Enfin normalement.

Je planquais une dague dans ma jarretière, juste sous ma jupe.

Juste au cas où.

Mieux vaut prévenir que guérir.

Cette dague pourrait peut-être me sauver la vie.

Je vis Skolov démarrer sa moto et je jetais un coup d'œil furtif à l'horloge : 11h59. Je regardais le mafieux commencer à rouler.

Quelques secondes plus tard, je sortis rapidement de chez moi, et je commençais ma filature. Je roulais lentement, parce qu'une Porsche, ça se fait rapidement repéré.

Il faudrait que je songe à acheter une moto.

Bon, une moto beaucoup plus classe que celle de Skolov hein.