STYX | T1

Chapitre 10 - Cercle Vicieux

POINT DE VUE DE STYX :

Il allait être onze heures du matin quand j'entendais une personne tambouriner à la porte de mon appartement.

Si jamais c'est un démarcheur, je lui fais bouffer sa marchandise.

- C'est bon putain j'arrive, marmonnais-je.

Lorsque j'ouvrais la porte, je vis Vassili qui avait, visiblement, l'air en colère.

Il m'a peut-être ramené le petit déjeuner ?

Il rentra chez moi rapidement avant de fermer la porte et je remarquais qu'il n'avait rien dans les mains.

- C'est toi qui l'a payé la porte peut-être ? sifflais-je.

Il me regarda avec hargne et s'énerva :

- Qu'est-ce que tu foutais en boîte hier soir Styx putain ?

Il ne m'a pas ramené le p'tit déj' du coup ?

Je tapais dans mes mains et me frottais les yeux.

Je viens à peine de me réveiller et lui, il gueule déjà.

- Mais qu'est-ce que ça peut te foutre ? soupirais-je.

Il s'avança vers le bar et vit un bout de papier dessus. Il fronça les sourcils face au numéro de téléphone de Noah Wilson.

- Pourquoi tu as le numéro de Noah ?

- Occupe-toi de tes affaires et de ta bipolarité, raillais-je.

Il fonça sur moi et me plaqua violemment au mur avec rage.

- Je n'aime pas me répéter Styx, qu'est-ce que tu foutais en boîte hier soir ? répéta-t-il, de plus en plus énervé.

Je le poussais violemment pour qu'il me lâche enfin. Il recula très légèrement en me lâchant.

Quelque chose me dit qu'il a reculer de lui-même et que ce n'est pas ma force surhumaine qui l'a fait reculer.

- Je n'aime pas me répéter non plus, qu'est-ce que ça peut te foutre ? sifflais-je.

- Venir en cours, tu ne peux pas mais te faire baiser par Noah si ? claqua Vassili avec dégout.

Il pensait que j'avais baiser avec son demi-frère ?

Intéressant.

- Tu t'en fous de ma gueule alors qu'est-ce que ça peut bien te faire ? lâchais-je avec un rictus.

- Tu peux baiser avec qui tu veux mais pas Noah putain !

Il ne savait pas que je savais qu'ils étaient demi-frères.

- C'est quoi le problème ? Que ce soit ton demi-frère ? me moquais-je, amusée.

Il était frustré.

Ça se voyait à deux kilomètres.

Oui monsieur, je suis au courant que Noah fait parti de ta famille !

Il ne répondit rien alors je continuais :

- Tu vois Vassili, Noah lui, il m'a dit que je pouvais l'appeler au moindre problème.

Il me regarda longuement en se retenant de se jeter sur moi.

Pas pour me baiser.

Mais plutôt pour me tabasser.

- Maintenant casse-toi de chez moi, claquais-je.

Il s'installa lentement sur mon canapé et craqua ses phalanges, me faisant tressaillir.