STYX | T1

Chapitre 51 - Je t'aime

POINT DE VUE DE STYX :

Je venais de finir de mettre mon jogging et j'avais galérer.

Bah oui parce que j'ai un entaille à la cuisse.

Étonnant n'est-ce pas ?

Mes cheveux étaient secs grâce au sèche-cheveux.

- Styx ? m'appela Vassili depuis le salon.

- Elle est morte, lui répondis-je.

J'ai pas envie de descendre alors que je suis trop bien sur le lit.

Je l'entendis monter les marches et me regarder sur le lit en esquissant un sourire :

- Tu as l'air plutôt en forme pour une personne morte.

- J'ai ressusciter, me justifiai-je.

Il s'approcha de moi avant de prendre place près de moi :

- Mmh, je vois.

Il posa sa main sur ma cuisse par-dessus le jogging avant de me demander :

- Tu as mis un pansement ?

Je secouais négativement la tête.

Je n'y avais pas penser, et de ce que je me rappelais, il ne fallait pas mettre de pansement sauf si on va dormir.

- Soit tu en mets un, soit tu laisses à l'air libre, mais là le jogging va infecter ta blessure, m'expliqua le mercenaire.

POINT DE VUE DE VASSILI :

- Tu as eu peur pour moi ? me demanda t-elle soudainement.

Je fronçais les sourcils devant sa question.

N'était-ce pas évident ?

N'était-ce pas évident que je l'aimais à en crever ?

Parce que oui, j'ai décider d'arrêter de me voiler la face.

Je l'aime.

C'était indéniable.

J'étais tombé amoureux, enfin je m'étais plutôt fracassé la gueule au ralenti pour un ange.

Styx Jones.

C'était la mienne.

Celui qui s'attaque à elle, il s'attaque à moi.

Celui qui l'a touche, sera mort dans la seconde qui suit.

Parce que c'est mon ange, et même si j'ai mis quasiment une année à l'avoir, maintenant elle est à moi.

Je ne partagerai pas.

- Bien sûr que oui.

Elle esquissa un sourire pendant que je me levais pour aller prendre un autre pansement, plus grand.

Je me rassis près d'elle avant de lui demander en touchant l'élastique de son jogging.

- Je peux te l'enlever ?

Elle acquiesça sans une once de doute.

J'entrepris de légèrement soulever son corps du matelas pour lui retirer entièrement son jogging.

Elle avait un sous-vêtements rouge en dentelle.

Je la regardais dans les yeux et constatais qu'elle me regardait déjà.

Elle se releva en appuyant un de ses coudes dans le matelas, puis s'approcha de moi avant d'effleurer mes lèvres avec les siennes.

Mes mains se posèrent sur sa taille et je l'a déposais sur moi.