STYX | T1

Chapitre 45 - Odeur de Javel

POINT DE VUE DE STYX :

Sa main bloquait la porte alors je n'y prêtais pas attention, et me contentais d'aller m'assœir sur le lit.

Bizarrement, je dis bien bizarrement, je n'avais quasiment pas dormi de la semaine puisque j'avais les chochottes de me faire enlever.

Parce que soyons lucides deux minutes, ce n'est pas quatre Bowser devant la maison qui vont empêcher Noah ou même mon père d'entrer si ils le veulent vraiment.

Je m'allongeais sans prêter attention au mafieux et fermais les yeux, dans l'espoir de me reposer.

- Je ne bougerais pas de là, m'avertit le blond.

Chiche.

Comme ça je peux me reposer tranquillement, tu me dois bien ça hein.

Je sentis le lit s'affaisser et je tressaillis quand une main se posa sur ma hanche.

Mon dos était collé contre son torse, il ne parlait même pas, il était juste présent.

Mentalité en béton on a dit !

Je dégageais sa main de ma hanche, ce qui ne lui plu pas du tout puisqu'il l'a replaqua plus fermement en grognant.

C'est le pompom, c'est moi qui suis censée grogner là.

Je me levais et m'enfermais dans la salle de bain.

Je vais prendre une douche, ou un bain peut-être ? Comme ça, je vais prendre encore plus de temps et ça va le faire chier.

Je sortis de mon bain près d'une heure après être rentré dans la salle d'eau, j'enfilais un peignoir, et sortais de la pièce pour aller dans le dressing.

Quelle fut ma surprise quand je vis que Monsieur le Chef était toujours allongé sur le lit, en train de pianoter sur son portable.

- Plus longue la prochaine fois.

Je n'y manquerai pas.

- Tu me dis hein, quand on pourra avoir une discussion comme deux adultes intelligents.

Il manque donc un adulte intelligent, puisque tu est incapable de prévenir de ton déplacement de merde.

J'espère que si c'était une alliance, tu n'as pas réussi à l'a boucler.

Ça s'appelle le revers de la médaille.

Je rentrais dans le dressing, et je sentis qu'il était derrière moi.

Sa main attrapa la ceinture de mon peignoir pour m'attirer vers lui.

La ceinture en satin glissa et forcément ouvrit le peignoir, peignoir que je m'empressais de tenir fermé.

Il ricana avant de me dire :

- Madame est pudique ?

- Tout autant que Monsieur est un connard, répliquais-je du tac au tac.

Je me rendis soudainement compte que je venais de parler à voix haute.

Pour l'ignorance on repassera.

Il s'approcha de moi et nicha son visage dans mon cou avant de me murmurer :

- Tu m'excites en m'ignorant mon ange.

Ses lèvres déposèrent un baiser sur ma chair.

Puis, il récupéra les deux pans de la ceinture du peignoir avant de l'a rattacher :