STYX | T1

Chapitre 41 - Jalousie venant de la Perfection

POINT DE VUE DE STYX :

- Ce connard m'a voler plusieurs cargaisons il y a six mois, alors j'ai décider de prendre les choses en main, m'expliqua Vassili en attrapant un couteau qui était sur la table devant lui.

J'observais mon environnement, et je pouvais affirmer que j'étais vraiment mal à l'aise d'être ici.

C'était comme ci je n'avais pas le droit d'être ici, comme ci je n'étais pas là bienvenue, comme ci ma présence n'était pas désirée.

J'avais toujours ressenti cette immonde sensation lorsque je pénétrais dans un lieu hospitalier.

Hôpital, clinique, EPHAD, maison de retraite, je ne pouvais pas être dans un de ces lieux sans être mal à l'aise.

Je savais que je n'étais pas la bienvenue, mais là j'y étais quand même entrée.

Mes poils se hérissèrent lorsque Vassili ouvra la porte qui menait à la cellule d'Alexeï.

Je ne voulais pas rentrer, j'avais l'impression que je n'y étais pas légitime.

Vassili referma la porte derrière lui, et je m'approchais lentement du miroir sans tain.

- Comment s'est passé ta journée, clébard ? cracha Vassili.

Il avait l'air totalement détaché de la situation, et je sais pertinemment que si il détenait Skolov ailleurs que dans un bâtiment hospitalier, je l'aurai probablement torturée et j'aurais eu l'air totalement détachée de la situation, moi aussi.

C'était le lieu qui me faisait flipper.

- Va crever avec ta salope de mère Belov !

Ni une ni deux, Vassili lui planta la lame dans le torse et Skolov grogna.

- Quand Noah te trouvera, il te butera toi et ta salope ! cracha t-il.

Donc la salope, c'est moi je suppose ?

Vassili siffla lentement avant de se frotter les yeux :

- Tu n'es pas tellement en position de me faire des menaces. Je vais d'ailleurs remédier au fait que tu l'ai insulter.

Vassili lui attrapait fermement les joues avant de faire sortir la langue de Skolov hors de sa bouche.

- Maintenant, je veux voir comment tu feras pour lui manquer de respect sans ta langue pour injurié.

Skolov hurla mais le mercenaire avait vraiment l'air d'en avoir rien à foutre.

Il approcha la lame de sa langue avant de l'a trancher avec précaution.

Je vis du sang couler sur la sol, et l'odeur se manifesta instantanément.

Certes, je ne sentais pas le sang de Skolov mais dès que je voyais du sang, je me rappelais de l'odeur.

De la rouille.

La langue de Skolov tomba au sol, et le sang ruisselait de sa bouche.

Je portais une main à mes lèvres avant de courir pour sortir du lieu.

Le fait d'avoir l'impression de sentir l'odeur du sang, plus le fait qu'on soit dans un hôpital, c'en était trop pour moi.

Je courus pour sortir très rapidement hors de l'hôpital et une fois dehors, je sentis mon estomac me lâcher.

Voilà comment est-ce que tout ce que j'avais ingurgité pendant la journée se retrouvait maintenant sur le sol.

Ma gorge me brûla et des larmes roulèrent sur mes joues.