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Katalina Collins, 17h55
Après quelques minutes de route j'arrive à la capitale. Je sors de ma voiture et marche jusqu'à l'adresse que m'avait donnée Jack quelques minutes plus tôt. Après avoir prévenu mon boss que j'allais commencer la procédure pour avoir la garde de Raphaël, il m'avait envoyé l'adresse où je devais me rendre afin de voir l'assistante sociale. Le stress monte, je veux faire bonne impression. Même si je sais que le combat pour Raphaël avec moi va être long et dur. Je vais me battre, pas pour moi. Mais pour lui. Il le mérite.
Je ne dis pas que je serais une bonne "mère''. J'en doute fortement d'ailleurs. Je ne sais pas comment élever un enfant, pas à "plein temps" en tout cas...
Mais je veux lui offrir un semblant de vie stable. Je veux essayer.
J'arrive devant la grande bâtisse au centre de Londres. La porte est imposante ce qui fait monter légèrement mon stress. Je prends une grande inspiration et affiche sur mon visage une expression impassible.
Je regarde à droite et à gauche pour voir si je dois rentrer comme ça ou si je dois sonner. Mais rien, je prends l'initiative d'ouvrir moi même la porte. J'arrive dans un petit hall d'entrer où un escalier se trouve à ma droite. Ainsi que deux portes, une juste en face de celle que je viens de franchir et une à ma gauche.
Je prends rapidement conscience que j'entends des bruits d'enfants derrière la porte qui est à ma gauche. Je m'avance alors et pose ma main sur la poignée dans l'espoir de pouvoir voir Raphaël derrière l'accès à l'autre pièce qui m'est inconnue. Mais lorsque je m'apprête à l'ouvrir, une voix m'en empêche.
- Vous devez être Katalina Collins. On m'a prévenu de votre présence. Prononce une personne.
Je me retourne et pose fermement mon regard sur la femme qui venait de sortir de l'autre porte, celle en face.
- Et vous, vous devez être Madame Richards, l'assistante sociale.
Je fais tout pour ne pas paraître trop froide au yeux de la femme. Cette dernière doit avoir entre 50 et 60 ans. Elle porte une petite robe fleurie. Et elle affiche un petit sourire sur ses lèvres. Ce rictus déclenche en moi un fort agacement. J'essaye de refouler mes pulsions impulsives.
- Raphaël est derrière cette porte ?
Je demande en espérant qu'elle me dise oui et qu'elle m'autorise à aller voir mon petit monstre. C'est beau de rêver Katalina ! A son regard je comprends que je me fais de belles illusions.
- Et si on allait dans mon bureau d'abord Mademoiselle Collins.
Sa phrase ne laissant pas place à un refus. Je décide donc de détacher ma main de la poignée à contrecœur. Je suis la femme jusqu'à la porte d'où elle est sortit il y a quelques minutes.
