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Katalina Collins, 16h05
Mon regard se pose sur la bâtisse en face de moi. J'attends la sortie depuis au moins 5 bonnes minutes. Je comprendrais jamais le retard constant des instit'. Ne sont-ils pas pressés de finir le travail et de rendre leurs élèves à leurs parents !
J'admire ce métier, vraiment, pouvoir gérer entre 20 et 30 élèves en bas âge en même temps c'est dingue ! Je tire mon chapeau. À côté de ça, mes enquêtes policières me passionnent tellement plus ! Je plaisante, les enfants c'est le bonheur. Non, je plaisante aussi. Raphaël est mon bonheur et aucun autre enfant.
J'entends des cris aigus se rapprocher du portail devant lequel je suis, ainsi que d'autres parents. Les enfants commencent à sortir en sautant et en courant. Je vois au loin les plus petits qui sortent et je m'approche instinctivement du portail.
J'aperçois mes boucles blondes préférées accompagné de ses copains d'école. J'établis une œillade avec Rafe, il croise mon regard et accélère le pas en dépassant ses camarades de classe.
Le petite garçon court dans ma direction à une vitesse folle et je m'accroupis pour le réceptionner. Raphaël saute dans mes bras et enroule ses tout petits bras autour de mon cou en rigolant joyeusement.
J'entoure les miens sur son corps d'enfant pour le soulever du sol et le porter. Il enroule finalement ses jambes autour de mon ventre.
- Coucou p'tit monstre ! Dis-je en le serrant fortement -mais pas trop quand même- dans mes bras.
- J'suis cro' content que t'es venue me chercher ! Me répond le petit garçon dans son parfait français.
Je rigole et lui embrasse les cheveux. Je fais descendre Raph en m'accroupissant pour qu'il puisse mettre les pieds au sol. Je récupère son petit sac qu'il avait laissé tombé pendant sa course effréné. Je me demande vraiment pourquoi les petites sections ont besoin d'un sac, ils passent leurs journées à faire des coloriages ou à dormir. J'admire à nouveau le travail des instit'. N'est-ce que pas long au bout d'un moment de passé sa vie avec 25 marmots, qui font constamment des coloriages et demandent toutes les trois minutes d'aller aux sanitaires. Cela doit être d'autant plus dur de changer d'élèves chaque rentrée et de les quitter chaque fin d'année après 1 an passé avec eux. J'admire leur travail et leur acharnement quotidien.
Je finis par tendre ma main libre pour que Raphaël la prenne.
- Allez viens on rentre à la maison. Dis-je.
Le concerné sautille sur place et m'offre un magnifique sourire sur sa dentition plutôt bancale. On slalome, main dans la main, évitant toutes les effusions affectives parents-enfants. Dont on faisait partit y'a pas très longtemps mais ce n'est qu'un détail.
*** 16h25
Je pose enfin mon sac à l'entrée ainsi que les affaires de Raphaël. Ce dernier se déchausse et court directement au salon. Les gosses sont de vraies puces électriques ! J'avoue que je ne peux pas trop parler j'ai des tendances hyperactive quand je veux et c'est pas très beau à avoir -d'après Steve évidemment-. Je range les affaires au p'tit hyperactif, accrochant son sac et sa veste au porte manteau à l'entrée. Je range comme il faut nos chaussures et je le rejoins dans la pièce. J'entend de l'entrée les aboiements joyeux de mon chien, Wolfy il tourne autour de Raphael qui essaye de l'attraper pour lui faire un câlin. Mon chien se calme et se laisse câliner par Raphael. Je souris attendris.
