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Katalina Collins, + d'un1 mois plus tard, 23 décembre
Après cette longue semaine je ne souhaite plus qu'une chose c'est de m'affaler sur mon canapé devant la télévision même si je m'endormirai en moins de 10 secondes top chrono.
Je fais face à l'employé en face de ma personne, il a l'air tout aussi fatigué que moi, vive le travail. Je suis enfin retournée sur le terrain y'a déjà 1 mois, aujourd'hui c'est mon jour de repos. J'ai pris ma journée parce que Raphaël tenait absolument à ce que je vienne le voir pour son spectacle de Noël à l'école qui a lieu ce soir. J'ai franchement hâte d'y être et d'être le parfait cliché d'une mère fière de son gosse qui fait un spectacle assez approximatif. J'ai profité de cette journée de repos pour aller à mes rendez-vous qui commençaient à s'entasser, mon banquier lui aussi commençait à en avoir marre de tomber sur ma messagerie depuis 1 mois.
Déjà que seulement avec mon boulot j'étais débordé mais là j'ai Raphaël alors pour me joindre c'est la pire des galères. Je tends mes papiers à l'homme en face de moi et il me remercie. Je suis terriblement impatiente de voir le premier spectacle de mon petit garçon, Steve me répète sans cesse que je deviens une guimauve, je suis sûr qu'il a tort...
Dès que mon rendez vous avec mon banquier sera enfin terminé je pourrais-
- Que plus personne ne bouge c'est un ordre !
Mon sang se glace, oh mon dieu, dites moi qui je délire là. J'entends des personnes criées de partout tandis que des voix fortes crient encore plus fort. Je vois l'homme en face de moi blêmir. J'ai tout juste le temps de me retourner pour voir 3 hommes armés que l'un d'eux m'attrape les épaules pour me mettre un flingue sur la tempe.
C'était mon jour de repos...
Je décide immédiatement de jouer la carte de la fille qui a peur pour qu'il ne se doute de rien. Je commence à me débattre tandis qu'il me serre encore plus fort. Il me hurle d'arrêter de bouger et je lui obéis. Dieu seul c'est que j'aimerais l'envoyer au tapis celui là.
Je ne vois pas le visage de mon agresseur mais je déduis qu'il porte une cagoule en sentant le tissu proche de ma peau. Je bouille intérieurement de colère, mais je ne peux strictement rien faire pour le moment. L'homme qui me tient en joue pointe maintenant l'employé avec qui je parlais.
- Donne tout le fric que tu as maintenant sinon je la bute elle et tous les autres ! Il hurle fermement.
Je vois l'employé hocher énergiquement la tête tout en tremblant de la tête au pied, il tente de récupérer l'argent dans les caisses mais il fait tout tomber derrière le comptoir. J'entends toujours les victimes crier et pleurer devant les hommes cagoulés qui les tiennent en joue. Je suis toujours en mauvaise posture pour faire quoi que ce soit. Je suis peut être agent de terrain mais je peux pas gagner contre 3 mecs armés du moins pas maintenant. Pendant que mon agresseur m'a légèrement desserré le cou sous son inattention, j'essaye de récupérer mon bipeur du travail en toute discrétion. J'appuie sur le bouton du côté tout en sachant que cela enverra un sos à ma brigande avec ma localisation. Pratique lorsque l'on se fait prendre en embuscade pendant une mission. Heureusement que je l'avais sur moi aujourd'hui. Pendant que l'employé ramassait les billets au sol, mon agresseur s'impatientait. D'un coup j'entends deux coups de feu qui me font légèrement sursauté, faites qu'il n'y est pas de blessé.
