Chapitre XVII « stay calm »

124 4 0
                                    

Katalina Collins, 9h30   

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Katalina Collins, 9h30   

- Raphaël est scolarisé dans une école à Londres, et vous Mademoiselle Collins vous vivez à Kingston Upon Thames a presque 40 minutes de route de la capitale. Voyez-vous que cela puisse poser un problème.

Je force un sourire qui essaye d'être sympathique pour répondre de manière civilisé a Madame Richards, la fameuse assistante sociale. 

- Je ne sais pas où est le problème puisque cette école se trouve à moins de 15 minutes de mon lieu de travail. Mon patron m'a annoncé que je pourrais reprendre le travail quelques jours après l'arrivée de Raphaël.

Madame Richards -la vieille dame- me toise du regard et croise ses mains devant elle. Je sens qu'elle s'apprête à me balancer toutes les misères du monde.

- Alors vous comptez reprendre le travail Mademoiselle Collins ?

- Évidemment, je ne vois pas comment je pourrais subvenir aux besoins d'un enfant sans avoir de salaire stable à côté.

Il lui manque une case à celle-là. Pourquoi je devrais arrêter de travailler, l'argent ne tombe pas du ciel.  

- Je me suis mal exprimée, je suis sans aucun doute d'accord avec vous sur le fait que si vous souhaitez avoir la garde de l'enfant avoir un salaire stable est la moindre des choses. Néanmoins, ne pensez-vous pas qu'un métier aussi dangereux que le votre soit bénéfique à un enfant ?

Cette vipère accompagne sa pique d'un sourire hypocrite aux lèvres. J'ai envie de lui arraché la tête.

- Etes-vous en train d'insinuer que je devrais démissionner de mon poste pour trouver un travail plus "calme". Je réponds ironiquement.

- En effet, je pense que ça vous sera bénéfique Mademoiselle Collins. Ce travail bien que je le pratique pas me paraît stressant, toxique et nuisible. Nombreux doivent être les traumatismes que vous a fait subir votre poste.

Retenez moi avant que je lui fasse manger son petit carnet rose. Elle essaye de s'improviser psychologue ou je rêve.

- Sauf votre respect Madame Richards, je ne pense pas que vous seriez capable d'inciter un homme qui travaille dans les forces de l'ordre à quitter son poste pour un job plus tranquille. Alors soyons clairs, je ne quitterais pas mon métier parce qu'une assistante sociale avec des idées misogynes et sexistes m'a intimé de le faire. Mon métier est certes dangereux mais il m'octroie des capacités pour sauver des vies, qui elles me remercient au lieu de me blâmer.

Un silence pesant suit ma tirade. Richards ne parle plus, elle affiche un air renfrogné sur son visage en partie ridés. J'essaye de réprimer le sourire fière qui menace de s'afficher sur mon visage. Mais mon dieu je suis si contente de l'avoir remise à sa place cette vieille mijaurée. Je suis pas sur d'avoir fait bonne impression mais si vous saviez depuis le temps ou je rêve de la remettre a sa place.
Pendant l'inspection/visite de mon appartement, elle n'a pas manqué de culot pour critiquer la moindre chose. La télé trop proche du canapé selon elle, le tapis sur lequel l'enfant pourrait trébucher, les chaises de bars qui pourraient tomber si l'enfant tire dessus, le balcon... Elle a cru que j'étais aveugle ou quoi, un enfant pourrait se faire mal avec tout et n'importe quoi c'est pas pour autant que je vais retirer mon tapis, les chaises de bars et construire un mur porteur pour que Raphaël n'aille pas sur le balcon.

•𝐋𝐘𝐒, 𝐋𝐢𝐥𝐲'𝐬• 𝘵𝘰𝘮 𝘩𝘰𝘭𝘭𝘢𝘯𝘥₁Où les histoires vivent. Découvrez maintenant