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Katalina Collins, le soir même, 20h02
- Tu es prête ? Crie mon colocataire, afin que je l'entende de la salle de bain où je me trouve.
- Presque. Je réponds sur le même ton.
Ne vous méprenez pas. Je n'ai jamais été très coquette. Je n'ai jamais été ce genre de fille qui passait 3 heures dans leur salle de bain pour se faire jolie. Pas que je trouve que faire ça soit complètement débile. Je ne suis juste pas comme ces filles.
Par contre, le brun, qui semble d'ailleurs s'impatienter dans notre chambre, lui, l'est. Monsieur a passé plus d'une heure et demie dans la salle de bain ne me laissant pas l'accès à celle- ci.
Et maintenant ce même brun a l'audace de s'impatienter alors que c'est à cause de lui si nous sommes en retard. Cela fait à peine 15 minutes que j'ai passé le pas de la porte. J'ai juste eu le temps de rafraîchir mes boucles et de me brosser les dents.
Je prends la tenue que j'avais mise de côté ce matin pour ce soir. C'est une simple longue robe noire et fluide, avec un col en v et des manches longues. Je prends juste le temps de me parfumer que je sors de la salle de bain avant que le brun ne fasse une crise cardiaque.
Je ferme la porte derrière moi tout en récupérant mes fidèles Doc Martens pour les emmener avec moi dans la chambre. J'arrive dans celle-ci, Tom assis au bout du lit relève ses yeux de son téléphone pour les poser sur moi.
- J'ai été assez rapide pour toi Monsieur Coquet ? Je plaisante en souriant.
Le dit "Monsieur Coquet" se lève pour se diriger doucement vers moi, les sourcils haussés. Il place ses mains sur mes hanches tandis que les miennes restent le long de mon corps. Mes Docs Martens toujours en main. Son regard me scrute pendant un instant.
- Mais aussi regarde toi, tu n'as pas besoin de passer des heures face à un miroir t'es déjà super méga jolie.
Je regarde Tom les sourcils haussés. Mais quel beau parleur j'y crois pas.
- Donc toi tu es tellement laid que tu dois passer plus d'une heure à faire un ravalement de façade total. Je me moque en souriant malicieusement.
Tom semble faussement vexé par ma remarque ce qui me fait rire intérieurement. Mais je n'ai pas le temps de me moquer de sa réaction que je sens mon corps de faire soulever dans les airs ce qui me fait lâcher mes chaussures sous la surprise. Je n'ai pas le temps de protester que mon corps est projeté sur le matelas. Je lève les yeux et je tombe sur les prunelles brunes du brun. Ses genoux sont de part et d'autres de mes hanches tandis que son corps me surplombe de sa hauteur. De son regard amusé, je vois un sourire fier sur son visage.
- Il me semble n'avoir pas très bien entendu. Peux-tu répéter le passage où tu dis que tu me trouvais tellement beau que je n'ai pas eu besoin d'un quelconque artifice pour améliorer cet irrésistible visage.
