Deux filles, un futur || Old Magcon & Janoskians. √

Bonus n°6 : Lucille Darkins.

- 5 mois et demi plus tôt - Lille, France - Samedi 18 Octobre 2014 - 15 h 21.

Je marche tranquillement dans les rues de Lille, à la recherche d'un bureau de tabac encore ouvert pour acheter le programme télé pour la semaine prochaine. Ma mère avait oublier de l'acheter et j'étais désormais de corvée, mon petit frère avait de la chance d'être le cadet de la famille. Et moi, contrairement à lui je n'avais pas cette chance. Etant l'aînée de la famille, c'est à moi que l'on me donner les corvées.

Mon téléphone vibrant dans ma poche de jean, je l'attrape. Je suis sure que c'est un message de ma mère me disant de me dépêcher, me rappelant que l'on n'avait pas toute la journée. Personnellement j'avais toute l'après-midi pour acheter ce foutu programme télé.

* De : Matthis.

- Bouge ton boule, maman râle. 

Mathis, mon petit-frère de dix-sept. Et dire qu'il aurait pu être l'aînée mais non il a fallut que je naisse un an avant lui. Je range mon téléphone, sans répondre. Je suis l'aînée d'une famille de quatre enfants. Mathis est le second, Maxime est le troisième et a quinze ans et le dernier est Maxence. Lui, il a treize ans. Mes parents on eut la manie d'appeler tout leur garçons par la lettre M. Et il y a moi Lucille, dix-huit ans, la seule fille avec ma mère dans la famille avec un prénom commençant par la lettre L.

 

BOUM !

Je heurte accidentellement le sol ou alors c'est mes fesses qui heurte accidentellement le sol. Dans les deux cas, ça fait mal. 

Moi : Aie !

Je me frotte doucement le front, lui aussi a heurté quelque chose et demain j'aurais une bosse. Si ce n'est pas déjà fait.

 

... : I'm so sorry ! 

 

Je relève la tête vers la voix, un anglais ?! Oh mon dieu, j'aime les anglais. En relevant la tête, je croise les yeux chocolatés de mon interlocuteur qui semble inquiet de mon manque de réaction. Il a un piercing à la lèvre inférieur, chose que j'aime énormément chez un garçon. Je me relève doucement, sans la main qu'il me tend et époussetée la saleté de mon jean. 

Moi : Is nothing, i'm okay.

Je le regarde un peu mieux, maintenant que mon cerveau est de nouveau en marche. J'ouvre grand les yeux en reconnaissant immédiatement mon interlocuteur, Luke Brooks. Que faisait-il ici, en France ?!

Moi : You are Luke Brooks ? Member of Janoskians ?

Luke : Gosh  ... A fan ...

Son oh mon dieu sonne tellement mauvais ... pour qui se prenait-il ? Je suis fan, oui. Il est mon crush, aussi. Mais sa, il ne le saura pas ! Merci les cours d'anglais. J'allais pour répliquer, mais des cris m'en empêche et je peux voir le visage de Luke devenir effrayé. Il me regarde une dernière fois, me sourit, s'excuse et part en courant.