Chapitre 5 : La Génération 1950

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Hey ! Plein de choses à vous dire avant de commencer ce chapitre. Déjà, deux recommandations cinématographiques : le film Pride que j'ai enfin vu sur recommandation de Perri et le biopic sur Simone Veil en ce moment au cinéma. Le premier ne pouvait que me plaire : une atmosphère typique anglaise, le combat de la communauté LGBT dans les années 80 sur fond de grève des mineurs sous Thatcher. Vraiment une pépite ! Le second a été une claque, un très bel hommage à cette grande dame. La représentation des camps de concentration était très dure à supporter, mais ce film porte en lui la mémoire de l'Histoire et je vous le conseille vivement. 

Ensuite, le jeu de la semaine comme d'habitude. Les résultats Instagram pour Aileen sont : 

- Gryffondor : 6%

- Serdaigle : 24%

- Poufsouffle : 68%

- Serpentard : 2%

Sur Wattpad, vous avez sensiblement été du même avis. Grosse domination pour Poufsouffle avec une pointe de Serdaigle et de Gryffondor ! Je suis globalement assez d'accord puisque Aileen est travailleuse, à l'écoute des autres, intelligente et débrouillarde. Tout son rôle de Représente de maison tend vers cela, elle aime accompagner les autres au mieux, mais aussi s'investir dans des tâches à fond, comme c'est le cas pour le journal de l'école ou encore le Rituel d'Ancrage. Les 2% Serpentard sont étonnants mais en même temps Aileen a un peu d'ambition, elle veut faire quelque chose de son travail donc pourquoi pas ! 

Pour dans deux semaines, un des personnages qui a le plus divisé : Noah ! C'est parti ^^ Quelle maison pour lui ?

Et enfin WARNING pour ce chapitre : une scène assez violente y est décrite pour les âmes sensibles. Lorsque Aurélia dira à Julian de fermer les yeux, n'hésitez pas à sauter le paragraphe suivant pour reprendre ensuite. 

Bonne lecture ! 

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Chapitre 5 : La Génération 1950

« Par l'horreur des tourments quelle âme n'est émue ? »

-Louis Jean Lemercier -

// 28 juin 1950 //

La sensation de chute ne fut absolument pas la même que la fois où Julian était tombé de son balai pendant qu'il aidait Matthew à s'entraîner. A l'époque, il avait eu le bruit du vent qui rugissait dans ses oreilles et le souffle coupé par la panique. A l'inverse, la plongée dans la Pensine s'apparenta davantage à une chute au cœur d'un trou noir. Il perdit tous ses repères : il ne voyait que du noir autour de lui, et il n'aurait pas su distinguer le haut du bas. L'expérience était déconcertante. La durée, elle, fut pourtant la même – à peine quelques secondes – et quand les couleurs revinrent enfin, il atterrit en douceur sur une étendue d'herbe. C'était comme si le monde s'était juste rematérialisé autour de lui.

Il était encadré de sa mère et Leonidas, eux aussi l'air déboussolé par la drôle de sensation. Mais chez eux, elle ne dura pas. Très vite, il ressentit une certaine appréhension émaner de sa mère par vague, tandis que son parrain regardait les alentours avec curiosité. Julian l'imita. En une seconde, il reconnut l'endroit du souvenir. Il s'y était trouvé il y a deux nuits : le parc d'Ilvermorny, devant l'arbre d'Isolt, à quelques mètres des serres. Le vent faisait danser les feuilles dans la nuit et tout aurait été paisible et désert sans les trois adolescents plantés devant eux. Julian plissa les yeux à cause de l'obscurité. Il y avait deux filles et un garçon. L'une était blonde et avait dégagé son profil tout en lignes droites en relevant ses cheveux en coiffure complexe ; l'autre, un peu plus âgée, avait une chevelure auburn et un nez retroussé. Elles faisaient presque la même taille et portaient chacune l'uniforme de l'école. Il les reconnut avec stupeur.

L'héritage d'Ilvermorny : De la chute à l'envol [2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant