Hello !! Comment ça va aujourd'hui ? Dernière ligne droite du bac pour certain.es ? Des oraux encore à passer ? Comment ça a été jusque là ? Allez-y, criez vos peines et vos joies et vos angoisses.
Perso, ma semaine est speed, speed, speed. J'ai l'impression d'user mes batteries sociales en ce moment, c'est terrible ; à tel point que j'ai du mal à trouver du temps pour écrire. Je sais pas si vous connaissez la sensation mais elle est paradoxale parce que j'adore sortir avec mes amis mais j'ai aussi envie de rentrer et de ne rien faire dans mon lit.
Pour couronner le tout, Perri arrive sur la fin de ses posts sur O&P et j'en ai toujours le coeur un peu serré. On a encore réussi à se faire à moitié pleurer l'une l'autre cette semaine, c'est terrible. Mais je suis aussi terriblement fière d'elle !
Enfin assez parler de ma vie ! Pour le chapitre précédent, je vous remercie pour vos retours, ça a été très instructif à lire notamment pour les débats que ça a entrainé. Et pour cause, l'effet que je voulais était au rendez-vous : certain.es étaient d'accord avec Matthew, d'autre avec Charity, c'était assez dur de trancher tant les deux avaient des arguments propres à leur personnalité. C'est ce que je voulais faire passer. En tant que personne assez ouverte et qui a besoin d'énormément parler de ce que je ressens (déformation d'écrivaine, j'ai tendance à suranalyser les gens et moi-même comme des personnages), je me heurte souvent à des amis qui ont plus de mal à s'exprimer. Ca donne parfois des incompréhensions et des frustrations et c'est ce que j'ai voulu rendre à hauteur de relation entre Matt et Charity !
Mais maintenant que c'est ça, on va retourner du côté d'Ilvermorny... Et disons que le fameux tournant dont je parle depuis plusieurs chapitres est sur le point de connaître son ultime virage. Bonne lecture donc et on se retrouve en bas !
(La chanson en citation est juste magnifique, hésitez pas à l'écouter si vous ne connaissez pas).
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Chapitre 22 : Que sonne le glas
« Je suis venu te dire que je m'en vais
Et tes larmes n'y pourront rien changer
Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire que je m'en vais
Oui je t'aimais, oui, mais ».
- Serge Gainsbourg, je suis venu te dire que je m'en vais -
// 27 novembre 1980 //- Mais tu lui as toujours pas parlé ?
- Hum ?
- Arrête, tu m'as parfaitement entendu.
Othilia regretta de ne plus avoir un long rideau de cheveux blonds comme plus jeune pour se cacher derrière, les joues rouges. Oui, évidemment qu'elle avait parfaitement entendu ce que Wilde venait de dire : ils étaient littéralement à la même table en train de travailler à la bibliothèque et un silence feutré régnait autour d'eux.
De base, ils avaient tous venus en groupe pour travailler, mais les places coutaient chères et ils avaient dû se résoudre à se séparer, faute d'une table assez grande. Elle s'était ainsi retrouvée avec Wilde sur une minuscule table près du rayon « faune et flore magique » après que ce dernier ait été abandonné par Enjolras pour Clémence Laveau ; Aileen, Liam et Théa étaient encore un peu plus loin dans une alcôve ; et Julian et Noah s'étaient retrouvés carrément à l'étage supérieur sur le balcon en fer forgé qui courrait sur toutes la hauteur de la bibliothèque. Elicia Jauncey, elle, s'était carrément installée à même le sol, un livre sur les genoux.
- Désolée, je suis concentrée. Le devoir est à rendre pour lundi, je dois absolument avancer dessus sinon je...
- T'as déjà fait vingt centimètres sur ton analyse de baguette, coupa Wilde en roulant des yeux. Ça ira, Fontaine. Il sera terminé son devoir.
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L'héritage d'Ilvermorny : De la chute à l'envol [2]
Fanfiction1980. Julian Shelton est arrivé aux Etats-Unis depuis un an après avoir fuit la guerre en Angleterre. Il y a découvert un nouveau monde, une nouvelle école, une nouvelle famille... mais surtout de nouveaux amis, dont Noah Douzebranches. Cette rencon...