L'héritage d'Ilvermorny : De la chute à l'envol [2]

Chapitre 17 : La pièce aux milles baguettes

Yo ! Qui c'est qui était trop claquée hier pour préparer son chapitre et le fait sur sa pause dej en express parce qu'elle bosse les samedi ? C'est moiii bien sûr.

Comment vous allez en ce samedi pluvieux (en tout cas à Paris) ? Le bac ça en est où ? Est-ce que certain.es sont en "vacances" comme dénoncent les ministres (bah oui quand on est met le bac en mars forcément).

Breeef... Voici un nouveau chapitre. Il est un peu particulier, je réexplore le monde américain et notamment les baguettes comme le titre l'indique. Une grande partie est tirée de Pottermore ^^ Bonne lecture !

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Chapitre 17 : La pièce aux mille baguettes

« And anytime you feel the pain, hey Jude, refrain,
Don't carry the world upon your shoulders.
For well you know that it's a fool who plays it cool
By making his world a little colder. »
-Hey Jude, The Beatles -

// 13 octobre 1980 //

- Bon sang, c'est l'horloge qui est cassée ou elle est vraiment en retard ? maugréa Liam. Fais voir.

- Eh !

Julian ravala sa protestation alors que Liam lui attrapait le poignet, celui avec sa montre au cadrant incrusté d'ailes noires et d'un sablier, symboles de Cronos, que ses amis lui avait offert en cadeau d'anniversaire. Il le laissa loucher dessus quelques secondes avant de récupérer son bras d'un geste sec et Théa les toisa de l'autre côté de la table.

- Elle a cinq minutes de retard, elle va arriver. Ce n'est pas le genre de Fleming d'être absente sans prévenir.

- Ouais, mais si j'avais su j'aurais pris plus de temps pour le petit dej', répliqua Liam en jouant avec sa plume dans un geste compulsif. Eh, si elle est pas là au bout de quinze minutes, on a le droit de s'en aller, non ?

- Non, c'est une légende ça, répondit Aileen calmement. Et oui, Liam, j'en suis sûre : les Représentants ont dû lire le règlement je te rappelle.

Déçu, Liam croisa ses bras sur la table dans un soupir et Julian écarta prestement l'encrier qui manqua de valser dans la manœuvre. Ils étaient en salle d'Enchantements à attendre que le professeur Fleming arrive pour commencer, mais le temps commençait à être long. Autour de lui, les conversations commençaient à s'animer et ses camarades aussi, signe que leur patience s'amenuisait autant que la leur. Ce n'était pas le style de Fleming d'être en retard pourtant, ais c'était le premier cours de la semaine et il supposait que même elle avait le droit à une peine de réveil...

Distraitement, il se mit à dessiner d'une main lâche sur le coin de son parchemin tout en observant les autres pour s'occuper. Enjolras et Clémence Laveau étaient collés l'un à l'autre à discuter à voix basse - d'une nouvelle action pour le Comité des Elèves ou quelque chose de plus personnel, il n'aurait pas su dire - ; Elicia Jauncey et Sora Qaletaga parlaient Quodpot avec animation ; et Manfred Sullitzer lisait le journal, à moitié renversé sur sa chaise en équilibre sur deux pieds. Derrière lui, Wilde Wilkinson le lorgnait, comme s'il songeait à le faire tomber juste pour tromper son ennui, mais Othilia, assise encore un rang derrière lui, donna un coup dans ses chevilles.

- Laisse-le, siffla-t-elle assez fort pour qu'il arrive à entendre.

- Pourquoi ? objecta Noah à côté d'elle. Moi, je soutiens Wilde. Tomber de haut lui remettra peut-être les idées en place dans son cerveau...

- Bon sang, me dites pas que c'est encore à cause de l'année dernière ?

Julian baissa la tête, alerte. Il se souvenait parfaitement de l'année dernière et de ce qui s'était passé juste avant un cours d'Histoire de la magie : Manfred avait lancé un débat sur le risque pour les Etats-Unis d'ouvrir leurs frontières aux réfugiés de guerre anglais. Si beaucoup d'élèves l'avaient soutenu, il y en avait eu autant pour lui tenir tête, même s'il ne souvenait plus que Wilde avait fait parti de ceux-là. Ce dernier se retourna d'ailleurs franchement pour parler à Noah et Othilia et se pencha vers eux :