L'héritage d'Ilvermorny : De la chute à l'envol [2]

Chapitre 21 : Une cicatrice féminine

Hey ! Non, vous ne rêvez pas, je ne me suis pas trompée de semaine de postage haha ! Mais je me dis que vous méritez bien une petite surprise et il se trouve que j'ai terminé les chapitres à écrire avant la pause estivale, donc vous méritez ce petit cadeau ^^

Je le fais également pour célébrer un heureux évènement qui a eu lieu cette année : nous avons eu l'honneur d'accueillir deux nouvelles petites têtes merveilleuses dans l'hydre. Félicitations à Cazolie pour ses deux petites filles, je les aimes déjà de tout mon coeur et tata Marion sera ravie de les ensevelir sous les cadeaux, de leur offrir leur tome d'Harry Potter et de les emmener à Disneyland. Vraiment une émotion indescriptible. Bienvenue dans ce monde, Sophie et Bathilde !

D'autres félicitations sont de mises également. Pour Perri, cette fois. Elle a posté l'ultime chapitre de O&P cette semaine et les mots ne peuvent exprimer ma fierté et mes émotions pour cette histoire. T'es une grande écrivaine, Perri, n'en doute jamais et Victoria fera toujours un peu partie de moi.

Et comme je suis lancée autant ne pas oublier notre citrouille aka Clem en plein PVT en Corée. Je lui redonnes toute mon admiration, son courage est sans limite et je suis si heureuse de la voir vivre cette aventure !

Et maintenant... C'est parti pour le chapitre. On fait une petite pause dans le "tournant" du tome et on retourne voir Matt et Charity... et Hanna !

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Chapitre 21 : Une cicatrice féminine

« Nous ne sommes « nous » qu'aux yeux des autres et c'est à partir du regard des autres que nous nous assumons comme nous-mêmes. »
- Jean Paul Sartre -

// 5 novembre 1980 //

- Matt ! Dépêche-toi, ça va se déclencher.

- Ah j'arrive, j'arrive, pousse-toi !

Dans un éclat de rire, Charity tenta de se décaler alors que Matthew Bones sautait sur le lit à côté d'elle, mais il perdit l'équilibre et, perché sur ses genoux, il vacilla jusqu'à lui tomber dessus entièrement. Un cri strident s'échappa de sa gorge en même temps qu'un rire incontrôlé alors qu'ils s'étalaient tous les deux sur le matelas et Charity sentit son euphorie gonfler dans son ventre puis sa poitrine, impossible à endiguer. Son poids au-dessus d'elle n'était pas douloureux, bien au contraire, mais elle avait la jambe dans une drôle de position inconfortable et elle lui donna une tape sur l'épaule.

- Bouge, tu m'étouffes ! dramatisa-t-elle en riant encore et encore.

- Attends, je fais ce que je peux, rah !

Difficilement, Matthew se redressa sur ses coudes, puis ses mains, jusqu'à se retrouver suspendu au-dessus d'elle. Il lui adressa un sourire d'enfant terrible. Elle fit la moue en retour.

- T'as tout gâché ! se plaignit-elle. Ça va être tout floue maintenant !

- Mais non, attend de voir le résultat avant de râler. Tu vas voir.

- T'as intérêt ! Le papier photo coûte super cher !

- Qu'est-ce que t'en sais ? dit-il en riant. C'est moi qui l'ai acheté.

C'était vrai, mais elle n'allait pas l'admettre. Il lui avait offert un appareil photo polaroïd il y a deux semaines pour son anniversaire, les mêmes que ceux du monde moldu. Si les appareils pour la musique, plus complexes et reliés à l'électricité, ne fonctionnaient pas à Poudlard, ils avaient voulu tenter le polaroïd avec espoir. Le dortoir des garçons de septième année s'était trouvé tout indiqué comme les camarades de Matthew étaient tous occupés quelque part dans le château, mais leur obstacle principal s'avérait être eux-mêmes.