L'héritage d'Ilvermorny : De la chute à l'envol [2]

Chapitre 31 : Rencontre du troisième type

Hello ! Là, normalement, tout le monde s'exclame : "mais Anna, on n'est pas samedi, ça ne fait pas deux semaines, et t'avais pas dit pas de chapitre en avance". Oui, c'est vrai ! Mais j'ai envie de fêter un évènement. Je viens d'avoir mon code haha ! Donc ça mérite bien un chapitre parce que vraiment j'avais besoin de cette bonne nouvelle aujourd'hui (mon frère est reparti au Canada donc ça a été dur ce matin, au revoir en larmes ect; j'ai pas eu mon concours de bibliothécaire ce mois-ci; et il fait froiiiid). Donc voilà, prenons les bonnes nouvelles pour nous réchauffer un peu ! 

En plus, en le postant maintenant, celles.eux qui viendront au Salon du Livre dimanche auront le temps de lire normalement et on pourra en parler ! (Attention, maintenant que je vous donne le chapitre, je veux qu'il soit lu pour en parler sans spoils, c'est vos devoirs haha)

Alors ce chapitre, qu'en dire ? Quand je l'ai envoyé à Perri pour relecture, je lui ai dit "attention c'est un match de ping-pong". Elle m'a répondu "non mais là c'est un match de boxe tu veux dire" haha! Ca vous donne le ton ! 

Sans plus de blabla, voilà donc le chapitre 31 de LHDI ! 

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Chapitre 31 : Rencontre du troisième type

« Jace: Is this the part where you tell me if I ever do anything to hurt her, you'll kill me?
Simon: No. If you hurt Clary, she's quite capable of killing you herself. Possibly with a variety of weapons.»
- La cité des ténèbres tome 3 : le miroir mortel, Cassandra Clare-

// 15 janvier 1981 – Trois jours plus tôt //

Les pieds bien ancrés dans le sol pour éviter de déraper sur le béton verglacé, Noah remonta Christopher Street, la tête rentrée dans les épaules face au vent glacial de ce début janvier. Près de deux semaines après la nouvelle année, les dernières traces de fête du nouvel an avait disparu et le rythme quotidien de New York avait repris son cours d'après ce qu'il pouvait voir. En tout cas, il le supposait. Il n'était pas habitué à la grande ville, même si c'était techniquement la deuxième fois qu'il venait dans la grosse pomme depuis le début des vacances. Simplement, il préférait oublier la première fois qui s'était soldée par le désormais bien nommé « fiasco de l'hôtel » ou comme il aimait le surnommer dans sa tête « le fiasco Leonidas ». Le parrain de Julian était plus facile à blâmer. Toujours est-il qu'il n'avait pas prévu de revenir aussi vite, mais le destin en avait voulu autrement. Un destin qui s'appelait Matthew Bones.

Alors qu'il remontait toujours la rue, s'enfonçant un peu plus dans le cœur battant du quartier de Greenwich Village, il n'arriva pas à se débarrasser de la sensation étrange qui ne le quittait pas depuis que la lettre était arrivée il y a deux jours. Bones lui avait écrit, mais était resté assez cryptique : il voulait simplement le voir. Pour parler. Très honnêtement, si ça ne ressemblait pas à un piège, alors il ne savait pas ce que c'était...

Mais comme toutes les décisions dans sa vie, il avait été incapable de reculer et sa curiosité avait eu raison de ses réticences. Il avait donc accepté. Hilda s'était montrée assez compréhensive et l'avait autorisé à retourner à New York, simplement étonnée de sa soudaine passion pour la ville. Elle n'avait émis aucun autre commentaire, mais il avait tout de même su interpréter sa soudaine indulgence à l'égard de ses sorties : elle avait peur qu'il fugue à nouveau avec sa mère si elle ne lui faisait pas un peu plus confiance – leur cœur ouvert cet été avait au moins servi à ça – et elle préférait qu'il ne prenne pas le risque de croiser Othilia en se baladant au Village. Et en vérité, il partageait plutôt la seconde raison. C'était sans doute lâche, mais il sentait qu'il n'était pas prêt à faire face à Othilia et que la réciproque était vraie. Les dernière semaines à Ilvermorny avant les vacances l'avaient prouvé. Ils avaient chacun besoin de leur espace pour essayer de guérir, sinon ils allaient mettre de l'huile dans le chaudron et prendre le risque de se faire encore plus de mal.