Confession

771 31 2
                                    

PDV Cassy :


On est vendredi plus qu'une journée et on est en week-end. Là, il est 10 heures, on a une pause de 30 minutes avant notre prochain cours. Avec Nina, on décide d'aller chercher quelque chose à grignoter. On s'arrête devant une boulangerie, en repartant, on passe par un parc.

- Hé, je sais que c'est toi, je te l'ai dit, jamais je te laisserai, j'ai tout perdu à cause de toi !!

Putain, il m'a retrouvé, fallait que ce soit quand il y Nina avec moi.

- T'es tarée, t'as quoi à crier comme ça sur des gens que tu ne connais même pas.

- Nina arrête viens, on y va.

On commence à partir quand je sens une vive douleur au niveau de mon bras, ce bâtard m'a laisser une trace le long de mon bras, ça saigne et pas qu'un peu, c'est sur ça va me laisser une vilaine cicatrice.

- Putain, mais il ne va pas bien !

- Tu lui expliqueras à ta grande copine Cassy je ne suis pas sûr qu'elle reste après.

- Comment il connaît ton prénom ?

- Vient-on vas chez moi, je t'expliquerais ?

- D'accord.

Une fois arriver, on se dirige dans la salle de bain. Nina m'aide à désinfecter, et à faire mon pansement. On va ensuite s'installer dans le canapé.

- Bon, c'était qui ?

- Dylan Rasty, il était flic à Los-Angeles, et il a en quelque sorte perdu son taf à cause de moi.

- Comment ça ?

- Je t'ai dit que mes parents était mort il y a 2 ans, mais je t'ai jamais dit comment.

Elle hoche la tête et m'insiste pour continuer.

- En fait la police à conclu à un homicide et un suicide, mais Rasty était convaincu que j'avais quelque chose à avoir dans leurs morts. Il a donc continuer à enquêter, il a commencer à nous harceler Dany et moi. J'ai donc porter plainte, c'est pour ça qu'il a perdu son travail. Avec Dany, on a dû déménager des deux dernière villes ou on était, car il nous harcelait et finissait par nous faire perdre notre appart à chaque fois. Il a beau ne plus être dans la police, il reste très intimident, c'est facile pour lui de nous faire vivre un cauchemar.

- Putain, mais comment il a pus croire que t'avais quelque chose à avoir avec la mort de tes parents.

Je la regarde et pour une fois, j'ai envie de me confier, le dire à quelqu'un. Je sais que je ne la connais pas depuis longtemps, mais j'ai envie de lui faire confiance.

- En fait il avait raison.

Il y a un peu plus de 2 ans...

Il  est 16 heures, j'ai fini les cours et j'ai envie d'aller voir mon frère, je prends donc la direction de chez mes parents au lieu de chez moi. Une fois arrivé, je me dirige vers le salon et n'y trouve que des cadavres de bouteilles. Je comprends alors que ma mère m'a menti, elle m'avait promis qu'il avait arrêté de boire. Comme vous aurais put comprendre mon père est alcoolique, ma mère n'est pas mieux elle est complétement accros aux jeux d'argent. Je vais dans la cuisine ou je trouve ma mère avec des tonnes de feuilles sur la table, j'arrive à lire que ce sont des factures.

- Au chéri, tu ne m'as pas prévenu que tu viens aujourd'hui.

- Oui maman, j'avais envie de voir Dany, c'est quoi ?

- Ce n'est rien, on a eu peu de retard dans les factures.

- T'as recommencé à jouer, ou plutôt t'a jamais arrêter comme papa.

- C'est facile pour toi de nous juger t'a pas eu à éduquer deux enfants toi, en plus de ça une gamine aussi bizarre que toi.

Et ça recommencer, quand j'étais petite, j'ai eu un retard de langage ce qui m'a valu des remarques tout le long de mon enfance et encore aujourd'hui comme vous pouvais le voir.

- Sysy !!


- Dany mon petit prince ça va ?

- Oui

Pendant que Dany est dans mes bras, je vois qui à une marque autour du cou.

- C'est quoi ça ?

- Ce n'est rien.

- Dany dit moi comment ça t'est arrivé ?

- C'est...C'est papa.

Une haine immense prend place dans mon corps, je regarde ma mère avec le plus grand dégoût que j'avais comment a-t-elle pu laisser cela se produire. Au même moment, mon père rentre bourré, bien sûr et jeta un regard à la table et attrapa ma mère par les cheveux.

- C'est quoi, c'est facture putain, je l'achète comment moi mon whisky.

Il la traîne jusqu'au salon, de la cuisine, on voyait tout. Il commence à la battre à main nue et fini par attraper une des bouteilles vide et l'explosa sur le crâne de ma mère, un cri d'effroi passe la barrière de mes lèvres ce qui attire son attention, il commence à se diriger vers nous, une fois a notre hauteur il élève le bras tenant la bouteille mon seul reflex a était d'attraper son arme de service, d'enlever la sécurité et de lui tirer une balle entre les deux yeux. Aurais-je oublié de préciser que mon père était flic. D'abord terrorisé, je me rends compte de ce que je viens de faire qu'une fois que j'entends mon frère pleurer. Je le prend donc dans mes bras et fini par placer mon père dans le canapé arme à la main de telle sorte qu'on pourrait croire que pris de remords, il s'est suicidé. Après avoir enlevé toute preuve de ma présence ainsi que celle de mon frère, j'ai dû expliquer à mon frère qui n'a que 3 ans qu'il ne devait rien dire de ce qui c'était passer, et que jamais il ne devait en parler.





L'art notre échappatoireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant