L'art notre échappatoire

Explication

PDV Cassy :

Son torse monte et descend à une vitesse folle, ses mains tremblent, merde, il est en train de faire une crise d'angoisse, fait chier. Je me lève et récupère mon carnet comme à chaque fois que cette situation se présente, je l'aide comme je peux, malgré qui soit partit, je ne peux pas le laisse comme ça. Installer à côté de lui, je glisse mon carnet et lui met le crayon dans la main, mais au lieu de le prends, il prend ma main, puis me tire, je me retrouve entre ses jambes. Bon maintenant que je suis là autant en profiter, je prend donc un crayon et commence à dessiner, puis une main me rejoins et fait de même. Au bout de 10 minutes, Cole ferme le cahier puis m'enlace, je le sens prendre une grande inspiration.

- Je devais avoir 16 ans quand...mon père venait de rentrer du travail, son patron l'avais viré, je savais déjà ce qui...qui m'attendais, enfin, c'est ce que je pensais....il a commencé avec ses poings, mais ça ne lui avait pas suffi...Il est donc aller chercher un fouet, je ne te parle pas de celui de la cuisine bien sûr, non, je te parle de celui qu'on utiliser pour les esclaves, voilà comment me voyais mon père un simple esclave, un esclave.....qui lui servais de souffre-douleur. Un coup, deux puis une trentaine, tous étaient sur mon dos, quand il a fini par se lasser, je suis allé dans la salle de bain, mon dos était déformer, il est toujours d'ailleurs...je n'ai plus jamais aimé mon corps. Un an plus tard, j'ai rencontré une fille, c'était une fille douce mais fausse, mais ça je l'ai sus trop tard. Un jour, j'ai décidé de lui montrer, je pensais......pensais réellement qu'elle allait rester et me dire que ça ne changerait rien. Mais au lieu de ça, elle a dit que j'étais un monstre, que personne ne voudrais de moi avec......ses marques, que si un jour une fille s'intéresserais à moi, elle fuirait le jour ou elle le découvrirais. Je sais que c'est stupide, mais à cause d'elle, je n'ai plus jamais approché une fille. Jusqu'à toi, toi, je ne pouvais pas m'en empêcher, tu m'attires tellement, qu'il m'est juste impossible d'être loin de toi...

- Pourtant, tu es parti 3 mois.

Je sais que c'est une réaction débile, mais je n'ai pas pu résister. Il m'a laissé tomber, mais je comprends mieux, son histoire est horrible, cette fille est un monstre, elle l'a détruit, je comprends mieux son attitude.

- Je sais et j'en suis désolé, je sais que rien n'excuse ce que j'ai fait, ou plutôt ce que je n'ai pas fait, j'aurais dû t'en parler. Quand tu m'as vue, quand tu les as vues, j'ai eu peur, j'ai eu tellement peur que je me suis enfui et je le regrette, mais je ne me voyais pas revenir comme une fleur.

- Qu'est-ce qui t'a fait changer d'avis ?

- Nina. Elle m'a fait comprendre à sa manière que je devais t'en parler, mais elle n'a fait que confirmer ce que je savais déjà.

Ses doigts font des allers-retours le long de mon bras, son souffle cogne contre mon cou, je me sens enfin chez moi, et putain ça fais du bien.

-Amo...Cole, je comprends que tu ai eu peur, mais tu peux me faire confiance, jamais je ne serais parti, et même maintenant, je ne partirais pas, ce que cette fille t'a fait est horrible, je ne serais jamais comme elle, je ne pourrais jamais, je tiens trop à toi, donc s'il te plaît reste.

Ses mains se placent sur mes hanches, puis me font me tourner sur lui, à présent sur lui les jambes croisées derrière lui, je plonge et me noie dans ses yeux.

- Plus jamais je ne t'abandonnerais, je te le promets.

Je l'enlace, son odeur m'enveloppe, je relève un peu la tête, puis me cale dans ses bras.

- Tao !!!!!!

Dany saute sur le lit, puis vient nous prendre dans ses bras.

- Tu m'as trop manqué, tu partirais plus, hein, tu vas plus nous laisser dit moi ?

- Je ne partirais plus mon ange.

- Donc on est de nouveau une famille ?

Cole croisent mon regard, je tourne la tête vers Dany.

- Oui mon petit prince, on est une famille.

Nous voilâmes tous les trois, enlacées dans mon lit avec seule nos émotions qui s'expriment.