Provocation

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PDV Tao :

- Aller mia Dea, on rentre.

- Vous habitez ensemble ?

Je l'avais oublié elle, je me place derrière Jones et l'entour de mes bras.

- On y va.

- Désolé, il a mal dormi. Il est chiant quand il ne dort pas assez.

- Ho, mais au contraire, j'ai merveilleusement bien dormi.

Je retourne Jones et la regarde dans les yeux, elle se rapproche de moi et me chuchote.

- Tu es au courant qu'on ne fait qu'accentuer les rumeurs.

- Et ça te dérange ?

- J'avoue que voir la jalousie dans le regard de toutes ces filles me plaît énormément.

Je ricane et la fait tourner sur elle-même et lui attrape la main.

- Bon nous, on y va salut.

-Salut.

Je marche main dans la main avec Jones, j'avais envie d'avoir ce contact depuis cette nuit mon envie de l'avoir dans mes bras à augmenter et mon intérêt pour elle à décupler. Une fois au parking, je lui ouvre la porte et la fait rentrer dans la voiture, je fais le tour et m'installe au volant.

- J'ai trouvé !!

Je freine d'un coup, mais elle ne va pas bien de gueuler comme ça.

- Mais t'es folle !

- J'ai trouvé.

- T'as trouvé quoi ?

- Le surnom que j'allais te donner.

- Hein ?

- Be, je trouvai ça injuste que toi, tu me donnes un surnom et pas moi donc ça fait u moment que je cherche et je viens de trouver.

- Et c'est quoi ?

- Ha ça Cole, tu le seras bien assez tôt.

Ha, putain, elle est vraiment incroyable avec son petit sourire fier d'elle, elle me donne des envies, fin bref. Je redémarre et on part chercher Dany. Une fois devant la classe Dany me saute dans les bras. On récupère ses affaires et la maîtresse vient nous interpeller.

- Il y a une sortie au musée avec les parents pour resserrer les liens, en vue de votre situation, je comprends si...

- On viendra, pas vrai mon amour.

Pardon, elle vient de m'appeler comment-là, vue le sourire qu'elle fait, je comprends qu'elle a eu la réaction qu'elle attendait.

- Effectivement, ma compagne et moi serons ravis de venir.

Dany nous regarde avec incompréhension et pouf de rire. La maîtresse ne comprend pas vraiment ce qu'il se passe.

- Les enfants de nos jours, il rigole vraiment pour un rien.

- Oui, pour rien.

On salue la maîtresse et retourne dans la voiture durant le trajet, j'effleure délibérément, sa cuisse quand je passe les vitesses. Elle me regarde et rigole. On rentre, et je vais directement dans la douche, je ressors une dizaine de minutes plus tard. Seulement vêtue d'une serviette, je me regarde dans le miroir et tourne le dos pour l'observer. La vérité me revient en pleine gueule, comment elle pourrait rester avec ça. Comment pourrait-elle, me trouvais attirant avec tout ces marques ? Mes pensées sont interrompues par des coups à la porte.

-Cole, mon amourrrr sort de là avant que je ne te castre.

J'attrape une serviette que je place dans mon dos et ouvre la porte.

-Mia Dea, ça serait dommage, on risque d'en avoir besoin.

- Ne prends pas tes rêves pour une réalité.

- Crois-moi que je ferais tout pour qu'ils les deviennent et pas que cette parti.

On se regarde un instant avant qu'elle ne détourne le regard en rougissant, puis se place en face du miroir et s'applique de la crème. J'observe ses mouvements et me déicide enfin à aller m'habiller. Quand je ressors, je croise Jones dans le couloir.

- Dommage, je préférais ton ancienne tenue.

- Ça peut s'arranger.

Je me dirige vers la cuisine en souriant, j'aime cette façon qu'on a de se provoquer. Une fois le repas prêt, on mange dans la bonne humeur depuis plus d'une semaine maintenant.

Après le repas, Dany va se coucher et nous, on se regarde un film avec des plaids, on pourrait que ce soit des moments futiles et inintéressants, mais ce sont surtout les plus doux. Au bout d'une heure, elle s'endort dans mes bras. Je nous replace correctement et mets le plaid sur nos corps. Je pourrais la ramener dans son lit, mais la vérité, c'est que je n'ai aucune envie de me séparer d'elle, je veux sentir la chaleur de son corps toute la nuit et bien plus longtemps encore. Je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve, mais je sais que dans tous les cas jamais je l'oublierais, même si je le voudrais, je ne pourrais pas. Elle fait partie de mon quotidien maintenant.

L'art notre échappatoireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant