Angoisse

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PDV Cassy :


Ça fait 2 semaines que la sortie au musée a eu lieu. Depuis Cole est comment dire très attentionné. Ce matin, on a cours qu'à 10 heures et autant dire que je n'ai aucune envie d'y aller. Des coups martèlent la porte.


- Mmmm quoi ?


- Mia Dea faut que tu te lèves.


- Mmmmm


Je l'entends souffler à travers la porte, je me cache sous la couette et entends la porte s'ouvrir, des pas arrive vers ma direction, puis le lit s'abaisse à côté de moi.


-Jolie cœur faut que tu te prépares.


- Je n'ai pas envie.


- Tu sais, on fait tous choses qu'on n'a pas vraiment envie de faire.


Je sors la tête de la couette.


- Comment ça ?


- Be tu sait, des fois, on n'a pas le choix.


- Faux, Tao, on a toujours le choix.


Il me regarde dans les yeux un moment avant que son regard devi sur mes lèvres. Je remets une mèche de cheveux en place. Son regard suit mon mouvement et je remarque une tristesse dans celui-ci.


- Aller vient, je t'ai préparé ton petit-déjeuner.


Je me lève et lui embrasse la joue. Comme d'habitude, des petites rougeurs apparaissent. Je le regarde et me lève pour me préparer. Une fois fini, je le rejoins dans la cuisine, Dany me saute dans les bras.


- Sysy, t'as eu trois appels sur ton téléphone, je voulais te l'amener, mais Tao a dit que ce n'était pas la peine.


Je le regarde et hausse et sourcil.


- Comment dire, je me disais que t'avais besoin de dormir ?


Je regarde mon téléphone, putain, c'est mon proprio. Je le rappelle.


-"Oui, bonjour excusez moi de vous déranger, c'est Mademoiselle Jones, vous m'aviez appelé, je n'ai pas pu répondre, j'avais comme un petit empêchement."


Je dévisage Cole, et celui-ci détourne le regard.


-"Effectivement, je voulais savoir pourquoi une tonne de courrier stane sur le bas de votre porte."


-"Ho oui ça, je vais passer récupérer tout ça, comment dire, on va dire que dernièrement, j'ai eu quelque souci, mais je vais regagner mon appartement au plus..."


-"Jones ne récupéra pas son appartement."


Je regarde Cole raccrocher, putain si je pouvais tuer en un regard, il serais mort depuis un moment. Il a haussé, non mais qu'est ce qui ne vas pas chez lui.


- Non mais tu te fous de ma gueule la putain, ce n'est pas possible. Je n'ai rien dit toutes les fois ou ta pris une décision tout seul sans moi. Mais là t'as déplacer les bornes. À quel moment, tu t'es dit que t'avais ton mot à dire. C'est ma putain de vie, j'ai toujours pris mes décisions toutes seules et toi là, tu débarques et tu crois que tu peux tout contrôler. Merde !!


J'avais tellement hurlé de rage que j'en pleurais. Je suis épuisé, épuiser mentalement, mais surtout physiquement, ha bout de souffle, je souffle et essaye de récupérer mon souffle. Je n'y arrive pas, tout tourne autour de moi. Je commence à voir flou et à perdre l'équilibre. Je crois que je fais une crise d'angoisse, je vois Cole en train d'essayer de m'aider, mais tout ce que je vois, c'est son hombre au-dessus de moi quand je sombre dans le sommeil.


Je sens qu'on me secoue, j'ouvre les yeux et remarque que Cole est adosser au lit par terre. Je suis toujours en colère contre lui, ne pensez pas le contraire seulement en le voyant là sur le sol en attendant que je me réveille ça éveille quelque chose en moi et c'est putain d'agréable.


- Cassy ?


- Ho Cassy, ça va ? Tu... Tu vas bien ?


Je me retourne dans mon lit et ferme les yeux.


- Écoute Cassy, je viens d'amener Dany à l'école et si tu veux, je peux t'aider à ramasser vos affaires et je vous ramènerais chez vous.


Je décide de m'assoir et d'écouter ce qu'il à me dire.


- Je suis désolé, je n'aurais pas dû prendre de décision à ta place, je sais que tu es seule avec Dany depuis un moment maintenant et je ne voulais pas que tu le prennes mal. Seulement je... Comment dire, j'avais, non, j'ai peur pour vous, je ne veux pas qu'il vous arrive quelque chose. Tu sais depuis que vous habitez chez moi, je me sens plus libre, je crois que je me sens vivre. Depuis que Maxime n'est plus la...


Son regarde passe de la surprise à la tristesse et il s'enfuit direction sa chambre.

L'art notre échappatoireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant