Part 15 Interrogations

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Un commentaire sur la musique ? 

Le lendemain je m'y prends de bon matin et prépare des lasagnes ultra sauce. Je les fous dans le frigo et parts travailler. Quand je reviendrais ce soir, je n'aurais qu'à les tirer de là et repartir. 

Dylan n'a toujours pas commandé de pizzas, donc je suppose qu'il ne seront pas tous à la maison. Je termine un peu plus tard que prévu, mais l'éclairage reste magnifique, la lune brille de milles éclats.  Un super musique joue à la radio ouverte de ma voiture, me fessant rêvasser sur un monde fantastique tel que Terminator, où la seule chose impossible est que; l'espoir n'existe pas. Sur la route, éclairé par la lune et mes fards, j'aperçois au loin, une immense forme sombre qui travers la rue de la gauche à droite. J'appuis immédiatement sur les freins alors que je suis toujours très loin. Je regarde droit devant, la bouche grande ouverte. 

La vache ! C'était quoi ça ?! Un grizzlis ? Je croyais qu'il y avait que des ours noirs minuscules ici ! Pas des trucs aussi grands !

La musique de la stéréo change me sortant de mes réflexions. Je repart déboussolé, commençant à me demander si je n'avais tout simplement pas halluciné.  Quand j'entre chez nous, je remarque une note sur la table, m'indiquant de ne pas allez chez les Woods. 

Les Woods ? Et c'est qui les Woods ?

Je continue de lire et...

« Dylan est passé tout à l'heure, il m'a dit de te dire, de ne pas venir ce soir, ils ne seront pas là. Aussi que tu lui manque. Je suis déjà couchée, j'ai eu une grosse journée. De ta maman Christine, bonne nuit chérie, je t'aime !». 

Wouh ! Enfin leur nom de famille ! Woods, c'est stylé ! Presque pareille à Sauvages ! Les lasagnes devront attendre. 

Je bâille et ouvre le frigo pour me trouver un truc à manger sans vraiment avoir faim. En me retournant décourager de n'avoir avis de rien dans les étagères, je voie une pille de vaisselle sale en tour de Pise. 

Génial. J'imagine pas à quel point ta journée à dû être dur Christine !

Je fais couler l'eau dans le lavabo tout en me servant un verre de lait. J'enfile mes écouteurs et commence à laver. Une fois la vaisselle terminé, je ne me sens toujours pas suffisamment fatigué pour aller me coucher, je décide donc de continuer mes dessins, qui attendent depuis assez longtemps. Je m'installe sur la table avec mon lait et me dispute avec mes crayons pour décider duquel seront les plus beaux traits.  

Ghrrr, je perd mon temps, c'est ligne de veulent tout simplement pas être parfaites !

Désespéré, je laisse tomber mes outils et me retourne. Et là, je voie deux énormes yeux bleus clairs qui me fixe par la fenêtre dans mon dos. Je me fige instantanément en essayant de me convaincre que je n'étais qu'endormie et en train de rêver. Mais les secondes passe, les yeux lumineux ne bougent pas. Je constate avec un pointe de peur, à quel point, ces deux taches brillantes sont étonnamment hautes dans l'encadrure de la fenêtre. Je suis pourtant incapable de bouger. Mon  cœur file, mes sont tendu. Mais, quelque chose d'étrange me détend aussi. Je sentais une étrange énergie, comme si je connaissais cette dernière depuis longtemps. 

Puis, les yeux se déplace vers ma droite, disparaissant derrière le mur. Et, je reconnais le jardin devant la vitre, éclairé de la lumière blanche de l'espace. Je m'effraies en réalisant que la créature qui se tenait devant la fenêtre y a une seconde, me cachait complètement de la lumière extérieur . 

Je crois que je suis plus épuisée que je ne le croyais. 

Je force mes membres à se relaxer, et monte me coucher en fessant le moins de bruis possible. Comme si la créature de mon imagination pourrais revenir pour me bouffer ou je sais quoi ! 

Quelque chose griffe les murs, grogne d'un tout petit grognement mais assez effrayant pour déclencher mes sueurs. Je suis dans une pièce sombre, seule la lumière de la pleine lune qui travers une fenêtre me laisse voir les barreaux de fer d'une immense cage ouverte. Les grognement vont de ma droite, vers ma gauche, puis devant et derrière, comme si quelque chose me tournait autour en m'observant. Je sens soudain, quelque chose me frôler la nuque. Je ne résiste plus à ma passibilité et fonce dans la cage en refermant la porte derrière moi avec fracas. Une mâchoire géante avec des couteaux comme dents se referme à deux pouces de mon visage, éclaboussant celui-ci de taches sombres et visqueuses.  Du sang, je le sais juste à voir la gueule du monstre devant moi. Il ne ressemble à rien, juste une masse floue qui montre les crocs. Soudain, deux bras m'attire vers l'arrière et je rebondis sur quelqu'un. Je me retourne prête à crier, mais le visage étrangement paisible et calme d'Evan se penche au dessus de moi. Lui ne semble pas effrayé par le démon à la gueule dégoulinante de sang rouge  « Reste loin de lui» me dit-il en pointant du menton le monstre denté.  Puis, il disparaît me laissant seule face à ce monstre géant. J'entends finalement quelqu'un gémir, un homme. Un gémissement de douleur et de colère à la fois. Et le grand démon devant moi retire sa gueule d'entre les barreaux pour faire face à quelqu'un d'autre. Les petits grognements reprennent. Les griffes aussi, mais cette fois pas contre un mur, contre quelque chose de plus moue, de la peau ?Une guerre que je ne voie qu'à moitié dans l'ombre et la lumière, se d'éclanche et prolonge dans la musique de la radio que j'ai écouté dans ma voiture le soir. Finalement, un silence de mort s'installe et seul le souffle rouleux et haletant d'une créature qui n'était pas le monstre fessait écho dans la pièce. Mais, le son de la respiration  bruyant se transforme bien vite en souffle  humain normal. La porte de ma cage s'ouvre et une main sort de l'ombre, tendu vers moi pour m'inciter à sortir. Je ne bouge pas, et la personne devant moi s'impatiente. Je ne voie pas son visage, ni son corps, juste sa main. Celle d'un homme apparemment. Sans que je ne mis attende, cette même main m'agrippe  brutalement et me tire hors de la cage et le noir m'envahit. 

Je me réveille en sursaut dans mon lit. Il fait jour, et je réalise que ce n'était qu'un rêve. Un très mauvais rêve. Je me rends bien vite compte aussi, que le son qui dans mon rêve était celui des griffes et des grognements, était en fait celui des pattes et dents d'une souris qui se balade dans ma chambre. Je roule les yeux et lui lance ma boite mouchoirs. Elle déguerpit en fuyant vers la penderie.  Juste pour m'effrayer davantage, mon alarme résonne enfin, me fessant tomber du lit. 

Je sens que ça va être une sale journée ! 


Décisions sans retours - Forêt - Tome 1 (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant