Part 21 Imprévu

197 16 18
                                    

Salut tout le monde, je sais, on est pas la semaine prochaine, mais j'ai  jamais dis que je posterais seulement un chapitre par semaines ! J'ai dis: minimum un chapitre par semaines ! XD En voilà un autre, puisque j'en ai pas publié beaucoup ces dernier temps. PS, je suis déjà en train d'écrire la part 22. XD Je la publierais ce soir ou demain. Merci de lire. Ciao ! 

Je suis passé deux fois chez les Woods les deux jours suivants, mais personne n'y était. le troisièmes soir, je trouve une note sur la porte m'indiquant que la bande est partit faire un petit voyage pour des raisons personnelles et qu'ils ne reviendraient que dans une semaine. 

C'est de ma faute ? 

En bas de la page est signée  : On reviens vite. Dylan :)

Je suis déçus, et un peu fâchée. Je retourne dans ma voiture et rentre directement chez moi. Je m'étant dans mon lit et glisse mes écouteurs dans mes oreilles. 

J'ai peut-être trop poussé avec mes questions.  C'est peut-être pour ça qu'Evan est partit comme ça en me laissant en plant. Sont-ils partit à cause de moi ? ... Mais non ! Pour des raisons personnelles à indiqué Dylan ! Mais quand même, j'aurais voulu m'excuser à Evan de l'avoir mis dans un tel état la dernière fois. Je comprends pas ce que j'ai fais, mais il y a certainement une explication. 

***

Je suis quand même passé aux deux jours devant la maison pour voir si la caravane de Tristan ne serait pas là. Mais rien. Je regardais même mon téléphone, juste au cas où. 

Mais je leur ai même pas donné mon numéro !

Le weekend, toujours personne. 

Lundi...

Mardi...

Mercredi....

Jeudi, un message texto entre dans mon téléphone et je m'empresse d'y jeter un œil. 

« Salut ! C'est Dylan ! DSL, mais on en a encore pour deux semaine finalement. :'( »

Nouvelle déception. 

- « Très bien, j'espère que tout va bien pour vous. Merci de m'écrire. D'ailleurs, comment t'as eu mon numéro ? »

« XD Ton Facebook. XD Je te redonne des news très vite. ;) »

Vendredi...

Samedi, je me rappelle de cette forêt qui m'avait tant intrigué. Je prends mon vélo cette fois ci. La température commence déjà à refroidir tranquillement. Mais bien habillé sur mon vélo, le vent me rappelle à quel point ces sensations de vitesse et de liberté sont agréables. Cette fois, je laisse mon vélo appuyé contre un arbre et m'enfonce entre les conifères. Je vois des écureuils, des mésanges, deux lièvres, mais tout semble quand même rester silencieux.  J'espère retrouver la marque de bizarres de griffes sur l'arbre, mais je n'ai aucune idée d'où j'étais et où je suis. 

Non mais je suis bête ! 

Je m'étends au sol et fixe le ciel nuageux, décourager par moi même. 

Je suis encore perdu !

Mais je décide de quand même pas m'en faire et de juste rester là pour écouter les sons sinistres des bois. Je ferme les yeux, je me concentre. Le vent, le grincement des arbres, quelques brindilles qui casse mais rien d'alertant. Je me laisse bercer par ces sons doux et à la fois effrayants. L'énergie de cette forêt est tellement étrange, que j'ai presque l'impression d'être envoutée. Soudain, je me sens étourdis, tout les sons deviennent en sourdine et des images apparaissent dans mon esprit. Des griffes énormes, des yeux de chat vers et puis, moi, je me vois étendus sur la mousse humide et froide entre les arbres. Je me sens envahis, comme une pression lourde tout autour de moi. Je me redresse en sursaut et en haletant.

- Tout va bien ?

Je sursaute de nouveau en me retournant vers la voix qui m'a questionné. 

- Neven ? 

- Qu'est-ce que tu fais ici ?

- Eh... mais toi qu'est-ce que tu fais ici ?!

- Je... je venais te voir, m'avoue-t-il en rougissant. 

- A bon ? 

Je me relève et m'aperçois qu'il est pieds et torse nu. Il ne porte qu'un short de la même couleur que ses cheveux couleur soleil. 

- Pourquoi tu passe par cette forêt ? 

- Eh.. c'est plus beau que la route. 

- T'as pas de baskets ? Ni de... gilet ?

- Eh...

Il baisse les yeux sur ses pieds puis me fixe de ses yeux verts intenses. 

- J'aime bien être comme ça. 

Enfin un qui me donne de vrais réponses !

- Ah. 

Moment de silence trop long. On se fixe yeux dans les yeux sans rien dire. ¸

- Je te ferais bien rentrer chez moi, mais je sais même plus dans quel directions c'est ! finis-je par dire en détournant les yeux embarrassée. 

- Pas grave, moi je connais le chemin, ricane-t-il en s'approchant. C'est par là.

Il pointe derrière moi, sa main juste à coté de mon oreille. Je fronce les sourcils et le fixe hésitante, douteuse de la direction. Puis d'un geste fluide et habile, il passe sa main près de mes cheveux et en retire une saleté qu'il rejette à terre en souriant. 

- Feuille morte. 

- Merci. L'hiver arrive, et les arbres commencent à perdre leurs feuilles, je commente en rougissant. 

- Viens.

Sur ce, il m'attrape le poignet et m'entraine entre les arbres. Je me laisse emmener encore surprise. Au fil des minutes, je remarque l'agilité avec laquelle il se déplace entre les branches, les racines, les troues boueux et les pierres. A la fois gracieux et souple, il veillait bien à ce que je pose les pieds sur du solide pour que je ne trébuche pas. Nous débouchons juste devant mon vélo, toujours en place. 

- Voilà, de retour, fait-il en tendant la main vers la rue.

- Eh, j'ai une question, elle est où ta voiture ? Tu l'as laissé quelque part ?

Il rit.

- Ça fait deux questions ça ! Je suis venu à pied, ma voiture est chez moi.  

- Sérieux ? À pied, ça fait une sacré trotte ! 

- J'suis plutôt rapide. 

Il me fixe avec son beau sourire en coin tellement craquant. Je rougie et attrape mon vélo que je sort des bois. Il m'aide et me suis sur la route. 

- Finalement, je suis content de t'avoir trouvé dans ces bois. Je savais pas où tu habitais, tout ce que je savais, c'est que tu étais voisine des Sauvages, avoue-t-il en regardant le sol.  

- Ah, t'aurais fais quoi alors, si j'étais pas là, dans les bois ?

- Hum, chercher dans tout le rang, une fille du nom de Kyara. Les gens m'auraient sûrement trouvé bizarre, mais j'aurais bien fini par te trouver.  

Il rit en balançant une petite pierre qu'il avait ramasser avec son pied. Nous arrivons devant chez moi et je m'arrête pour qu'il mémorise les lieux.

- Voilà, c'est ici. Tu veux entrer ?

- Hum, le paysage est vraiment magnifique, oui, je veux bien entrer.

Je laisse mon vélo dans le garage et le fais entrer. 

Plus court, mais mieux que rien. (1151 mots)

Décisions sans retours - Forêt - Tome 1 (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant