Part 23 Mauvais jours num 2 où la colère gronde.

190 15 12
                                    

- Eh ouais. 

- Super ! C'est partit ! 

Neven se trouve être un joueur de stratégie super professionnel. Je perds deux parties sur sur trois. Et je suis certaine, il me laissait quelque chances.  Il est 22 heure quand il bâille et déplace son cavalier en avant. Je déplace ma reine et le lui retire. 

- Échec  et mat ! je m'exclame en sautant sur mes pieds. 

Il fronce les sourcils et examine le plateau attentivement. 

- Et bien, je me suis fait rouler cette fois. T'es vraiment bonne à ce jeux.

Cette fois, il ne m'avais pas laisser remporter, j'avais gagner toute seule comme une grande fille.

- Mon père m'a apprit quelque tours, fais-je en m'étirant. 

- Hum, tu devrais passer demain. Cloé sera là, personne n'a réussit à la battre à ce jeux. 

- Eh, tu veux dire chez toi ? 

- Oui, en fait c'est chez Nathan, mais oui, je t'invite. Tu aimerais venir ?

Chez eux, pour jouer au échecs avec Cloé, pourquoi, pas, ça serait amusant, comme la dernière fois que je l'ai vu.  

- Bien, je suis partente. 

- Super !

Je regarde encore mon cadran.

- Je crois que tu devrais rentrer, il est tard. Tu veux que je te ramène ?

- Hum, oui, comme ça tu pourras savoir où je vie. 

Euh, bizarre de phrase. 

- Bien, je vais chercher ma voiture !

Je descends et attrape mes clés sur leur crochet près de la porte. J'ouvre la porte, et m'aperçois qu'il s'est mit à pleuvoir. Je me retourne donc pour prendre ma veste mais me percute contre Neven qui pensait me suivre à l'extérieur. Mon nez se fracasse sur son torse nu, brulant et étonnamment dur. Je fais un pas de reculons pour m'éloigner tout en rebondissant mais je perd pied. 

Ben oui, évidemment !

Il me rattrape la main et me retire vers lui.

- Tombe pas, j'ai besoin que tu me ramène à la maison et non pas que Je te raccompagne à l'hôpital, dit-il en éloignant une mèche de cheveux de mon visage.

- Je vais prendre ma... ma veste, je balbutine en me mouvant vers les supports. 

- Je peu dire au revoir à Christine ?

 - Euh, bien sûr, elle est dans la pièce juste là. 

Je sors et vais chercher ma fourgonnette, les joues encore rouges et les pensées encore dérangés, pendant qu'il salut ma mère. Je l'attends patiemment alors que la pluie dégouline sur le pare brise. La lampe de galerie s'allume et il sort de la maison le sourire aux lèvres avant de lever la tête vers moi. Son regard verts est si beau, que je me perds quelque secondes dans leurs contemplation. Il saute sur le siège passager.

- On peut rentrer !

Je le conduit jusqu'à une grand maison de bois ronds près de la rivière, en suivant ses instructions. 

- Alors tu vie ici ? 

- Oui, avec ma bande, affirme-t-il en débouclant sa ceinture. Tu veux entrer deux secondes ?

- Eh, d'accord, juste deux seconde. 

Il ouvre le battant.

- C'est moi ! Venez voir qui est là ! s'exclame -t-il en m'invitant à le suivre à l'intérieur. 

Je reconnais Nathan et Cloé, Puis le roux et puis la blonde qui arrive un air las sur le visage.

- Oh, Salut ! me fait Cloé en agitant la main.

- Elle compte revenir demain pour t'affronter à l'échec ! l'informe Neven avec une pointe de fierté dans la voix.  

- Alors je l'attends de pied ferme, ricane t-elle en me lançant un clin d'œil. 

- Y a une heure que vous préféreriez que j'arrive ? je leur demande timidement.

Neven ouvre la bouche mais est aussitôt coupé par Cloé. 

- Oh, quand tu veux, je suis là toute la journée demain, alors je te laisse choisir. 

- Parfait, je serais là... pour 14 heures. 

- Très bien, alors à demain !


Finalement, la semaine passe plus vite que les deux dernières. J'ai passé la plus grande partie de mon temps chez les Knight à essayer de battre Cloé au jeu de l'échec donc elle semblait être la déesse et à discuter avec Neven. Le temps avait définitivement décider de se rafraichir, une gelé recouvrait le sol quand je partais travaillé le matin. 

Dimanche, en journée, je raccompagne Neven chez lui alors qu'une petite neige tombe du ciel en flocons blancs. Nous écoutons une musique country en balançant la tête d'avant en arrière avec le rythme et en chantant le refrain. 

- On ta déjà dit que tu avais une super belle voix ? me demande Neven.

Mais je ne réponds pas, le visage que j'aperçois dans le véhicule que nous croisons me paralyse. Les freins de la caravane rouge de Tristan grincent, une porte s'ouvre et Toutes les portières s'ouvres. 

- Mince ! 

- Je... je vais rentrer par mes propre moyens, s'empresse de dire Neven avant de sauter de la voiture et de courir vers la forêt, alors que je roule toujours. 

Quoi ? Mais...

J'arrête la fourgonnette et m'évache sur mon siège, agacé. Evan frappe son doigt contre ma vitre que je descends lentement. Ses yeux sont remplit de fureur,  j'ai l'impression d'avoir trahis une promesse. Sauf, qu'il y en a aucune.  

- Pourquoi ? marmonne-t-il très bas tellement sa voix tremble sous sa colère.  

J'ai envie de devenir toute petite, ou bien de disparaître, tellement l'énergie qu'il dégage est imposante. 

- Je... c'est... J'ai droits de trainer avec lui si ça me chante ! 

Il serre la mâchoire et repart vers la caravane. Tristan apparaît et me fixe d'un air interrogateur.

- Je suis vraiment désolé Kyara, pour notre longue absence comme pour lui.  Il a eu des jours difficiles ces deux dernières semaines. 

- Je vois ça, il est furieux. 

Nicki apparaît entre lui et moi et me fixe d'un regard noir. Elle semble avoir envie de me gifler. 

- Tu ne dois pas trainer avec ce type, il est dangereux ! me grogne t-elle dessus avant de s'en retourner. 

Tristan sa cache le visage entre ses mains et soupire. 

- Bon, je suis épuisé, je vais rentrer. Mais tu peux venir demain si tu veux. 

- Bien, fais-je en soupirant à mon tour. Je viendrai. 

Ils repartent et rentre tous chez eux, le temps que je me détende et oublie le visage sombre et enrager d'Evan qui me traumatise l'esprit. Je rente à mon tour, après dix minutes de réflexion et de détente. 

Je prends une douche, pour m'aider à chasser les yeux d'Evan encore empreints dans ma tête. 

Purée ! Pourquoi j'ai tant de culpabilité ? J'ai rien fais de mal. 

Je mange lentement tout en me repassant les événements en tête. 

Le voyage à dû être affreux pour les mettre dans un état pareille ! 

Je roule les yeux.

Ha, c'est les Woods !

J'attrape mon livre sur ma table de chevet et m'étant sur mon lit. 

DSL pour les titres de chapitre bidons, je manque tellement d'imagination ! XD 

(1151 mots) 


Décisions sans retours - Forêt - Tome 1 (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant