𝐋𝐀 𝐃𝐀𝐑𝐊𝐒𝐊𝐈𝐍 [en réécriture]

2.5

???

— attend tu as dis Anamala ?

— oui cette fille sort avec Maxence elle m'agace tellement elle sortait avec mon frère et maintenant le mec qui me plaît . S'exclama Britney en tapant du pied.

— tu peux me montrer une photo d'elle ?

Elle sort son téléphone et me le tends. C'était bien elle, Anamala ....
Je venais de te retrouver.
La petite garce.

— tu la connais ? Me demanda Britney, curieuse.

— oui je pensais pas qu'elle avait autant changé mais elle reste toujours la même. Je lui réponds, la laissant dans le suspens.

— comment ça ? Dis moi en plus si je peux briser sa vie et lui montrer qu'elle n'est rien dans notre monde alors balance les faits. Me supplia-t-elle en me tapotant l'épaule.

— bah je trouve que ça se fait pas et puis elle me connaît même plus je vois pas pourquoi je devrais parler d'elle

— je te demande pas ton avis je veux juste savoir si elle était si horrible que ça et ainsi tout le monde verra son vrai visage

— si tu veux bah écoute j'ai connu Anamala à la période du collège c'était une vrai folle j'avais appris qu'en primaire elle avait balancé un stylo dans l'œil d'une fille mais je pensais pas qu'elle était capable de pire. Lui avouais je.

— quoi ? Mais elle est complètement folle

— pas que elle avait besoin d'un psychologue car elle avait plein d'idées noires cette fille elle a même balancé de la peinture à un mec puis elle a faillit se faire virer car elle s'était énervée dans un cours et personne pouvait la contrôler on était tous perdu et on avait peur de cette nana là c'est pour ça qu'on l'appelait la fameuse. Je lui confie, en prenant un ton sérieux.

— je pensais que c'était parce que c'était la seule noire. Me dit Britney.

— oui en effet une noire dans un quartier de riche et dans une école de bourge fin on était tous choqué et le pire étant une folle qui ne savait pas gérer ses émotions voilà ce qu'elle était

— et dans notre université elle nous joue la carte de la fille parfaite avec une prestance d'assurance et des compétences incroyables alors que la fille a traumatisé certains c'est dingue comment on peut vivre avec elle

— je ne sais pas c'est pour cela que j'étais choquée quand tu m'as dis que la nouvelle était Anamala. Je déclare.

— merci de m'avoir informer je vais en garder usage et pouvoir en avertir les autres de cette fille on ne peut pas rester avec quelqu'un qui peut du jour au lendemain nous briser la nuque et surtout celui de Maxou'. Elle annonce, inquiète de la situation.

Anamala, nos chemins se croisent de nouveau et j'espère que tu seras ravie de me revoir parmi toi. Ta vie pleins d'aventures vient juste de commencer, car je vais en faire un carnage.

***

Point de vue d'Anamala :

— Maxou' Maxou' TOI ÉLOIGNE TOI DE LUI. S'écria Britney en me poussant.

— tu vas pas bien Britney. S'exclama Maxence en m'aidant à me relever.

Le couloir qui était vide est vite devenu rempli et les gens tendaient l'oreille comme à leur habitude. Natalia avance et se joint à nous.

— il se passe quoi ? Pourquoi tu as poussé Ana' ? Demanda Natalia en s'adressant à Britney.

— cette fille là c'est une folle je sais TOUT de toi et vous tous qui m'écouter ne vous approchez pas d'elle au risque de finir comme ceux qu'elle a frappé. Hurla Britney.

— elle raconte n'importe quoi. Je dis en roulant des yeux.

— je t'avais dis de faire attention à qui tu t'adresse Anamala tu as joué avec le cœur de mon frère et de tout ces gens et ils ne savent même pas qui tu es n'est-ce pas ? Me dit Britney en souriant.

— je ne vois pas de quoi tu parles et laisse moi tranquille. Je lui réponds en fronçant les sourcils.

— Max sait que tu balances des stylos et que tu ne sais pas contrôler ta haine sur une personne hein ?

J'étais choquée par les propos qu'elle venait d'annoncer devant tout le monde, haut et fort elle venait de confier mes traumatismes, elle commença à dire des histoires que je ne voulais pas entendre voir ne plus jamais m'en souvenir. Mon corps était mobilisé, je n'entendais plus rien comme si mes oreilles étaient bouchées et le souvenir tourna et tourna dans ma tête.

— ANA' ANA'. Hurla Natalia en me secouant.

— il se passe quoi ... Ana'. S'exclama Hakira en se précipitant vers moi. Ana' Ana' elle a quoi ? Pourquoi elle est dans cet état ?

— on devrait appeler un médecin non ? Demande Alex, assez inquiet de la situation.

— c'est du bluff elle a toujours été comme ça dès qu'elle est faible vous venez tous lui sauver le cul elle a rien c'est une menteuse, une folle et une sale n-

— TU PEUX LA FERMER. Hurla Ross en venant à mes côtés. Max' tu as appelé quelqu'un ?

— je viens d'appeler ma mère pour qu'elle prévienne sa mère elle arrive et quelqu'un est parti chercher un prof purée Ana' reste avec nous

J'avais beau les entendre, je n'arrivais plus à réagir comme si j'étais paralysée. Et mes actes tournent en boucle et j'avais juste envie c'était de mourir actuellement, puis mes yeux se ferment peu à peu. Le dernière souvenir que j'avais étant le cri de Ross : « Ana' ne me lâche pas ».

***

Mes yeux s'ouvrent peu à peu et je tombe sur ma tante. Elle caresse mon visage et me fait un léger bisou sur le front comme elle en a tant l'habitude. Elle vient s'asseoir à mes côtés.

— ça va ? Elle me demande en me souriant.

— c'est partie trop vite. Je lui réponds.

— il s'est passé quoi ?

— Britney m'a traité de folle puis elle m'a balancé des choses horribles et des choses que j'avais commise mais dans le mauvais contexte

— et toi ? Qu'est-ce que tu as ressenti ?

— de la haine, de la peur, de la tristesse. Je lui réponds en baissant la tête.

— je sais que tu es encore traumatisée par des événements et qu'il y'a des choses que tu ne pourras peut-être jamais oublié et tu essayes quand même d'avancer mais ce qu'il s'est passé c'est grave

— je sais tata j'ignore comment elle a su tout ça

— tu avais confié ces histoires à quelqu'un ?

— à part toi, ma famille, Jamina et à Malika il n'y a personne qui est au courant

— ok laisse moi gérer cette situation mais toi repose toi d'accord Mala' ? Me dit-elle.

— oui je vais essayer

Mes parents sont venus me chercher puis j'ai passé ma fin de soirée dans ma chambre à regarder le mur. Mon cerveau ne cessait de réfléchir et à ressasser les événements précédents.