𝐋𝐀 𝐃𝐀𝐑𝐊𝐒𝐊𝐈𝐍 [en réécriture]

3.5

Ross

— dis moi mon fils tu l'aimes bien cette fille ?me demanda ma mère en me souriant.

— je crois que ouais mais elle en aime un autre. Je lui réponds en baissant la tête.

— c'est ce que tu crois. Elle déclare après avoir fermé les yeux. J'ai besoin de repos ça ne te dérange pas si je ferme les yeux ?

— non maman repose toi

— mon fils suit ton cœur... n'aie pas honte de toi et sache que maman t'aimes énormément tu es mon petit Ross et tu le resteras

— c'est tellement nul quand tu parles comme ça on dirait que tu me quittes et que tu vas rejoindre l'haut-delà. Je dis en la détaillant.

— je t'ai déjà dis que Sylvain est adorable il est passé plusieurs fois et il me fait beaucoup rire ton père aussi est venu me rendre visite et ça m'a fait plaisir de le revoir j'aime même eu l'opportunité de parler avec sa nouvelle femme j'aurais pu la critiquer mais je n'ai rien à dire sur elle puisqu'elle est formidable avec toi et moi à chaque fois qu'elle vient me rendre visite elle me dit qu'elle me fait penser à sa mère qu'elle a perdu. Elle me confesse.

Pendant que ma mère faisait les opérations, la mère de Sylvain a beaucoup pris soin de moi et j'aurais pu la détester mais au contraire elle m'a donné autant d'amour qu'elle en donne à Sylvain et ce qui nous a un peu tous rapproché. Ayant vécu la même situation que moi en étant jeune, elle m'écoute beaucoup et m'apporte beaucoup de courage. J'aurai pas rêvé mieux qu'une femme comme ça pour mon père même si au fond je sais que ça lui fait toujours mal de voir ma mère dans cet état.

— maman ? Maman ?

— Ross je t'ai dis que j'avais besoin de repos. Dit elle en râlant.

— tu m'as fais peur. Je déclare en touchant mon cœur. Bon je vais te laisser prends soin de toi je reviendrais dans la semaine. Dis je après avoir dépose un baiser sur son front.

Que je l'aime cette femme.

***

La première semaine des vacances s'est tellement mal passe que nous avons pris la décision de rentrer pour profiter avec la famille. J'avais dîné avec ma tante et ses enfants puis j'étais rentré un jour après eux. Je voulais éviter tout contact avec Maxence surtout.

Mais une idée m'étais venue à l'esprit et même si je sais que ça peut être à l'encontre de ses désires je me devais de profiter avec elle. J'étais donc devant chez elle en pyjama en attendant qu'elle puisse arriver. Elle descendait les escaliers et vêtue aussi de son pyjama. Elle était tellement mignonne.

— je pensais vraiment pas te revoir d'aussitôt. Elle déclare en croisant les bras.

— après ce que ton mec m'a fait je préférais m'éloigner éviter de gâcher encore plus votre semaine de vacances. Je lui réponds.

— Max et moi nous ne sommes plus ensemble. Elle balance en baissant la tête.

Alors là !
Je ne sais pas si je devais être triste de la situation ou pas du tout. Max était quand même mon ami mais Anamala est la fille que j'apprécie.

— je suis pas venu pour savoir votre relation mais un cinéma ça te tente ? Je lui propose en lui montrant les ticket.

— habillé comme ça ? Elle s'exclama après avoir sourit.

— quoi ? Ça te dérange tellement ?

— au contraire ça me rassure je suis fatiguée de me changer

Elle enfile donc ses bottines et sa veste puis on se dirige vers ma voiture, je ne pensais pas qu'elle allait acceptée et dire qu'il y'a peu on ne s'adressait pas la parole. Bref, on venait d'arriver au cinéma. On avait tout les deux pris des pop-corns puis on est allé s'installer.

— une bonne photo pour immortaliser ce moment et surtout le jour où Ana' est partie en pyjama avec moi. Je dis après avoir pris une photo de nous deux.

— mais je rêve droit d'image tu sais que si je porte plainte contre toi je peux gagner de l'argent. Elle s'exclama en me tapant légèrement l'épaule.

— tu es pas assez riche comme ça ? Tu veux même me dépouiller c'est dingue je te pensais pas si joueuse que ça

— tu es le premier à m'embêter je tiens à préciser et laisse ma richesse en dehors de cela tu mérites que je te dépouille

— quelle vipère dis juste que tu veux me rendre pauvre. Je déclare en lui ébouriffant les cheveux.

— mes cheveux Ross ! s'écria-t-elle. Tu as de la chance qu'on soit que tout les deux dans le cinéma

— tu serais déjà à la porte avec tes crises

— je serais pas là seule à être éjecter t'inquiète pas

— bien sûr que tu seras pas la seule ils vont pas oublier toi et tes affaires

— tu es vraiment un mauvais garçon et après tu dis que c'est moi qui veut te détruire

—  balle dans les deux camps. Dis je après avoir sourit.

Je ne pensais pas me retrouver, un soir aux côtés d'Anamala en plein cinéma et en tenue de pyjama. Le seul truc que je ne pourrais jamais lui reprocher c'est son naturel. On peut croire qu'elle est superficielle mais en la connaissant c'est la fille la plus naturelle que j'ai connu. Elle ne se prends jamais la tête.

— c'est bizarre mais j'aurai pas pensée finir ma soirée avec toi Ross. Elle déclare.

— je sais ce que tu ressens, tu as l'impression d'être égoïste envers Maxence car tu es à mes côtés et tu ignores pourquoi mais tu aimes être avec moi. Je lui dis en la détaillant.

— je ... je ne l'aurais pas exprimé comme ça le narcissique mais c'est vrai je devrais être triste de lui avoir briser le cœur et de lui avoir fait perdre son temps avec moi je pensais vraiment pas que ces vacances allaient aussi mal se passer entre nous

— Anamala ... je me sens mal de te dire ça à un moment pareil mais ce que je ressens pour toi c'est pas que de l'amitié j'ai vraiment essayé de le cacher pour le préserver et je ne voulais pas gâcher votre relation loin de là mais vous protéger et me protéger cependant je ne suis pas parfait et je n'arrive pas à me détacher de toi ... je ne peux pas faire semblant si je te cours tant après c'est parce que tu me plais Ana' tu me plais énormément. Je lui confesse.

Pour le coup, j'ai été égoïste mais je n'arrivais pas à garder ça pour moi. Combien de fois j'ai essayé de m'éloigner d'elle et comme un idiot, je revenais quand même à la case départ. Le jour où elle m'avait consolé et qu'elle avait scellé nos mains, j'avais cette envie de la prendre dans mes bras et de lui dire mon amour pour elle mais je me contenais au risque de briser notre amitié.