Anamala
— salut je m'appelle Ross
Je me retourne et je l'aperçois assis sur le siège, il était sur le podium, tenant le micro dans sa main. Je regarde ma mère qui souriait puis elle me murmure « il m'a dit qu'il souhaitait vraiment témoigner aujourd'hui, alors je lui ai laissé une petite place ».
— quand j'étais petit j'avais pas de mère enfin je pensais qu'elle était morte puis mon père m'a expliqué qu'elle était juste malade et qu'elle sera pas là pour certains événements comme la fête des mères ou la tombola. Mon père essayait de combler le vide et je voulais pas qu'il voit que j'étais triste donc je m'étais promis de ne plus pleurer et de sourire. On m'appelait le clown du service ou le gars drôle personnellement ça me faisait plaisir. Ma mère a faillit perdre la vie plus d'une fois mais c'est une femme forte, elle a tenue bon même si je la voyais affaiblie, elle continuait à me dire qu'elle allait bien. Au lieu de la rendre fière, je ne faisais que des bêtises d'ailleurs j'avais fais un accident de moto et c'était horrible. Ensuite, j'ai découvert une fille incroyable que j'aimais beaucoup titiller. Se confessa-t-il en me regardant. Au départ elle m'aimait pas mais j'ai forcé et on a commencé à se rapprocher et à s'apprécier, nous sommes sortis ensembles, je lui ai avoué mes sentiments et je racontais tout à me mère qui me disait « qu'elle l'adorait déjà alors qu'elle ne l'avait vu qu'une seule fois » mais je suis là pour lui dire que je l'aime sérieusement à cette fille
Ma mère scelle ma main, je continue de le regarder, c'est comme si il n'y avait que lui et moi dans cette salle.
— vous savez pourquoi je l'aime ? Parce qu'elle est pas comme les autres, parce qu'elle a vu en moi ce que personne ne voyait, car c'est la première personne qui ne m'a pas jugé sur ma vie mais qui m'a fait rire et elle ne cessait de me complimenter. Elle me mettait toujours en haut, je pourrais jamais la remplacer. Je sais que récemment j'ai fais n'importe quoi mais je me suis rendu compte que je peux pas t'oublier Anamala non je n'y arriverais pas et même si j'ai essayé cela n'a pas marché. Je voulais me prouver que je pouvais t'oublier mais c'est totalement faux tu es imprégné dans mon cœur et quand je te vois j'oublie tout le monde et mes yeux ne cessent de te fixer. Je sais ce que je veux et c'est toi Anamala
Tout le monde applaudit et je reste figée sur place, j'avais sa déclaration qui ne cessait de tourner en boucle dans ma tête. Je sèche mes larmes et je souris en prenant ma mère dans mes bras.
— donc c'est ce jeune homme avec qui tu passais le temps le soir ce fameux Ross. Déclare ma mère.
— oui maman ... je ne pensais pas qu'un jour je le verrais sur scène pour me faire un tel discours ou raconter à des gens son histoire, de base c'est un sujet sensible
— il est venu me voir et il m'a dit que tu lui parlais souvent de cette association il voulait se confier et surtout te dire ce qu'il ressentait pour toi, ma fille sache que si tu aimes quelqu'un de tout ton cœur comme moi j'aime tant ton père, tente et profite car sinon tu vas le regretter. Me conseille ma mère en caressant ma joue. Ne te met pas de limite tu es libre de faire ce que tu veux mais suis ton cœur et personne d'autre tu es jeune et tu mérites quelqu'un de bien qui ne te juge pas, qui ne te dénigre pas et qui t'accepte telle que tu es ma chérie
— merci beaucoup maman tu es la meilleure. Je la remercie.
***
Ross me courait après et nous étions en plein fou rire. Épuisée, je décide de faire une pause, il vient me porter telle une princesse et me fait tourner comme un enfant après s'être assis sur le canapé.
— allez un bisou ? Il me réclame en faisant une tête de chien battu.
— nahhhh je ne veux pas toucher tes lèvres alors que tu les as posé autre part. Je lui dis.
— n'importe quoi ... j'avoue avoir flirter avec quelques unes mais rien de ouf j'ai pas couché ou embrassé. Il m'avoue.
— tu as osé porter de l'intérêt à d'autres alors que moi je t'avais en tête h24, je n'avais qu'une hâte c'est de revenir et pouvoir m'expliquer avec toi
— désolé ma petite Anamala même si j'ai fais quelques bêtises personne a su être à ton niveau regarde si je t'aimais pas je ne serais pas ici à tes côtés je regrette totalement. Il me dit en tirant mes joues.
— aïe tu devrais me complimenter pas me faire du mal mauvais garçon
— désolé princesse je suis heureux tu sais
— ha bon ? Pourquoi ?
— c'est ta tête j'étais à deux doigts de pleurer et je stressais énormément surtout qu'il y'avait ta mère je devais pas dire n'importe quoi
— ma mère est imposante quand on la voit mais quand on la connaît c'est un sucre. Je déclare après avoir sourit.
— j'aime quand tu me regardes comme ça je me sens vraiment comme un gars aimé
— parce que je t'aime imbécile
— ton parfum m'avait manqué ça fait un an et demi que je n'ai pas été aussi proche de toi et maintenant que je t'ai pour moi je suis le plus heureux du monde
— tout ces compliments ça me fait plaisir moi aussi tu m'as manqué. Dis je en ébouriffant ses cheveux.
Apres avoir rigolé ensemble, on a beaucoup discuté comme deux adultes et il s'est confié à moi sérieusement sur la santé de sa mère lors de notre rupture et ce qu'il ressentait, j'ignorais qu'il se sentait si mal et qu'il pensait qu'il avait l'impression d'être un surplus dans ma vie alors qu'absolument pas, c'est vrai que j'avais beaucoup plus de travail car je devais faire mes preuves, je m'étais pas rendu compte de mes actes envers lui mais je l'aimais et en aucun cas Ross était un poids dans ma vie. J'étais contente qu'on puisse clarifier certains points qui pouvaient porter à confusion. Enfaite, on a juste eu un manque de communication, on s'est tellement éloigné parce qu'on avait tout les deux des problèmes à gérer qu'au moment de la discussion, on avait plus rien à se dire parce qu'on le gardait au fond de nous au lieu de se confesser tout simplement.
— ce soir on fait une soirée pyjama ? Je lui demande en sautillant comme un enfant.
— ai-je le choix ?
— non tu dois bien te faire pardonner après tout
Il souffle mais je sais qu'il adore nos soirées pyjamas, c'est le premier à participer et à ramener les snacks.
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𝐋𝐀 𝐃𝐀𝐑𝐊𝐒𝐊𝐈𝐍 [en réécriture]
Novela JuvenilIl pose son regard sur elle et je fis de même, elle avait un beau visage, elle semblait sûre d'elle et elle était très élancée. Un style assez atypique mais à la fois très chic. - mon ami m'a dit qu'on l'appelait la fameuse. Déclare Bastien. - mai...