GOLDEN HOUR : roses et épines | Bakugo Katsuki
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Mayaki et Kaeya étaient les meilleures amies du monde, elles étaient toujours ensemble et se disaient tout. Mayaki était tout pour Kaeya. Elles se connaissaient par cœur.
Enfin, ça c'était ce que pens...
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𝐆𝐎𝐋𝐃𝐄𝐍𝐇𝐎𝐔𝐑 | .3.
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Mayaki : Nan ??? C'est vrai ?
Kaeya : Est-ce que tu penses que je te mentirai sur ça ?
J'avais souri faiblement après avoir levé les yeux au ciel, je venais de me confier à ma meilleure amie. Elle avait souri de toutes ses dents en tapant des mains avant de prendre son téléphone précipitamment.
Mayaki : Faut que je le dise aux filles !
J'avais froncé les sourcils et avais abaissé avec ma main son téléphone pour éviter qu'elle leur envoie un message.
Kaeya : Non, ne leur dis rien. Je ne les connais pas assez bien pour ça.
Mayaki : Mais siiii ! Allerrrrr !
Kaeya : J'ai dit non, ça me concerne Mayaki, pas toi alors ne leur dis rien.
Je n'étais pas vraiment d'humeur, j'étais fatiguée et Mayaki avait enchaîné les gaffes envers moi tous les autres jours, et même si j'essayais de faire comme si rien ne s'était passé, je lui en voulais quand même un peu. Ça faisait déjà une semaine qu'on était à Yuei et son comportement était bizarre. Je ne voulais pas me précipiter à dire ce genre de chose mais j'avais peur, alors je me renfermais sur moi-même.
Elle ne passait plus de temps avec moi, elle était toujours avec ses nouvelles amies et les seuls moments qu'elle passait avec moi à l'école était quand les filles avec qui elle avait sympathisé n'étaient pas là. J'avais presque l'impression d'être de trop, et d'exister seulement quand elle était seule. Je m'étais toujours sentie secondaire dans la vie, mais me sentir au second plan dans la vie de Mayaki, ma meilleure amie depuis la maternelle, était encore plus dure. Et pour me faire sentir encore plus mal, elle faisait tout le temps des blagues sur mon apparence pour faire rire les autres, mais à part elle, personne ne riait. Ça me rendait mal à l'aise. Est-ce qu'elle le faisait exprès ou est-ce qu'elle ne se rendait pas compte de ce qu'elle faisait ?
Mayaki : Oh- d'accord...Je pensais que nous étions amies..
Elle avait baissé la tête et j'avais vu ses yeux briller de plus en plus. Elle n'allait pas pleurer maintenant ? Je me sentais presque coupable de lui avoir dit non, j'avais posé ma main sur son épaule pour qu'elle lève la tête. J'avais déjà du mal à dire non en général alors je ne voulais pas qu'elle rende les choses plus compliquées.
Kaeya : Le rapport ? Il n'y en a aucun Mayaki, reprends toi, tu es vraiment étrange depuis notre rentrée. Je ne veux pas que tu dises aux autres que j'apprécie Denki.
