𝐆𝐎𝐋𝐃𝐄𝐍 𝐇𝐎𝐔𝐑 | .𝟏𝟕.
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PDV Bakugo :
J'avais rendez-vous chez Oshijiro et je n'avais même pris la peine de prévenir ma mère. De toute façon elle était enfermée dans son bureau pour travailler. J'avais fermé le dernier bouton de ma chemise et avais mis un peu de parfum, j'avais soufflé. Je me mettais la pression pour cette après-midi alors qu'on allait juste travailler, ça me cassait les pieds. Pourquoi j'étais tombé sur elle ? Dans tous les trinômes possibles, je me la tapais. Et en plus avec Sero, lui et tête d'orties n'arrêtaient pas de faire des sous-entendus entre moi et mon amie quand elle n'était pas là. Ils avaient l'air de raffoler de mes réactions. Ils me cassaient les couilles eux aussi.
Mais bon, je préférais largement qu'elle soit avec moi et l'autre débile, plutôt qu'elle se retrouve avec l'autre conne de Tamakaki. J'avais pris mon sac en râlant une dernière fois, est-ce que j'étais présentable ? J'allais chez elle. Est-ce que ses parents étaient là ? Pourquoi je me posais la question ? Au pire, je m'en foutais. J'étais déjà parfait, pas besoin de me torturer l'esprit.
J'étais descendu et avais salué brièvement mon vieux qui regardait les informations à la télévision, une activité de vieux ça. J'avais claqué la porte et avais vérifié une dernière fois mes poches, c'est bon j'avais les clefs et mon téléphone. J'avais soupiré, elle habitait loin de chez moi quand même. La fois dernière, quand je l'avais ramenée avec têtes d'orties, j'avais dû marcher pendant vingt minutes après pour rentrer chez moi. Le gars dans le bus était vraiment dégoûtant, il n'avait aucune honte ou retenue, et elle ne l'avait même pas vu. Elle était conne. J'avais été énervée de la voir si inconsciente, elle savait pas que des gens bizarres traînaient dans les bus à cette heure ? J'avais voulu lui tirer les oreilles ce jour là. Je savais qu'elle pouvait se défendre mais elle restait quand même idiote de ne pas faire attention.
J'avais marché lentement pendant une dizaine de minutes et avais entendu une voix familière crier dans les rues. Tous des idiots ici. J'avais tourné la tête et avais vu l'autre con qui s'insultait en suivant difficilement un gps. Mais quelle bande d'empotés sérieusement ! J'avais soupiré et il m'avait entendu, il avait souri en courant vers moi. Il m'avait montré le gps et j'avais levé les yeux au ciel en lui criant de me suivre car je n'avais pas besoin de son téléphone à la con. Il avait été surpris mais n'avait rien dit de plus pour finalement me suivre, il avait l'air gêné. J'avais été trop dur ? Non, je ne pensais pas l'avoir été.
J'avais sonné devant la porte et j'avais senti une pointe de stresse en moi, je me détestais pour ça. Je me sentais faible d'être autant perturbée à cause de cette débile aux cheveux bleus. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir. Elle avait réussi sans le savoir à me réchauffer et faire battre plus vite mon cœur. Quand elle avait ouvert la porte je m'étais fait violence pour ne pas lui dire à quel point elle était jolie. Elle rayonnait. J'étais niais et je n'aimais pas ça. De toute façon, je n'allais jamais réussir à lui dire de réels mots gentils, je n'y arrivais pas. Mes mots étaient coincés dans ma gorge et je n'arrivais pas à décoller mes yeux d'elle. Je la regardais, elle avait eu l'air de ne pas me porter plus d'attention que ça. J'avais retenu une insulte, je voulais qu'elle me regarde.
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Golden Hour | 𝐁𝐚𝐤𝐮𝐠𝐨 𝐊𝐚𝐭𝐬𝐮𝐤𝐢
FanfictionGOLDEN HOUR : roses et épines | Bakugo Katsuki _ Mayaki et Kaeya étaient les meilleures amies du monde, elles étaient toujours ensemble et se disaient tout. Mayaki était tout pour Kaeya. Elles se connaissaient par cœur. Enfin, ça c'était ce que pens...