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𝐆𝐎𝐋𝐃𝐄𝐍 𝐇𝐎𝐔𝐑 |

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𝐆𝐎𝐋𝐃𝐄𝐍 𝐇𝐎𝐔𝐑 | .𝟑𝟒.







Papa : Punaise, je ne te pensais pas autant tortionnaire que ta mère !

Il avait trainé des pieds jusqu'au jardin en boudant, les épaule relevées et la tête rentrée. Il ressemblait à un enfant.

Papa : Quel est ton plaisir à prendre ton vieux père comme expérience...

J'avais levé les yeux au ciel en pouffant, il était tellement dramatique et théâtrale quand il se plaignait. Comment ma mère avait fait pour sortir avec lui et l'aimer ? Connaissant ma mère, ça avait dû être compliqué, car elle n'aimait pas les gens comme ça. Personnellement ça m'amusait. J'avais tapoté le dos de mon père en hochant la tête à ses plaintes.

Kaeya : Je sais je sais. Je te maltraite, tu es malheureux hein ?

Papa : Le plus malheureux des papas..

Kaeya : Allez arrête de te plaindre papa. Tu veux aider ta fille ou pas ?

Il avait mimé avoir mal au cœur quand je m'étais adressée si durement à lui, en plaçant théâtralement sa main sur sa poitrine et en grimaçant. C'était pour de faux bien sûr, on le savait tous les deux mais il ne pouvait pas s'empêcher de continuer.

Papa : Ma fille...tu as changé ! On ne dirait plus toi !

J'avais grimacé en secouant la tête. C'était vraiment pas la bonne phrase.

Kaeya : Putain...arrête de faire ta Mayaki papa, ça te va un peu trop bien. C'est effrayant.

Papa : Et tu m'insultes en plus !

J'avais éclaté de rire en voyant son air choqué et en l'entendant dire de telles âneries. C'était un pitre ! J'avais fait du vent avec ma main devant mon visage en souriant avant de lui dire de se placer plus loin sur l'herbe fraîchement rasée par ses soins. Il avait arrêté de faire du boudin et avait repris son sérieux, il savait que ça comptait beaucoup pour moi et que je voulais m'améliorer pour devenir une bonne héroïne. J'étais enfin sûre de moi quand je le disais, oui je voulais devenir une vraie héroïne. J'étais motivée et je m'étais enfin approprié ce rêve, ce destin qu'on m'avait forcé à avoir. Plutôt, qu'elle m'avait forcé.

J'avais soufflé pour calmer mon cœur qui s'excitait rien qu'à l'idée de travailler sur mon alter. Pas que j'avais peur ,mais j'étais pressée de l'améliorer, de voir ce que je pouvais faire et bien sûr, il y avait un peu d'appréhension. Après tout, je n'étais pas à côté d'une déception dans l'utilisation de mon alter. Mais je devais évoluer alors malgré ça, j'allais le faire et prendre le risque d'être déçue de moi. C'était toujours mieux que de se reposer dans son coin, comme Mayaki, qui pensait avoir tout acquis. Son alter n'avait pas évolué depuis sa rentrée à Yuei, elle avait toujours les mêmes lacunes et la même mentalité. Elle ne voulait pas apprendre à se battre au corps à corps, elle ne voulait pas continuer l'apprentissage de son alter et ses origines. Je ne comprenais pas, elle ne voulait pas devenir la meilleure des héroïnes ? La numéro une ? Celle dont tout le monde aurait parlé et celle qui aurait charmé toute l'audience ?

Golden Hour | 𝐁𝐚𝐤𝐮𝐠𝐨 𝐊𝐚𝐭𝐬𝐮𝐤𝐢Où les histoires vivent. Découvrez maintenant