GOLDEN HOUR : roses et épines | Bakugo Katsuki
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Mayaki et Kaeya étaient les meilleures amies du monde, elles étaient toujours ensemble et se disaient tout. Mayaki était tout pour Kaeya. Elles se connaissaient par cœur.
Enfin, ça c'était ce que pens...
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𝐆𝐎𝐋𝐃𝐄𝐍𝐇𝐎𝐔𝐑 | .𝟏𝟗.
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Ma mère m'avait appelée une deuxième fois pour que je descende avec eux manger, je n'avais pas envie. J'avais beau faire un caprice, je m'en fichais. Mayaki était en bas et je n'avais aucunement l'envie et la force de me disputer avec elle et ma mère. Seul mon père allait être de mon côté. J'avais rongé mes ongles en restant assise dos à la porte de ma chambre que j'avais fermée à clé. J'avais fermé les yeux en nichant ma tête dans mes bras qui étaient posés sur mes genoux. Je me sentais piégée, sans aucun échappatoire. Je me sentais obligée d'affronter cette peste qui avait longtemps été ma meilleure amie.
J'avais pris mon téléphone posé à côté de moi et avais envoyé un message à Katsuki, il m'avait dit de le prévenir s'il se passait quelque chose. Mais déjà- pourquoi il m'avait dit ça ? Est-ce qu'il savait ? Est-ce qu'il était de mèche avec elle ? Je commençais à trop réfléchir, je le savais. C'était mauvais et je savais au fond de moi que je me posais des questions pour rien. Mais il avait toujours l'air d'en savoir tellement plus que moi..
Kaeya Tu savais ?
Katsuki Bakugo Savoir quoi ?
Kaeya Que Mayaki allait être chez moi ? Elle mange chez nous ce soir
Katsuki Bakugo Je vais l'étrangler. Non je n'étais pas au courant
Kaeya Alors pourquoi tu avais l'air de sentir qu'il allait se passer quelque chose ?
Katsuki Bakugo Écoute je ne savais pas qu'elle allait être là grosse débile Elle m'a juste "prévenu" qu'elle n'allait pas te laisser tranquille.
J'avais souri derrière mon écran, alors c'était pour ça qu'il restait encore plus avec moi ? Il faisait attention à moi. J'avais posé mon téléphone en m'excusant de l'avoir presque accusé. Il n'y était pour rien, il savait juste très bien qu'elle était déterminée à me gâcher la vie. J'avais reniflé, retenant mes larmes de rage en la sachant en bas en train de rire avec ma mère et m'étais levée. J'avais soufflé en posant la main sur mon cœur, je devais prendre sur moi. Tout allait bien se passer. Qu'est-ce qui pouvait arriver de pire que ça ? J'allais juste supporter en silence comme je le faisais avant, ne rien dire, bien me comporter et elle allait partir.
J'avais pris une veste de sport noire parce que j'avais froid, avais mis mon téléphone dans ma poche de droite et étais descendue, à peu près prête à affronter le dragon et la vipère qui m'attentaient. Je m'étais excusée auprès de mes parents pour l'attente et m'étais installée, à côté de Mayaki, de toute façon, je n'avais pas le choix, il ne restait qu'une place et elle était à côté d'elle. J'étais sûre que les deux avaient fait exprès. Ma mère était en face de moi, pour couronner le tout, j'étais entourée. Mon père m'avait lancé un regard compatissant, mon seul allié n'était même pas à côté ou en face de moi. Je m'étais servie.
