GOLDEN HOUR : roses et épines | Bakugo Katsuki
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Mayaki et Kaeya étaient les meilleures amies du monde, elles étaient toujours ensemble et se disaient tout. Mayaki était tout pour Kaeya. Elles se connaissaient par cœur.
Enfin, ça c'était ce que pens...
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𝐆𝐎𝐋𝐃𝐄𝐍𝐇𝐎𝐔𝐑 | .𝟐𝟗.
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Analepse :
Dix ans en arrière. Ibaraki, école maternelle Hiro :
J'avais serré un peu plus mes genoux contre ma poitrine en enfonçant ma tête dedans. Ma respiration était courte et mes yeux me piquaient. J'avais mal à la tête et mes mains tremblantes avaient du mal à rester accrochées à mes jambes. Je voulais disparaître et que plus personne ne puisse me voir. Je voulais être minuscule et me mettre dans un trou sans jamais y sortir, ne plus voir la lumière et leurs yeux rieurs. Pourquoi étaient ils si méchants avec moi ? Est-ce que je l'avais mérité ? J'avais reniflé en mordant ma lèvre inférieure, j'essayais de ne pas les écouter mais comment faire quand il n'y avait qu'eux qui criaient. J'étais seule devant eux, j'étais assise et eux me regardaient de haut en riant. J'étais un clown.
Kyo : Regardez la. Misérable !
Himoko : Comme tous les jours ! Haha !
Mastukawa : Crevez lui les yeux avant qu'elle vous rende aveugle !
Oiwami : Elle est vraiment grosse. On dirait une boule !
J'avais relevé la tête et il m'avait pointé du doigt en se tenant le ventre. Il trouvait ça hilarant et il n'était visiblement pas le seul. Sa jumelle avait mis sa main devant sa bouche en gonflant les joues, retenant difficilement son rire. Je détestais être là devant eux mais je ne pouvais rien faire. Ils étaient trop et même la maîtresse ne faisait rien, j'étais impuissante et j'étais surtout seule, seule à subir la cruauté de leurs mots. J'avais serré le peu d'ongle que j'avais dans la peau de mes jambes. Ça faisait mal mais la douleur n'était rien à côté de ce que j'entendais. Ça faisait même plus mal que toute douleur physique. J'avais chaud, je me sentais humiliée.
Oikami : Il faudrait la faire rouler !
Ils avaient tous acquiescé. Pourquoi ils se moquaient constamment de moi ?
Kami : Allez Oshijiro roule comme la boule que tu es ! Haha ! Ça va être trop drôle ! Dommage que grand frère ne sois pas là pour voir, il aurait filmé !
Kotaro : Roule !
J'avais baissé légèrement la tête avant de la secouer violemment de gauche à droite, je ne voulais pas et je n'allais pas le faire. J'étais docile oui mais j'étais déjà assez humiliée, je ne voulais pas l'être encore plus.
