GOLDEN HOUR : roses et épines | Bakugo Katsuki
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Mayaki et Kaeya étaient les meilleures amies du monde, elles étaient toujours ensemble et se disaient tout. Mayaki était tout pour Kaeya. Elles se connaissaient par cœur.
Enfin, ça c'était ce que pens...
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𝐆𝐎𝐋𝐃𝐄𝐍𝐇𝐎𝐔𝐑 | .𝟏𝟎.
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J'avais hoché la tête en souriant et étais sortie de la salle. On s'était placées dans le couloir au niveau des fenêtres qui donnaient sur la classe. Mayaki regardait ses pieds sans parler et avait les mains dans son dos. J'avais fait un pas vers elle.
Kaeya : De-
Mayaki : Je n'aime pas tes amis. Arrête de traîner avec eux.
J'avais fait les gros yeux alors qu'elle avait pris mes mains dans les siennes.
Mayaki : T'es ma meilleure amie non ?
Kaeya : Oui..
J'avais l'impression de l'être de moins en moins, je ne savais pas mais oui, elle était sensé être ma meilleure amie. Elle m'avait tout appris de l'amitié et elle avait toujours été la seule.
Mayaki : Alors écoute moi. Comme tu l'as toujours fait !
Elle avait souri, pensant m'avoir atteint. J'avais secoué la tête en soupirant. Ils étaient mes amis et certains étaient de très bons camarades, je me voyais mal les quitter comme ça. Même si j'aimais Mayaki, je découvrais enfin la sensation de se faire des amis. J'aimais ça et ils étaient gentils avec moi.
Kaeya : Ce sont mes amis Mayaki, comme toi.
Mayaki : Kaeya... tu m'as toujours écoutée et tu as bien vu que rien de mal ne t'est arrivé. Je suis ce qu'il y a de meilleur pour toi.
Kaeya : Mayaki. S'il te plaît. J'aime passer du temps avec eux comme toi tu aimes passer du temps avec Mina ou Uraraka.
Mayaki : Ce n'est pas pareil. Kaeya nous ne sommes pas les mêmes je te rappelle.
J'avais tourné la tête sur le côté, préférant regarder le sol plutôt que de continuer à soutenir son regard. Elle avait serré un peu plus ses mains et m'avait tirée pour que je sois plus près d'elle.
Mayaki : C'est pour te protéger... tu le sais non ?
Kaeya : Tu sais très bien que cette classe ne me fera pas de mal. Laisse moi avoir des amis pour une fois. Tu seras toujours la première tu le sais. S'il te plaît.
Elle avait lâché mes mains et j'avais levé les yeux vers elle. Elle me fusillait du regard et ses lèvres étaient pincées. Elle avait serré les poings en baissant la tête avant de soupirer lassement et de sourire amèrement.
