« Let me love you too
Let me love you to death
Hey am I good enough
For you? »- - -
Je me gare sur le parking commun d'un quartier résidentiel assez reculé de Bristol qui m'était inconnu, avant d'avancer vers l'une des grandes maison assez typique du quartier. Petit perron, grandes fenêtres, colonnes sur la devanture, on dirait une maison de fraternités américaines. Au vu du bruit environnant, je me demande comment les voisins n'ont pas déjà appelé les forces de l'ordre pour tapage nocturne.
J'entre dans la bâtisse, non sans esquiver au minimum une dizaine de personnes et je me rends compte que ces soirées ne m'ont pas manqués. Je préfères largement aller faire une balade à cheval avec Edgar plutôt que de passer un soir de plus à chercher Ofelia totalement à l'ouest, ou de l'attendre dans la cuisine en tentant de lire un livre.
Je suis les indications d'Edgar et entre dans la chambre se trouvant en face de la cage d'escalier après avoir toqué, mais je n'y trouves uniquement le corbeau. Ses yeux de givre se posent sur moi et un sourire apparaît instantanément sur son visage. Son arcade sourcilière droite est légèrement fendue et du sang y a coagulé.
— Qu'est ce que as tu fais? Mon pouce effleure sa peau instinctivement alors que les mains du corbeau s'enroulent autour de ma taille se déposant sur le bas de mes reins.— Max est entré ici comme une furie, il pensait que... bref. Il a eu peur pour sa copine et m'a fait un scandale pour la récupérer. J'ai eu beau lui expliquer qu'elle allait mal et qu'elle avait besoin de repos, que je ne l'avais pas touché, il l'a prit avec, non sans que l'on se batte légèrement. Lui a le nez cassé.
Mon majeur passe sur sa blessure et du sang se dépose sur mon doigt. Max est vraiment un abrutis fini.
— Tu peux passer une soirée sans te battre Edgar ?Mon air amusé ne lui échappe pas et sa prise sur le haut de mes fesses se resserre. Que je m'inquiète ou non pour Ofelia, cela ne changera rien. Si elle est entre les mains de Max, je ne pourrais rien y faire. Et malgré le fait que ce soit un dégénéré, je sais qu'il ne lui fera rien. Il ne l'aime pas comme elle l'aime, mais il a besoin d'elle pour ne pas être seul.
— C'est pas de ma faute si à chaque fois je me doit de sauver une demoiselle en détresse.Le visage d'Edgar se rapproche du miens et son air malicieux me fait fondre. Ses lèvres s'écrasent contre les miennes et tout bascule. Mes mains agrippent sa nuque à l'aide de mes ongles et je sens ses lèvres sourire contre les miennes. Notre baiser est une fois de plus beaucoup plus passionnel que tout les autres auparavant mais cette fois ci c'est différent.
Edgar attrape ma taille et me bascule sur le lit derrière nous, en prenant soin de ne pas me faire mal. Ses mains agrippent le haut de mes cuisses et me rapprochent de lui, allongé au dessus de moi. Le regard de glace du corbeau transperce le miens et un petit rire m'échappe, amusant Edgar. Ses lèvres passent des miennes à ma mâchoire en descendant vers mon cou, après qu'il ai pris soin de dégager délicatement mes cheveux de ma peau. Mes mains trouvent la sienne en passant sous son t-shirt noir et son corps se raidit à mon contact.
Je suis toujours aussi surprise de le voir réagir de la sorte.
Il s'autorise à passer ses doigts sous mon pull, chatouillant délicatement mon ventre tout en continuant ses baisers. Je laisse mes mains se perdre sur son torse pour la première fois, et les frissons qui le recouvre ne me laissent pas indifférente. Je n'ai jamais vu Edgar torse nu mais je peux sentir sous mes doigts qu'il est légèrement musclé. Ma curiosité l'emporte après un moment d'hésitation, et je remonte son t-shirt, tentant de faire comprendre au corbeau de l'enlever. Ce dernier s'exécute sans poser de question, et mes yeux ballaient son corps sans gêne. Le sourire sur son visage ne le quitte plus, et il en profite pour détacher ses cheveux mal noués comme à chaque fin de concert. Ses mèches sombres retombent sur ses épaules aussi blanches que ma peau et mon coeur tambourine de plus en plus vite dans ma poitrine. Edgar soulève mon pull délicatement pour y glisser sa main, caressant mes côtes et m'interrogeant du regard sur mon envie de me dénuder. Mon hésitation est de courte durée avant de passer mon pull par ma tête également, le tout sous le doux regard d'Edgar. Ses lèvres se posent sur ma peau instantanément, y laissant une multitude de baisés délicats.
— Tu es magnifique, murmure t'il contre moi.
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NEVERMORE
Dla nastolatkówMais, le corbeau induisant encore toute ma triste âme à sourire, je roulai tout de suite un siège à coussins en face de l'oiseau et du buste et de la porte ; alors, m'enfonçant dans le velours, je m'appliquai à enchaîner les idées aux idées, chercha...