27· Highway Star

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« I love it and I need it
I bleed it yeah it's a wild hurricane »

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Le bruit des sabots résonne sur les pavés du domaine funéraire. Le froid amplifié par le vent pique mon visage, très certainement déjà rougis. Ma notion du temps a disparu à peine montée sur Ablette, mais ma montre m'indique que cela fait plus d'une heure que nous avons commencé notre balade et comme la fois précédente, cette jument a été exemplaire. Je l'aime beaucoup et cela a l'air partagé. Edgar et son jument sont légèrement devant nous, et je me perds une nouvelle fois à les observer. Ces deniers s'arrêtent lentement, et nous arrivons à leurs niveau.
Je sais pas toi, mais je commence à avoir un peu faim.

Les yeux d'Edgar pétillent, estompant ma culpabilité. Sa réaction de début de soirée me revient en tête, à se demander pourquoi je n'avais pas répondu à sa lettre, je suis heureuse de le voir enfin souriant. J'acquiesce d'un hochement de tête silencieux et Edgar se remet en route en direction de sa sellerie. Il stoppe son cheval et en descend d'un mouvement habile et précautionneux. Je fais de mêmes et nous nous attelons à desceller les chevaux sans un bruit.
Ça te dis de les remonter au pré en montant à cru? Je le fais souvent et ils ont l'air de bien aimé ça. Je sais pas trop comment la demoiselle réagirait je ne l'ai jamais monté de la sorte, dit il en caressant l'encolure de sa petite protégée. Cette dernière est extrêmement calme en sa présence.

Si tu veux oui ça peut être amusant mais... comment veux tu que l'ont monte sur eux sans étrier ...?

Le sourire d'Edgar s'agrandît et la malice que je vois dans ces yeux ne me dis rien qui vaille.
J'ai une technique mais ça m'étonnerais qu'elle te convienne. Vient par là.

Il tapote une des bottes de paille et je fini par me hisser dessus après un moment d'hésitation. Il approche Ablette de moi et la stabilise par précaution, même si la jument ne bouge pas d'un poil, et je m'autorise alors à remonter sur son dos.
Tu vois c'était pas compliqué, un clin d'œil narquois accompagne sa phrase. Tu la dirige à l'assiette et à la voix, tiens toi bien aux crins.

Sur ces mots il lâche Ablette et se dirige vers sa jument. D'un habile mouvement fluide, en saisissant ses crins, en un saut il est sur son dos me laissant bouche bée.
Je t'avais dis que ma technique ne te conviendrais pas.

Désolée le cow-boy, on ne vit pas de la même manière.

Ses yeux me sourient et il s'élance sur le chemin sans un mot. D'un coup de bassin, j'indique à Ablette d'avancer et cette dernière obéis, comme à son habitude. Je resserre instinctivement mes jambes contre son ventre, de peur de glisser ayant moins d'accroche cette fois ci. Ma prise sur ses crins s'intensifie lorsque nous arrivons dans l'herbe mais le trajet se termine bientôt, la clôture du près se rapproche rapidement. Edgar l'ouvre sans descendre de cheval et nous entrons dans l'enclos.
Alors c'est sympa?

Oui mais c'est beaucoup moins stable.

Je te l'accorde, me réponds le corbeau en riant.

Il descend de sa monture d'un mouvement gracieux et s'approche de moi en me tendant la main. Je l'attrape et pose pied à terre à mon tours.

Après une accolade à ses chevaux, nous nous dirigeons à nouveau vers la sellerie et Edgar entreprend de ranger tout le matériel que nous venons d'utiliser, pendant que je l'observe assise sur la botte de paille, sans savoir comment l'aider.
Que veux tu manger? Tu m'as parlé d'une pizza mais il me semble que personne ne nous livre quoi que ce soit ici, me demande t'il pendant son rangement.

NEVERMOREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant