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Il aura fallu que mon abruti de frère se fasse assassiner pour que j'entre à l'université. Cet imbécile harcelait une fille. Un jour, la tristesse et la rage en elle ont surgi lorsqu'il est allé trop loin, et elle l'a buté. Je m'en fou. Il a toujours été le préféré, peut-être que mes chers parents se souviendront qu'ils ont eu un autre fils maintenant.
Bordel.
Tout est trop grand, mais trop négligé, il y a des traces de boue sur le carrelage gris. Ils sont tous majeurs, grand et ont réussi à entrer dans cette putain de fac, mais ils ne sont pas capable de comprendre à quoi servent les tapis à l'entrée. Bande de cons. Je haï me dire que ces guignols ont mieux réussi leur vie que moi. Enfin si réussir sa vie c'est être toute la journée dans les amphithéâtres à écouter un vieux nains, chauve, à lunettes dire des choses comme « je sais que je ne sais rien » ou encore « je pense donc je suis ». Mais eux rendent sûrement fier leurs parents. Voilà en quoi eux ont réussi et pas moi.
Bordel !
Une petite brune vient de répandre sa boisson chaude sur ma chemise. J'ai mis une putain de chemise. Le liquide brûlant fond contre mon abdomen, mes muscles se contractent. Ils ne sont aussi pas fichu de regarder droit devant eux.
Abrutie.
- oh non... excusez-moi, je suis vraiment... vraiment désolée. S'excuse la brune, la voix tremblante en regardant derrière elle.
Elle ne me regarde même pas.
Regarde-moi idiote.
Je profite de son regard fuyant pour la détailler, de ses chaussures - d'un blanc éclatant - a ses cheveux - bruns ondulés, plaqués en chignon -. De ses chaussures sortent de longues chaussettes blanches recouvrant plus de la moitié de ses jambes, s'arrêtant au-dessus de ses genoux, seul quelques centimètres de ses cuisses sont visibles à cause de sa jupe blanche. Elle est entièrement vêtue de cette couleur, son haut à manches longues lui colle au corps, passant sous sa jupe, marquant parfaitement sa taille. Mon regard se pose sur la forme de sa poitrine, marquée par son haut serré, je ne vois pas son visage mais ça me va.
Bordel, elle est bonne.
Elle ne me regarde pas. Je tends la main vers elle - vers son visage baissé - pour le relever vers le mien, mais elle eut un mouvement de recule inspirant bruyamment de peur puis elle s'enfuit en courant.
Elle croit aller où comme ça ?
Je ne prends pas en compte mon abdomen humide et collant sous le liquide chaud coulant encore le long de mes abdos. Je m'élance à sa poursuite mais une vielle femme munis d'un chariot se met devant moi, me bloquant le passage. Je ne peux pas me résoudre à l'éclater violemment contre le mur pour poursuivre mon chemin. Je ne dois pas me faire remarquer dès mon premier jour dans cette université, je dois faire profil bas jusqu'à finir ma mission. Après cette vielle payera d'avoir osé s'être mis sur mon chemin.
Mon séjour à l'université risque d'être plus intéressant que ce à quoi je m'attendais.
Je veux qu'elle s'excuse encore, de sa voix douce et tremblante. Apeurée. Mais pourquoi était-elle aussi effrayée ? Elle ne cessait de regarder derrière elle. Quelqu'un était à ses trousses ? Peut-être elle aussi se fait emmerder par des connards comme Fynn.
Elle était si soignée. Mis à part les mèches rebelles qui s'échappaient de son chignon.
Elle avait de jolies mains, ses ongles vernis de blanc. Sa peau était très claire, on aurait dit qu'elle fuyait le soleil comme un vampire mais, elle était semblable à un ange entièrement vêtue de la couleur la plus pure. Un ange que je ne risque pas d'oublier. Un ange qui m'intéresse étrangement.
Un ange que je dois retrouver.
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- Slash - Fire Skulls -
RomancePour Rylan Carden ce n'était que l'histoire de quelques semaines, une simple mission comme les autres. Mais il ne s'attendait pas à ce qu'une rencontre vienne tout perturber. Il a suffi à ce qu'elle soit là au même endroit que lui alors qu'il s'appr...