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Chapitre 11 : Découverte du Killer

Alarya

Ils ont tous disparu depuis cette nuit-là, une semaine s'est écoulée. Ce n'est pas pour autant que mes peurs et angoisses ont disparu, au contraire elles se sont multipliées.

« - C'est les risques du métier, Alarya. Tu es toi-même consciente que chacun de nous risque sa vie au dépend de ce pays. »

J'en étais consciente, mais je ne m'étais jamais réellement inquiétée du fait qu'il puisse y laisser sa vie... après une semaine sans nouvelles, ma haine envers lui s'est transformée en inquiétude.

Pour ce qui est de Joy.

Aucune foutue nouvelles d'elle non plus. Et ça c'est ce qui m'inquiète le plus. Ce n'est pas dans ses habitudes de ne pas me répondre pendant plus d'une journée, contrairement à Ky qui adore ne pas répondre à mes messages, mise à part quand c'est urgent.

J'ai feuilleté plus d'une cinquantaine de fois le death note de Joy, j'ai d'abord été amusée par la façon dont elle détestait les gens pour un rien, puis j'ai été effrayée lorsqu'en tapant les noms de toutes ces personnes, je n'ai trouvé que des rapport de polices, des News sur des meurtres à répétition, sur un tueur en séries qui commettrait des meurtres dans toute la Californie.

J'en ai fait des recherches toute la nuit. Ce tueur serait reconnaissable par l'objet qu'il laisse sur le corps de ses victimes. Une rose blanche.

Une putain de rose blanche !

Quand j'apprends cette information, je me tourne vers le vase posé sur la table de chevet. Et je suis surprise de voir que plus aucune trace des roses blanches que m'a offerte Zyon, ne s'y trouve.

Où sont-elles ?

Du mouvement venant de mon ordinateur portable me fait me replonger dans mes recherches. Une vidéo s'est lancée. C'est les infos de la semaine sur cette enquête toujours en cours. C'est une dame d'un âge avancé qui nous les présente, ses long cheveux teints d'un rouge sang me font penser à Zyon.

De ce que cette dame raconte, la façon dont notre tueur commet ses crimes n'est jamais la même, mais toujours signée d'une rose aussi soigneusement posée que la façon dont le crime est commis. Le tueur ne salit jamais les lieux dans le quel est commis de meurtre. Il se débrouille toujours pour que la mort soit causée de l'intérieur. Il utiliserait donc des drogues le plus souvent.

- A la découverte du corps d'une femme de cinquante-huit ans, lundi dans la forêt Damond Ridge par un chasseur. Le corps carbonisé de la femme présentait des coups de couteau dans la poitrine, ainsi qu'une balle à l'arrière de la tête qui fut le coup fatal. Autour du corps sans vie ne se trouvait aucune trace de sang, ce qui voudrait donc dire que le tueur ne tuerait pas ses victimes sur place. S'exprime la présentatrice avec fluidité.

Une vielle femme ?

Quel genre de lâche tuerait une vielle femme ?

- Le corps de cette femme a été identifié comme étant, Lizzy Colins, cette femme se trouvait être la femme de ménage de l'université de Berkeley. Des agents ont interrogé le chef d'établissement qui a affirmé qu'elle avait demandé des heures supplémentaires rémunérées. La police poursuit donc l'enquête, ils soupçonnent que cette femme avait des problèmes d'addiction comme l'affirme le chef d'établissement. Deux suspects ont été arrêtés ce soir, peut-être tiennent-ils le Killer. C'était CBSN pour les informations de la semaine, nous nous retrouvons la semaine prochaine pour plus d'informations sur cette affaire.

Les larmes aux yeux, je ferme mon ordinateur.

Lizzy Colins.

Lizzy.