Chapitre 39.

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Aéroport de Boston, 2h30 du matin.

Ça fait maintenant une bonne demi-heure que nous sommes arrivés à l'aéroport et j'en ai marre d'attendre.

Heureusement qu' Oslo est très patient et n'aboie pas dans tout le bâtiment. On a notre avion dans 15 minutes.

-ils vont mettre où Oslo pendant le vol?

-Sûrement en soute, dans une cage.

- Ah non! Mes sourcils se froncent de mécontentement.

-T'as voulu l'emmener, il n'y a pas le choix.
La voix du personnel de l'aéroport nous interrompt dans notre conversation.

-Votre attention s'il vous plaît, les passagers du vol Boston- Los Angeles sont priés de prendre leur carte d'embarquement et de monter dans l'avion.

-Ahh c'est notre vol!

-Aller, vient. Il prend sa valise et la mienne. Je prend mon sac et là laisse d'Oslo que j'avais attaché à ma valise. Nous avançons vers la file qui permet de montrer nos cartes d'embarquement pour ensuite monter dans l'avion. Ce n'est pas bien long, on attend 5 minutes maximum puis c'est notre tour. Kurt montre nos papiers et en profite pour demander à propos de notre boule de poile.

-Il fait combien de kilos?

-Environ 15 kilos.

-Il doit aller en soute, quand vous arrivez dans l'avion il y aura une personne qui prendra votre chien et l'amènera dans une cage. Vous le récupérez bien évidemment à la fin du vol.

-D'accord, merci.
Ça m'étonnera toujours autant de la politesse de Kurt envers les gens. Il n'est pas comme ça d'habitude. Nous avançons dans le couloir en hauteur qui est relié à l'avion. Une fois arriver à l'entrée de l'avion, une femme et un homme s'y trouve en tenue d'hôtesse. La femme me tend la main pour prendre la laisse du chien, je lui fais une petite caresse et lui passe. Il doit être courageux mon Oslo.

Nos cartes d'embarquement nous indiquent que nous sommes rangés 10. Nous avançons jusqu'à notre rang et on s'installe. Je laisse Kurt du côté de la fenêtre car je dois avouer que l'avion n'est pas ma chose favorite.

J'ai peur a vrai dire, mais ça va aller. Il est là. Tous les gens qui se trouvaient dans la file d'embarquement sont maintenant tous assis à leur place respective. Les hôtesses montrent ce qu'il faut faire en cas d'urgence et comme toute personne normale, je panique encore plus. Une fois les consignes de sécurité finies, nous attachons nos ceintures et l'avion avance jusqu'à la piste de décollage. Mes jambes tremblent, mes mains sont accrochées aux accoudoirs.
Soudain, sa grande main vient se poser sur ma cuisse, il me fait un signe de tête pour me faire comprendre de me rapprocher de lui. J'enroule mon bras autour du sien. L'avion commence à avancer, doucement, puis il passe à la vitesse supérieure.

J'ai peur.

Il avance tellement vite, je ferme les yeux et je sers Kurt du plus fort que je peux. Je déteste l'avion. Je sens que l'avion se décolle du sol, ça y est. Nous sommes dans les airs. Une fois assez haut dans le ciel, il se remet à plat. Les lumières au-dessus de nous s'éteignent afin que les gens puissent terminer leur nuit. Je pose ma tête sur l'épaule de Kurt et ferme mes yeux.

***

11h du matin, aéroport de Los Angeles.

Enfin! Nous venons de sortir de l'avion, on attend devant un tapis roulant qui tourne en rond pour ramener les valises. Tout le monde commence à récupérer sa valise, y compris nous.

Mais il manque quelque chose.

Oslo!

Comment on le récupère ? On est venu sans cage. Soudain, des aboiements se font entendre dans tout le bâtiment. Oslo sur le tapis roulant! C'est tellement drôle comme scène, il est assis et se laisse transporter par ce tapis. La plupart des gens autour prennent des photos, d'autres rigolent. J'ai un sourire amusé sur mon visage, quant à Kurt, ça n'a pas l'air de le faire rire. Une fois Oslo arrivée devant nous, je récupère sa laisse et regarde Kurt.

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