Control Story - Tome 2 : Le destin du Captain [Terminé]

Chapitre 42 : confiance

Alors que nous courrions à travers les couloirs de la tour Stark pour retrouver notre point de rendez-vous, j'entendis la voix de Tony dans mon oreillette.

- Frost, je dois vous parler. Seul à seule.

Je réfléchissais un instant et stoppai ma course.

- Chéri, je te rejoins dans un instant, je passe chercher un dernier détail...

Steve parut suspicieux mais me fit assez confiance pour simplement hocher la tête avant de filer.

- Il vous écoute au pied de la lettre, me dit Tony qui venait de surgir d'un bureau.

- Et vous vous faites flipper Tony, dis-je après avoir sursauté. Et je vous rappelle que je ne m'appelle plus Frost...

- Vous serez toujours Frost, la Reine des Neiges ou Tarzan pour moi... Dites, je me trompe ou Rogers ne sait pas que vous avez un polichinelle dans le tiroir ?

- Tony écoutez...

- Elena, mais à quoi vous pensiez ? Vous balader dans le royaume quantique, dans le temps, face à nos ennemis alors que vous êtes enceinte... Si Steve savait ça, vous ne seriez pas là et il aurait raison !

- C'est bien pour ça qu'il n'est pas au courant. Il avait besoin de moi. Il a encore besoin de moi. Je ne peux pas l'abandonner maintenant.

- Et Barnes non plus n'est-ce pas ?

- Tony...

- Elena, je suis terriblement en colère contre cette décision que vous avez prise seule mais je comprends tout de même. Pour Barnes aussi. Je crois... que j'ai toujours compris vos actes. Ceux de Steve aussi. Mais c'était trop dur.

- Je comprends, vous le savez.

- Oui... Le bébé. Il va bien.

- Comment pouvez-vous en être sûr ?

- Je vous ai scannée tout à l'heure. Friday est efficace pour vérifier les constantes d'un être humain, même petit et dans le ventre d'une semi-déesse.

- Merci Tony, lui répondis-je ne souriant.

- Allez, allons-y avant que votre mari ne se pose des questions... Et ne vous en faites pas, je ne dirais rien. Mais pour me remercier, vous me ferez gouter des escargots à notre retour. Il parait que vous vous êtes entrainée à la cuisine pendant votre séjour en France.

- C'est promis, répondis-je en le prenant dans mes bras.

***

Nous retrouvâmes Scott et Steve dans la ruelle.

- Alors ? demanda mon mari sur le qui-vive.

- Boh... on a eu un petit souci...

- C'est le moins qu'on puisse dire, ironisa Scott avant de nous expliquer ce qui venait de se passer pour eux. En résumé pas de Cube cosmique pour nous puisque l'ancien amant de mon alter égo avait réussit à le voler et à s'enfuir avec après que Tony se soit prit un Hulk sur la tête.

- Et maintenant ? demandais-je alors que nous nous posions tous la même question.

- On avait qu'une seule chance ! hurla presque Ant-Man. Ça devait être une victoire ou un échec... On ne peut pas rentrer avec 5 pierres... Sinon c'est un échec, un putain d'échec...

- Roh c'est bon la fourmi, on dirait un disque rayé là, intervint Tony.

- Il n'y a plus d'option ? demanda Steve pour désamorcer le conflit qui menaçait de démarrer entre les deux hommes.

- Bien sûr que non ! On a plus qu'une cartouche de particule Pym chacun. Si on s'en sert à nouveau, on rentrera jamais !

- Mais si on baisse les bras, la moitié de l'univers ne rentrera pas non plus, compléta Steve avec son leadership habituel.

Je vis alors Tony avoir ce regard si particulier. Ce regard qui dit qu'il vient d'avoir une idée de génie. J'aime ce regard !

- Il y a un autre moyen, dit-il rapidement. Pour récupérer le Tesseract et des particules. Une balade mémorielle dans une base militaire au New-Jersey.

Steve et lui se dévisageaient, semblant peser le pour et le contre.

- A quel moment ?

- Fais moi confiance, j'ai une idée ! Je sais qu'ils y étaient.

- Bon, improvisons alors, conclu Steve.

- Improvisez ? questionna Scott en me regardant pour chercher des réponses que je n'avais pas.

- Scott, Elena, vous rapportez le sceptre au camp de base, ordonna Steve.

- Ah non mon coco, je ne pars pas sans vous, répondis-je sur la défensive.

- Elena, c'est plus prudent et je...

- Steve, j'ai confiance en Tony et en toi mais si la date n'est pas bonne et que vous vous retrouvez coincés là-bas, il est hors de question que je ne sois pas avec toi !

- Mais et Ella...

- On trouvera une solution ensemble, elle est entre de bonnes mains pour l'instant !

- Steve, on n'a besoin d'elle, me soutint Tony avec un sourire.

Mon mari souffla, désarçonné par le soutien que je venais de recevoir.

- Très bien, équipons-nous.

Je m'approchais des garçons et entrait la date que Tony nous indiqua dans mon GPS Spatio-temporel : 04/07/1970.

- Hé les gars ?! nous interpella Scott. Enfin les gars et la fille mais vous voyez quoi... Si vous vous trompez, vous ne reviendrez pas...

- Quel soutien Lang, c'est beau ! Vous me faites confiance ? demanda enfin Tony à mon époux.

Ce dernier me regarda, déterminé, et je lui répondais par un sourire entendu.

- Toujours, affirma-t-il. En avant.

Nous appuyâmes sur nos bracelets, de concert, et fumes de nouveau aspirés dans les tréfonds du royaume quantique. Il n'y aurait pas de retour en arrière cette fois encore.