Chapitre 51

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Coucou les loulous ❤️

Je tiens à rappeler aux lecteurs de PL et LVPJ de prévenir leurs spoils en commentaires ! Pensez à ceux pour qui « Princesse Dulce a deux couronnes » est la première lecture :)

⭐️⭐️⭐️

Pour la Reine Léna, qu'Inacio Osabio la contacte pour demander une entrevue n'était pas anormal.

Cependant, qu'il exige à la voir en expresse urgence était plutôt inquiétant. Et que le Parrain demande à ce que Jayson soit lui aussi présent était tout à fait impromptu : les deux hommes ne s'étaient jamais appréciés.

En même temps, comment un puissant mafieu socialiste pourrait-il s'entendre avec un monarque ex-bodyguard ?

Il était dix-huit heures lorsqu'elle se rendit au lieu de rendez-vous avec son mari. Aucun garde royal ne les accompagnaient, et ils se rendaient à un endroit des jardins royaux où personne ne pourrait venir les déranger.

Soraia et Inacio étaient déjà présents, ayant réussi à passer par la petite porte de fer qui coupait le mur d'enceinte. Cette entrée était officiellement désaffectée, et pour empêcher tout intrus de l'emprunter le portail était électrifié.

Ses manies de garde du corps n'ayant jamais totalement disparues, Jayson devançait sa femme d'un pas, et toisait les mafieux du regard. Ni du Parrain ou de sa femme ne portait le bandana, néanmoins un homme se tenait à leur côté, visage camouflé.

Le roi s'arrêta au distance raisonnable, et retint Léna par le bras pour l'empêcher de rejoindre leurs interlocuteurs.

— Vous ne deviez pas être trois.

— Notre homme est d'une présence indispensable.

Les deux dirigeants se toisèrent quelques secondes. Soraia semblait gênée par la situation, tandis que Léna trépignait sur place.

— C'est fini, ce combat de coq ? Finit-elle par glisser en riant à son mari, tout en lui caressant le bras pour le rassurer.

Le roi observa sa femme et son visage s'adoucis légèrement. Il était toujours tendu dès qu'il s'agissait de la Grande Mafia Européenne. Tolérer le Parrain pour faire plaisir à l'amour de sa vie était une chose, mais que le mafieu en question se pointe avec une escorte probablement armée en était une autre.

— Désarmez vous.

Il aurait pu les fouiller, mais les mafieux auraient probablement pris cet acte pour une forme d'humiliation.

Une arme à feu tomba aux pieds de l'inconnu. Il reconnu un Beretta 92, et son sang ne fit qu'un tours.

— Il n'avait que ça, et moi-même suis désarmé. Avait alors lancé Inacio d'une voix froide. Jayson regarda Léna, qui l'observait de ses beaux yeux pétillants, et acquiesça.

La reine sourit, et se rua vers Inacio.

Vasco eut un mouvement de recul. Il faillit s'interposer entre la reine et son père, totalement déstabilisé par la situation. Sa petite voix lui chuchotait qu'il n'aurait jamais dû se séparer de Jade, quoi que ses parents aient pu dire.

Mais étrangement, personne autours de lui ne broncha. Il tenta de rester stoïque derrière son bandana, mais c'est sous ses yeux ébahis que Léna Apo Ti Thalassa se jeta au cou de son père.

Les bras du Parrain enserrèrent le corps de la rein, et il la fit tournoyer quelques secondes.

C'est quoi ce bordel ?

— Petite Léna...

Oui, c'était bien la voix rauque de son géniteur qu'il venait d'entendre.

Petite Léna.

Princesse Dulce a deux couronnes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant